Fondements de l'islam : introduction au Dogme
Introduction..
3
1) Incitation à la haine et à la violence contre les
Juifs, les chrétiens et les mécréants.
6
2) La discrimination de la femme dans le Coran et la
Sunna de Mahomet.
18
3) Rapport entre les textes fondateurs de l’islam et la
radicalisation de certains musulmans.
26
Annexe 1..
31
Annexe 2..
33
Violences,
discriminations,
radicalisation ...
Que nous apprennent
les textes fondateurs
de l’islam ?
Une publication de l’IQRI
2018
Lors
d'un prêche tenu le 21 octobre 2016 à la mosquée An'Nur de Winterthur (Suisse),
un jeune imam éthiopien a déclaré devant une soixantaine de ses fidèles que les
musulmans qui ne priaient pas dans la communauté devaient être "bannis, rejetés,
évités et calomniés jusqu'à ce qu'ils y reviennent". S'ils persistaient, ils
devaient être tués, même s'ils priaient chez eux.
Le
prêche a été enregistré par un participant et transmis au Ministère public.
Celui-ci a estimé qu'un tel discours était une incitation au crime ou à la
violence, ce qui est strictement interdit par la loi suisse et par les
conventions internationales que la Suisse a signées. L'imam a donc été condamné
à 18 mois de prison avec sursis et 10 ans d'expulsion de Suisse.
L'imam
s'est défendu en disant qu'il n'avait fait que citer les textes religieux sans
appeler lui-même à la violence. Il a effectivement cité un Hadith où Mahomet
affirme que les musulmans se tenant éloignés des mosquées doivent être brûlés
dans leurs maisons : "Mahomet a dit : (Je jure) par
(Allah), celui qui détient mon âme dans Sa Main, j'étais sur le point d'ordonner
de m’apporter du bois coupé, ensuite de donner l’ordre à quelqu'un de prononcer
l'appel à la prière et à un autre de présider la prière. Puis je me rendrai chez
ces hommes qui ne se sont pas présentés (à la mosquée) pour la prière collective
(et obligatoire du vendredi), et je brûlerai sur eux leurs maisons".
Les
autorités judiciaires ont appliqué la loi. Elles ont eu parfaitement raison de
le faire. Mais un problème majeur persiste : qui était réellement coupable ?
L'imam qui récitait le Coran et les Hadiths ? Ou les textes sacrés qui incitent
à la violence et au meurtre ? La question fut résolue en condamnant l'imam.
C'était effectivement plus facile d'agir ainsi que de remettre en question les
textes fondateurs de l'islam, deuxième religion en Suisse ! Ceci d'autant plus
que le Coran se définit lui-même comme étant la Parole incréée, éternelle,
inaltérable et explicite d'Allah.
Une
autre question se pose. Si cette condamnation semble dire qu'un imam n'a pas le
droit de réciter en public des textes sacrés de l'islam qui incitent à la haine
et la violence, pourquoi nos autorités ne condamnent-elles pas l'enseignement de
ces textes haineux aux enfants ? Rappelons que le Coran, dans son entier, est
enseigné aux enfants partout dans le monde. Ceux-ci doivent non seulement
l'apprendre par cœur mais également savoir le réciter collectivement. Il leur
est donc difficile de ne pas en être imprégnés et influencés par leur message.
Le
Hadith mentionné plus haut menaçait les musulmans qui ne fréquentaient pas la
mosquée. C'est une violence envers les musulmans peu pratiquants. Sont-ils les
seuls à être ainsi menacés ? Que nous apprennent les textes fondamentaux de
l'islam au sujet de la violence ?
Les
trois documents présentés ci-dessous parlent de violence, sous des angles
différents :
1)
"Incitation à la haine et à la violence contre les Juifs, les chrétiens et les
mécréants".
2)
"Discrimination de la femme dans le Coran et la Sunna".
3)
"Rapport entre les textes fondateurs de l'islam et la radicalisation de certains
musulmans".
Le
premier document parle de la violence exercée à l'encontre de tous les non
musulmans, et tout particulièrement les Juifs et les chrétiens.Le
deuxième document décrit la violence exercée d'une manière ou d'une autre envers
les femmes dans l'islam. Une violence qui est contraire aux Droits de l'homme.Le
troisième document montre que la violence exercée par des musulmans est
intimement liée à leur endoctrinement par le Coran.
Le
Coran et l’islam prescrivent de ne pas aimer les chrétiens, les Juifs ou les
païens polythéistes, ceci au seul motif de leur foi religieuse. Il faut les
combattre, les conquérir et les soumettre. La guerre et la haine qui sont
prescrites continuent d’être enseignées dans tous les instituts musulmans et
toutes les écoles coraniques d’Europe.
Les
chrétiens, les Juifs et les mécréants en général sont déshumanisés et traités de
souillures ; ils sont pires que les animaux. En plus de cette impureté
intrinsèque, ils sont décrits comme remplis de mauvais sentiments envers Allah
et les musulmans. En conséquence, le Coran interdit aux musulmans de les prendre
pour amis sincères ou proches et leur ordonne de les détester. À ces incitations
à la haine, s’ajoute l’incitation au meurtre et à la violence. Le Coran prescrit
explicitement la violence contre les chrétiens et les Juifs, non pas parce
qu’ils auraient commis une agression contre les musulmans, mais uniquement en
raison de leur foi religieuse : c’est la définition même du racisme. Cette
incitation à la haine et à la violence est contraire à la
Convention
internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale.
Cette
convention prescrit
le respect universel et
effectif des Droits de l'homme et des libertés fondamentales pour tous, sans
distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, et le droit à la liberté
de pensée, de conscience et de religion (Article 5, VII). Ces principes
sont confirmés dans les lois et les principes qui régissent le "vivre ensemble"
en Suisse. L’Annexe 1 détaille les prescriptions de la Commission Fédérale
contre le Racisme ainsi que les conditions que met le Canton de Vaud pour la
reconnaissance des communautés religieuses. Les autorités suisses rappellent
l’interdiction de toute forme de discrimination contraire aux Droits de l’homme
et aux libertés fondamentales, ainsi que la propagation de toute doctrine visant
à rabaisser ou à dénigrer une autre croyance ou les personnes qui se
reconnaissent dans celle-ci.
Malheureusement, l’islam, en tant que doctrine, ne respecte pas ces principes
fondamentaux. Les prescriptions coraniques et les Hadiths de Mahomet sont en
opposition frontale avec les principes d’égalité et de fraternité. En toute
impunité, ils sont enseignés aux musulmans depuis leur plus tendre enfance,
mémorisés et récités en tant que Parole éternelle d'Allah.Examinons les problèmes posés au "vivre ensemble" par les prescriptions
instaurées contre les chrétiens, les Juifs et les mécréants. Analysons ces
prescriptions musulmanes telles qu’elles sont établies dans le Coran.
Le
Coran commence par préciser que les musulmans constituent la meilleure de toutes
les communautés qui existent et que la majorité des chrétiens et des Juifs sont
des pervers :
(S3,
V110) : « Vous les musulmans, vous
êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes,
vous ordonnez le convenable, vous interdisez le blâmable et croyez en Allah. Si
les chrétiens et les Juifs qui ont déjà reçu l’Écriture
(La Torah, les Psaumes et l’Évangile)
avaient la foi (en l’islam), ce serait meilleur pour eux. Il y en a qui
ont la foi (ceux qui reconnaissent Mahomet et se convertissent à l’islam),
mais la plupart d'entre eux sont des
pervers
(parce qu’ils refusent de se convertir à l’islam) ».
Le Coran confirme aux Juifs,
traités de singes et de cochons, leur sort détestable et la pire des
rétributions qu’ils auront auprès d’Allah :
(S5,
V60) : « Ceux qu'Allah a maudit, ceux qui ont encouru sa colère, et ceux dont
Il a fait des singes, des cochons. Ceux-là ont la pire des places et sont
les plus égarés du chemin droit. »
Les
Juifs et les chrétiens (qui rendent un culte au Père, au Fils et au Saint
Esprit) sont considérés comme des associateurs :
(S9, V31) : « Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines, ainsi que le
Christ, fils de Marie, comme Seigneurs en dehors d'Allah, alors qu'on ne leur a
commandé que d'adorer un Dieu unique. Pas de divinité à part Lui ! Gloire à Lui
! Il est au-dessus de ce qu'ils
(Lui) associent. »
Parce qu'ils sont associateurs,
les
chrétiens et les Juifs sont considérés comme les pires créatures :
(S98, V6) :
« Les infidèles parmi les
chrétiens et les Juifs qui ont reçu les Écritures
(Torah, Psaumes et
Évangile), ainsi que ceux qui parmi eux
associent à Allah d’autres divinités (comme Jésus, le Fils de Dieu et le
Saint Esprit) iront au feu de l'Enfer,
pour y demeurer éternellement.
De toute
la création, ce sont eux les pires des créatures. »
Le Coran justifie l’anéantissement des chrétiens parce qu'ils affirment que
Jésus est le Fils de Dieu :
(S9, V30) : «
Les chrétiens disent : “Le Christ est fils de Dieu”. Telle est leur parole
provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux.
Qu'Allah les anéantisse
! Comment osent-ils s'écarter
(de la vérité)
? »
Le Coran
prononce la malédiction contre les chrétiens, parce qu’il les accuse d’avoir
trahi leur engagement envers Dieu :
(S5, V14) :
« Et
de ceux qui disent : “Nous sommes chrétiens”, Allah a pris leur engagement. Mais
ils ont oublié une partie de ce qui leur a été rappelé. Allah a donc suscité
entre eux l'inimitié et la haine jusqu'au Jour du Jugement Dernier.
»
Les
chrétiens comme les autres mécréants ne sont que
souillures :
(S9, V28) : « Ô vous
(musulmans) qui croyez !
(Sachez que) les associateurs (les mécréants,
les juifs ou les chrétiens qui associent le Père, le Fils et le Saint-Esprit) ne
sont que souillures. »
Arabie saoudite : interdiction faites aux mécréants impurs d’approcher la
Mosquée sacrée.
Cette définition des infidéles comme impuretés ou souillures, est soulignée par
la révélation coranique qui « ajoute une souillure à leur souillure, et ils
meurent dans la mécréance. »
(S9, V125) Le
Coran prononce la malédiction éternelle envers tous les infidèles :
(S33, V64-65) : « Allah a maudit les infidèles et leur a préparé une
fournaise pour qu'ils y demeurent éternellement, sans trouver ni alliés ni
secoureur. »
(S2,
V161) : « Ceux qui ne croient pas et meurent mécréants recevront la
malédiction d'Allah, des anges et de tous les hommes. »
Les infidèles sont déshumanisés Les
infidèles dans leur ensemble sont qualifiés de pires animaux :
(S8, V55) : « Les pires bêtes, auprès d'Allah, sont ceux qui
ont été mécréants et qui refusent toujours de croire
(en Allah et en Mahomet). »
Le mécréant qui refuse l’islam est considéré comme un chien :
(S7, V176) : « (L’infidèle)
est semblable à un chien qui halète si tu l'attaques, et qui halète aussi
si tu le laisses. Tel est l'exemple des gens qui traitent de mensonges nos
signes. »
(S7, V176-177) :
« (Les
mécréants) ont des cœurs, mais ne comprennent pas. Ils ont des yeux, mais ne
voient pas. Ils ont des oreilles, mais n'entendent pas. Ceux-là sont comme les
bestiaux, même plus égarés encore. »
(S25, V44) : «
Pensez-vous que la plupart des infidèles entendent ou
comprennent ? Ils ne sont en vérité comparables qu'à des
bestiaux. Ou
plutôt, ils sont plus égarés encore du sentier. »
(S47,
V12) : «…Et ceux qui refusent de croire en l’islam vivent et mangent comme
mangent les bestiaux ; et le feu sera leur lieu de séjour. »
Allah précise qu’il n’aime
pas les mécréants :
(S3, V32) : «
Obéissez à Allah et au Messager. Et si vous tournez le
dos, alors Allah n'aime pas les infidèles. »
(S30, V45) : « (Allah)
récompense par sa grâce ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres. En
vérité,
Il n'aime pas les infidèles
».
En revanche, Allah aime ceux qui combattent pour tuer dans son chemin :
(S61, V4) : «
Allah aime ceux
qui combattent pour tuer dans son chemin en rang serré, pareils à une muraille
renforcée ».
Allah informe
les musulmans que les mécréants sont remplis de mauvais sentiments envers eux.
En effet, les Juifs et les chrétiens n’ont qu’un seul but : détourner le
musulman de sa religion :
(S2, V120) : «
Ni les Juifs, ni les chrétiens ne seront jamais satisfaits de toi, jusqu'à ce
que tu suives leur religion ... »
Ces mêmes chrétiens et Juifs ne cherchent qu’à obstruer la voie juste et
droite prescrite par Allah dans le Coran :
S3, V99) : «
Ô gens du Livre
(chrétiens et
Juifs), pourquoi obstruez-vous la voie d'Allah à celui qui a la foi, et
pourquoi voulez-vous rendre cette voie tortueuse, alors que vous êtes témoins de
la vérité ! Et Allah n'est pas inattentif à ce que vous faites. »
Ils cherchent à égarer les musulmans :
(S2, V109) : «
Nombre de gens du Livre
(chrétiens et Juifs) aimeraient par
jalousie de leur part, pouvoir vous rendre mécréants après que vous ayez cru. »
(S3, V69) : « Une partie des gens du Livre auraient bien voulu vous égarer.
Or ils n'égarent qu'eux-mêmes, et ils n'en sont pas conscients. »
Allah décrit les mécréants, les chrétiens et les Juifs comme des êtres jaloux
qui ne veulent que le mal pour le musulman. Le Coran les considère comme les
pires ennemis des musulmans parce qu’ils sont fondamentalement pervers et
remplis de haine envers les fidèles d’Allah :
(S5, V82) : «
Tu trouveras certainement que les Juifs et ceux qui
associent d’autres divinités au seul Allah
(les chrétiens) sont
les ennemis
les plus acharnés des croyants. » (S2,
V105) : « Ni les mécréants parmi les gens du Livre, ni ceux qui associent
d’autres divinités au seul Allah, n'aiment qu'on fasse descendre sur vous un
bienfait de la part de votre Seigneur, alors qu'Allah réserve à qui Il veut sa
Miséricorde. Et c'est Allah le Détenteur de l'abondante grâce. »
(S3, V118-120) : «
Ô croyants, ne prenez pas de confidents en dehors de
vous-mêmes : les infidèles ne failliront pas à vous bouleverser. Ils
souhaiteraient que vous soyez en difficulté. La haine certes s'est manifestée
dans leurs bouches, mais ce que leurs poitrines cachent est encore plus énorme.
Vous,
(Musulmans) vous les
aimez, alors qu'ils ne vous aiment pas… »
(S2, V99) : « Et très certainement Nous avons fait descendre vers toi des
signes évidents
(les versets du
Coran). Et seuls les
pervers n'y croient pas. »
En conséquence, le Coran ordonne aux musulmans de ne pas prendre pour amis
sincères, confidents ou alliés proches, les chrétiens et les Juifs qui sont
désignés d’une manière explicite :
(S5, V51) : « Ô croyants
(musulmans) ! Ne prenez pas pour amis sincères
(proches ou confidents)
les
Juifs et les chrétiens ;
ils sont amis les uns des autres. Et celui d'entre vous qui les prend pour
alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes. »
Le Coran instaure la haine et l’inimité entre les musulmans et l’ensemble des
mécréants :
(S60, V4) :
(Adressez-vous ainsi
aux infidèles) : « Nous vous désavouons, vous et ce que vous adorez en dehors
d'Allah. Nous vous renions. Entre vous et nous, l'inimitié et la haine sont à
jamais déclarées jusqu'à ce que vous croyiez en Allah, seul. »
Au sujet de ses ennemis qui refusent l’islam comme religion, Allah prescrit :
(S60, V1) : « Ô vous
(musulmans) qui avez cru ! Ne prenez pas pour proches
(ou amis) mon
ennemi et le vôtre, leur offrant l'amitié, alors qu'ils ont nié ce qui vous est
parvenu de la vérité. »
(S8,
V73) : « Et ceux qui n'ont pas cru sont alliés les uns des autres. Si vous
n'agissez pas ainsi
(en rompant
les liens avec les infidèles), il y aura discorde et grand désordre sur
Terre. »
(S9, V23) : « Ô vous les croyants ! Ne prenez pas pour alliés
(ou amis),
vos pères et vos frères
s'ils préfèrent l’incroyance à la foi. Et quiconque parmi vous les prend pour
alliés... ceux-là sont les injustes. »
(S58, V22) : « Tu n'en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Allah et
au Jour dernier, qui prennent pour amis ceux qui s'opposent à Allah et à Son
Messager, fussent-ils leurs pères, leur fils, leurs frères ou les gens de leur
tribu. »
Le musulman doit utiliser la Taqiyat
quand il vit dans un pays où l'islam ne gouverne pas Le
Coran demande au musulman de détester les non-musulmans. Mais comment le
musulman doit-il se comporter dans un pays où l'islam ne gouverne pas ? Le Coran
lui donne une solution : la taqiyat,
ou l'art de la dissimulation.Ce
précepte de la dissimulation, du mensonge et de la traitrise, est autorisé pour
deux raisons principales : 1) la sécurité personnelle et 2) la nécessité de
faire progresser l'islam.
(S3, V28) : « Que les croyants ne
prennent pas pour alliés ou amis des infidèles, au lieu de croyants. Quiconque
le fait contredit la religion d'Allah, à moins que vous ne cherchiez à vous
protéger d'eux par la Taqiyat
(mensonge légal). Allah vous met en garde
à l'égard de Lui-même. »
De manière unanime, les exégètes musulmans (Ibn Khathir, Tabari, Qurtubi …)
expliquent ainsi la signification de ce verset : celui qui prend comme amis les
infidèles sera rejeté par Allah. Il y a une exception importante : "les
croyants qui craignent pour leur sécurité quand ils vivent dans des pays
mécréants. Dans ce cas, ces croyants sont autorisés à utiliser la
Taqiyah,
en montrant l’amitié aux mécréants par la langue, mais jamais par le cœur".
Dans son recueil des Hadiths de Mahomet, qui fait autorité dans l’ensemble de
l’islam sunnite (Bukhari : L’authentique, Livre 78 : la politesse et des
bonnes manières, Hadith 82) rapporte ceci :
« Nous sourions en face,
mais nos cœurs les maudissent. »
Dans ce même recueil,
Bukhari rapporte cette prescription de Mahomet : « La guerre est traitrise »
(Livre 56 : Le Djihad et le combat dans
le chemin d’Allha, Hadith 157). Il précise également que : « La Taqiyat ou
mensonge légal, est autorisée jusqu'au Jour du Jugement dernier (Livre
de la coercition) ».
Le Coran ne se contente pas
de mépriser les Juifs et les chrétiens, il ordonne de les combattre jusqu'à ce
qu'ils acceptent la domination islamique, après s'être humiliés.L’islam
attaque les chrétiens, les Juifs et les pratiquants d'autres religions, au seul
motif qu’ils ne reconnaissent pas qu'Allah est le seul Dieu et que Mahomet est
son Prophète, et qu’ils n’appliquent pas les prescriptions de l’islam.
Ceux-ci n’ont le
choix qu’entre la conversion à l’islam ou la mort.
(S9, V5) :
« …
Tuez ceux qui associent d’autres
divinités au seul Allah
(les chrétiens)
où que vous les trouviez.
Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils
se repentent (en se convertissant à l’islam), accomplissent
la Salat
(la prière musulmane)
et acquittent la Zakat (l’impôt musulman),
alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.
»
(S9, V14) :
« Combattez-les. Allah, par vos mains,
leurs infligera le supplice, les couvrira d'ignominie, vous donnera la victoire
sur eux et guérira les poitrines d'un peuple croyant
(de la haine qu’ils
ont envers les infidèles). » Allah
ordonne à ses fidèles de combattre les mécréants où qu’ils se trouvent : (S9,
V123) : « Ô vous qui croyez !
Combattez ceux des mécréants qui sont près
de vous ;
et qu'ils trouvent de la
dureté en vous.
Et sachez qu'Allah est avec les pieux. »
Le Coran précise le but du combat et de la guerre contre l’ensemble des
mécréants :
(S8, V39) : « Et
combattez les infidèles jusqu'à ce qu'il ne subsiste plus d'association
(d’autres divinités au seul Allah), et que la religion appartienne entièrement à
Allah. »
Cette violence est justifiée ainsi dans le Coran :
(S2, V191) : «
L'association d’autres divinités au seul
Allah, est plus grave que le meurtre. »
Dans cette guerre déclarée à l’ensemble de l’humanité, Allah ordonne à ses
fidèles de ne pas demander la paix quand ils sont les plus forts :
(S47, V35) : « Ne faiblissez donc pas et
n'appelez pas à la paix alors que vous
êtes les plus hauts, Allah est avec vous et Il ne vous frustrera jamais
(du mérite) de vos œuvres. »
Qu’en est-il du sort des chrétiens et des juifs, qui ont reçu l’Écriture (la
Thora, les Psaumes et l’Évangile). L’islam affirme qu’ils ont falsifié
l’écriture qu’ils ont reçu. Ils ont déformé la Parole de Dieu et trahi les
Prophètes qui auraient annoncé la venue de Mahomet.
En conséquence, les chrétiens et les Juifs doivent accepter la domination
musulmane et la colonisation de leur pays ainsi que leur statut d’êtres humains
inférieurs devant les maîtres musulmans. Ce statut d'infériorité est appelé " la
dhimmitude" est prescrit dans ce
verset :
(S9, V29) : «
Combattez
ceux qui ne croient ni
en Allah ni au Jour dernier, qui n'interdisent pas ce qu'Allah et Son messager
(Mahomet) ont interdit et qui ne
professent pas la religion de la vérité (l’islam),
parmi les chrétiens et les Juifs qui ont reçu les Écritures
(c’est-à-dire la
Torah, les Psaumes et l’Évangile),
jusqu'à ce qu'ils versent la capitation de leurs propres mains, après avoir
accepté l’humiliation. » Ce
verset justifie l’invasion et la colonisation des pays chrétiens, telle qu’elle
a été déclenchée par Mahomet et poursuivie par ses disciples et successeurs, les
Califes Abu Bakr, Omar et Uthman.
Cette politique de conquête
a été poursuivie jusqu’au 20e siècle par le Califat musulman. À titre
d’exemple, on peut citer la conquête par les armées musulmanes du Moyen-Orient
(Palestine, Syrie, Mésopotamie), de l’Egypte, de l’Afrique du Nord ou de
l’Espagne au 8e siècle. Tous ces pays étaient majoritairement
chrétiens. On rappellera également la colonisation de la Grèce et des Balkans
ainsi que le siège de Vienne par le Califat ottoman entre le 15e et
le 19e siècle. Le
Coran ordonne que l’islam soit la religion qui triomphe sur toutes les autres
religions :
(S9, V32) : «
Les infidèles veulent éteindre avec leurs bouches la lumière d'Allah, alors
qu'Allah veut faire briller Sa lumière, quelque répulsion qu'en aient les
mécréants. »
(S9, V33) : «
C'est Allah qui a envoyé Son messager Mahomet avec la bonne direction et
l’islam, la religion de la vérité, afin qu'elle triomphe sur toutes les autres
religions. »
Allah ordonne à Mahomet d’annoncer aux mécréants leur défaite totale :
(S3, V12) : « Dis à ceux qui
ne croient pas : « Vous serez vaincus bientôt ; et vous serez rassemblés
vers l'Enfer. Et quel mauvais endroit pour se reposer ! »
Deux
versets sont importants pour mieux comprendre ce qu'est réellement le combat :
La
prescription du combat figure dans la Sourate 2. Le terme utilisé,
Qital, signifie le combat pour
tuer et la possibilité pour celui qui combat de se faire tuer. Sur ce point, il
n’existe aucun doute. Il y a consensus chez tous les savants musulmans, quelle
que soit leur tendance :
(S2,
V216) : « Le
combat vous a été prescrit alors
qu'il vous est désagréable. Or, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une
chose alors qu'elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose
alors qu'elle vous est mauvaise. C'est Allah qui sait, alors que vous ne savez
pas. »
Dans ce
verset, Allah prescrit le combat de la même manière qu'il prescrit ailleurs le
jeûne du Ramadhan. Il n’y a aucun doute possible : on ne peut pas dire que le
jeûne du Ramadhan est prescrit en tout temps et en tout lieu, alors que le
combat ne serait prescrit que dans un contexte limité dans le temps et dans
l’espace.
On
soulignera cet élément très important : le verset qui prescrit le combat se
termine ainsi : « Allah sait et vous ne
savez pas ». C'est clair ! Allah commande au musulman de ne pas se poser de
question. Seul Allah possède la connaissance, et le croyant ne peut savoir ce
qui justifie la prescription du combat.
Le
second verset concerne le cadre de la prescription du combat.
(S9,
V111) : « Certes, Allah a acheté des
croyants, leurs âmes et leurs biens ; en contrepartie, Il leur donne le Paradis.
Ils doivent combattre dans le sentier
d'Allah : ils tuent et ils se font tuer. C'est une promesse authentique
qu'Il a prise sur Lui-même dans la Thora, l'Évangile et le Coran. Et qui est
plus fidèle qu'Allah à son Pacte
(ou engagement)
? Réjouissez-vous donc de l'échange que
vous avez fait : Et c'est là une réussite suprême
(un très grand succès)
pour vous. »
Examinons ce verset en détail. Allah achète au croyant son âme. Cette âme est le
don le plus précieux que l’être humain ait reçu. Allah demande au croyant de lui
vendre non seulement son âme, mais aussi les biens qu'il possède, fruits de son
travail. En contrepartie, Allah promet au croyant l’accès garanti au Paradis.
Allah
précise au croyant qu'en vendant son âme et ses biens, celui-ci s'engage ainsi à
combattre dans le chemin d’Allah. Et pour qu’il n’y ait aucun doute sur la
nature de ce combat, Allah précise au croyant qu’il doit tuer et accepter aussi
de se faire tuer. C’est explicite et aucun doute ne peut être émis sur cette
prescription. C’est la Parole d’Allah, et quiconque déforme cette Parole se
désavoue lui-même.
Et pour
souligner l’importance de cette prescription, Allah précise que ces paroles sont
prononcées dans le cadre d’une promesse pour laquelle Il s’engage lui-même. Les
termes utilisés sont d’une très grande force : « la promesse qu’Il a prise sur
lui-même en vérité » ! Le verset affirme que cette promesse a été faite dans ce
que l’islam considère comme les trois livres révélés : la Torah, l’Évangile et
le Coran. Ainsi, cette promesse est éternelle. Allah s’est engagé par cette
promesse avant la création du monde, puisque le Coran est considéré dans l’islam
comme la « Parole incréée, explicite, éternelle et inaltérable d'Allah ».
La
suite du verset est d’une importance capitale, puisqu’elle pose la question
suivante : « Qui est plus fidèle qu’Allah
à son pacte ou engagement ? » Il s’agit donc d’un
pacte entre le Dieu de l’islam et ses
fidèles.
La fin
du verset demande aux croyants de se réjouir de ce contrat qu’ils ont établi
avec Allah. Ce pacte constitue la réussite suprême.
On peut
constater que les commandements du combat dans le Coran ne sont pas liés à un
contexte limité dans le temps et l’espace. Ils
sont éternels. Ils sont valables en
tout lieu et en tout temps, puisqu’il s’agit d’un pacte et d’une promesse
d’Allah. De plus, ce verset a une importance capitale.
C’est le seul endroit du Coran où Allah
garantit à celui qui meurt dans le Jihad l’entrée au Paradis, sans jugement, ni
épreuve du tombeau. Même le Prophète Mahomet lui-même n’avait pas reçu
cette garantie et demandait à son entourage de prier pour lui.
Aucun
théologien musulman ne peut affirmer qu’Allah a rompu son pacte et trahi sa
promesse. Cela constituerait un très grand péché envers Allah, un acte très
grave qui relève du blasphème et de l’apostasie.
Le
Coran ordonne à tous les musulmans de ne dire que la vérité sur Allah. Et ce
même Coran affirme qu’Allah ne trahit jamais sa promesse.
Mahomet, à travers ses paroles (Hadiths), explique la manière dont il faut
interpréter les versets du Coran qui ordonnent la guerre contre les infidèles au
seul motif de leur croyance religieuse.Parmi
les nombreuses paroles de Mahomet, on retiendra deux Hadiths très importants :
« On (Allah) m’a accordé la victoire par la terreur que j’inspire à une
distance d’un mois de marche. On (Allah) m’a donné les clés des trésors de la
Terre et on les a mis entre mes mains. »
(Recueil de Sahihe Al Boukhari : Livre du Jihad, Hadith numéro 122)
« Il
m'a été ordonné de combattre les gens jusqu'à ce qu'ils déclarent qu'il n'y a
d'autres divinités qu'Allah et que Muhammad est Son Messager, qu'ils
accomplissent la prière et s'acquittent de la Zakât (aumône obligatoire). S'ils
s'y conforment, ils préserveront de moi leur vie et leurs biens, sauf infraction
punie par l'Islam. Il appartient ensuite à Allah de les juger. »
(Recueil
de Sahihe Al Boukhari : Livre de la foi, Hadith numéro 17)
Mahomet
affirmait avec fierté :
« Par
celui qui détient mon âme entre ses mains !
Je ne suis venu à vous qu’avec
l’égorgement ! Et il a fait le signe de la main sous la gorge. »
(Sirat d’Ibn Ishaq et Ibn Hisham)
Ces
paroles de Mahomet montrent que le précepte du Jihad est basé sur la terreur. Il
faut non seulement combattre les infidèles, mais il est nécessaire d’inspirer la
terreur dans le but d’annihiler toute résistance, conformément à ce verset du
Coran :
(S8,
V60) : « Et préparez contre eux tout ce que vous pouvez comme force et comme
cavalerie équipée, afin de
terroriser
l'ennemi d'Allah et le vôtre, et
d'autres encore que vous ne connaissiez pas en dehors de ceux-ci mais qu'Allah
connaît. Et tout ce que vous dépensez dans le sentier d'Allah vous sera
remboursé pleinement et vous ne serez point lésés. » Mahomet
représente le modèle parfait que tout musulman se doit d’imiter jusqu’au Jour du
Jugement dernier :
(S33,
V21) : « En
effet, vous avez dans le Prophète
(Mahomet)
un excellent modèle, pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier et
invoque Allah fréquemment. »
Il
paraît très important de mener un débat d’idées sur les préceptes de violence et
de haine raciste dans le Coran et la Sunna de Mahomet. Il est nécessaire que
nous aboutissions à une attitude commune dans notre analyse des textes
fondateurs de l’islam.
Dans ce
chapitre, nous n'avons aucunement l'intention de dénigrer les musulmans en tant
que croyants et en tant que fidèles d’une religion. Nous voulons uniquement
relever que certains préceptes du Coran et de la Sunna instaurent des
discriminations dont sont victimes des millions de femmes et d’enfants. Ces
préceptes sont mis en œuvre par des États qui sont membres de l’ONU et du
Conseil des Droits de l’Homme.
Nous
voulons être solidaires avec ces millions de victimes et refusons que ces
discriminations soient pratiquées en Suisse et dans le reste de l’Europe. Nous
voulons en préserver nos enfants et nos petits-enfants.
Nous
sommes réjouis des fruits portés par
le
combat courageux mené par les femmes en Tunisie. Par un combat d’idées et
d’une manière entièrement pacifique, elles ont demandé l’abrogation de certaines
lois basées sur les prescriptions du Coran et de la Sunna. Saïda Keller Messahli
a participé à cette lutte pour l’émancipation et l’égalité entre les hommes et
les femmes. Ces tunisiennes nous ont montré la voie, et leur lutte a donné des
résultats concrets. La Tunisie est le seul pays musulman à avoir abrogé des lois
basées sur les prescriptions de l’islam :
1.
La
polygamie est interdite.
2.
Les
discriminations qui touchaient les enfants adoptifs sont abrogées. L’adoption
plénière est légalisée, malgré sa stricte interdiction par l’islam. Ainsi, la
Tunisie est le seul pays musulman où l’enfant adoptif dispose des mêmes droits
que les autres enfants.
3.
L’interdiction faite à la femme musulmane d’épouser un non musulman a été
abrogée.
4.
Le
gouvernement tunisien est en train d’établir une stricte égalité entre les
hommes et les femmes dans le domaine de l’héritage.
Cela
démontre que le fait de remettre en cause les préceptes du Coran et de la Sunna
ne constitue en aucun cas une attitude islamophobe ou raciste envers les
musulmans. Que dit
le Coran au sujet de la femme ?
Le
Coran affirme clairement que les hommes ont reçu le privilège d’avoir autorité
sur les femmes. Ils ont même le droit de les frapper, au seul motif de craindre
une désobéissance de leur part :
(S4, V34) : « Les hommes ont la prééminence ou l’autorité sur les femmes à
cause des privilèges par lesquels Allah a favorisé ceux-là (les
hommes) sur celles-ci
et parce que les hommes emploient leurs
biens pour doter les femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et
soumises ; elles conservent pendant l’absence de leurs maris ce qu’Allah a
ordonné de conserver. Vous réprimanderez celles dont vous aurez à craindre la
désobéissance et vous les reléguerez dans des lits à part et
vous les
frapperez. »
Pour
mieux comprendre la signification de ces versets, il faut lire les explications
des exégèses qui font autorité, comme Tabari ou Ibn Kathir dans son Tafsir du
verset 34 de la Sourate 4 :« De par sa création et en vertu de la préférence que Dieu lui a accordée,
l’homme a l’autorité sur la femme, il est son maître qui la gouverne et la
corrige quand il le faut. Jouissant de cette suprématie, la prophétie a été
toujours le privilège des hommes à qui aussi ont été confiées les rênes du
pouvoir. Le Prophète -qu’Allah le bénisse et le salue- a dit à ce propos : " Un
peuple ne saurait prospérer s ’il est gouverné par une femme "
».
Ces exégètes racontent les circonstances de la révélation du verset qui ordonne
à l’homme de battre sa femme en cas de désobéissance :« Une femme battue par son mari vint se plaindre auprès du Prophète, accusant
son époux de l’avoir frappée et laissé des traces sur son visage par la
brutalité des coups. L’Envoyé de Dieu voulut punir le mari brutal. Mais Allah
révéla ce verset (ci-dessus). Le Prophète reconnut qu’il voulait rendre justice,
mais Allah en a décidé autrement. La pauvre femme fut renvoyée et la loi d’Allah
reste valable encore aujourd’hui.
»Ainsi,
l’homme a le devoir de frapper la femme récalcitrante dans le but « louable » de
la corriger, de l’éduquer et de la ramener dans le droit chemin. L’islam part de
l’idée que la femme a une tendance à s’écarter du droit chemin. En conséquence,
elle occupe un rang inférieur à celui de l’homme :
(S2, V228) : « Les femmes ont des droits équivalents à leurs obligations, et
conformément à l’usage. Les hommes ont cependant une prééminence sur elles
(les hommes occupent des degrés supérieurs dans l’échelle sociale). » Il n’y
a pas le moindre doute : le Coran affirme d’une manière claire et explicite que
dans l’échelle sociale les hommes occupent un degré supérieur à celui des
femmes.
Le
verset suivant instaure la légalité de la polygamie. L’expression « parmi
les femmes qui vous plaisent » privilégie le fait que le mariage est
davantage un contrat que l’homme peut établir avec des femmes qui lui plaisent
qu'une union basée sur l’amour entre un homme et une femme.
(S4, V3) : « Et si vous craignez de
n'être pas justes envers les orphelins,
il est permis d'épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous
plaisent, mais, si vous craignez de n'être pas justes avec celles-ci,
alors une seule, ou des esclaves
(achetées
ou captives de guerres reçues dans le cadre du butin) que vous possédez.
Cela afin de ne pas faire d'injustice et de ne pas aggraver votre charge de
famille. »
Il est
important de comprendre que la limitation à quatre femmes signifie : quatre
femmes en même temps. Si l’homme désirait une autre femme, il pouvait répudier
une de ses quatre femmes, pour épouser une autre. Il est aussi important de
comprendre, qu’en plus des quatre épouses légitimes, l’homme avait le droit de
prendre un nombre illimité de concubines, parmi ses esclaves. Ce précepte
légitime les centaines d’esclaves sexuelles qui peuplaient les fameux harems
musulmans.Ainsi,
l’homme avait droit à un nombre illimité de femmes, légitimes ou concubines,
alors que la femme devait faire preuve d’une fidélité totale envers son mari.
Toute aventure extraconjugale était punie par la lapidation.
Le
verset suivant montre qu'il est légitime d’épouser des
fillettes prépubères :
(S65,
V4-5) : « Si vous avez des doutes à propos
(de la période d'attente)
de vos
femmes qui n'espèrent plus avoir de règles, leur délai est de trois mois.
De
même pour celles qui n'ont pas encore de règles. Et quant à celles qui sont
enceintes, leur période d'attente se terminera à leur accouchement. Quiconque
craint Allah cependant, Il lui facilite les choses. Tel est le commandement
d'Allah qu'Il a fait descendre vers vous… »
Dans
son Recueil de Hadiths, qui fait autorité dans l’islam, Bukhari (L’authentique,
Livre 67 : le mariage, Hadith 39 : « donner les jeunes enfants en mariage »)
cite ce verset puis raconte que le Prophète s’est marié avec Aïcha quand elle
avait six ans, et qu'il a consommé le mariage quand elle avait neuf ans.
Ce
verset coranique, accompagné du Hadith ci-dessus, explique la tragédie de ces
fillettes prépubères, données en mariage arrangé à des hommes qui pourraient
être leur père ou même leur grand-père.
Même dans des pays réputés appliquer un islam modéré, comme le Maroc et
l’Algérie, la législation accorde aux juges le droit de prononcer le mariage
avec des mineures, sans fixer un âge limite !
C’est
avec ces millions de fillettes contraintes au mariage en terre d’islam que nous
avons un devoir de solidarité. Nous ne pouvons pas accepter qu’en Suisse et en
Europe les mosquées continuent d’enseigner et de relayer les versets et les
Hadiths qui rendent licite le mariage des fillettes prépubères. Et
malheureusement, la presse rapporte que des fillettes qui vivent en Europe sont
ramenées dans leur pays d’origine pour être contraintes au mariage !
Comme
le montre ce verset, l’homme peut répudier une de ses épouses, selon sa bonne
volonté. Il lui suffit de respecter le délai légal pour lui demander de quitter
la maison et de lui rendre les biens qui lui appartenaient.(S65,
V1-2) : « Ô Prophète ! Quand vous répudiez les femmes,
répudiez-les conformément à leur période d'attente prescrite ; et comptez la
période ; et craignez Allah votre Seigneur. Ne les faîtes pas sortir de leurs
maisons, et qu'elles n'en sortent pas, à moins qu'elles n'aient commis une
turpitude prouvée. Telles sont les lois d'Allah…Puis quand elles atteignent le
terme prescrit, retenez-les de façon convenable, ou séparez-vous d'elles de
façon convenable ; et prenez deux hommes intègres parmi vous comme témoins…»Voici
encore un autre exemple de l’inégalité que l’islam établit entre l’homme et la
femme.
En vue
du mariage, la femme doit obéir à des règles et des conditions sans lesquelles
celui-ci ne serait pas valide. Parmi celles-ci figurent la présence du Walî
(tuteur) et de deux témoins musulmans ainsi que la demande de mariage et
l’acceptation. Si ces règles ne sont respectées, le mariage n'est pas valide :
(S4,
V25) : « …Et épousez-les avec l'autorisation de leurs maîtres (Walî)
et donnez-leur une dot (mahr) convenable… »
Ce
principe fait de la femme une mineure à vie, jusqu’à ce qu’elle soit répudiée ou
veuve, puisque la femme qui n’a pas été répudiée ou qui n’est pas veuve, ne peut
se marier et choisir son époux en toute liberté. Le
précepte coranique qui impose l’obligation d'un tuteur masculin pour valider le
mariage de la femme est confirmé par les paroles de Mahomet :
« La
femme ne peut pas se marier elle-même
(sans
tuteur). Seule la débauchée se marie elle-même
(sans tuteur) » (Sunan
Ibn Majah - Livre 9 : le mariage, Hadith 1956).L’islam
établit une supériorité évidente de l’homme sur la femme. L’homme peut se marier
en toute liberté, alors que la femme ne peut le faire sans un tuteur masculin.
Le fait
d’avoir un enfant en dehors du mariage met la mère et l’enfant dans une
situation dramatique. En premier lieu, la mère célibataire doit subir le
châtiment de la flagellation, qui est pratiqué encore aujourd’hui dans de
nombreux pays musulmans, à commencer par l’Iran chiite et l’Arabie sunnite. Le
châtiment est prescrit par le Coran dans la Sourate « La Lumière » :
(S24,
V1-2) : « Voici une Sourate que Nous
avons fait descendre et que Nous avons imposée, et Nous y avons fait descendre
des versets explicites afin que vous vous souveniez.
La fornicatrice
(la
débauchée) et le fornicateur
(le débauché), fouettez-les
chacun de cent coups de fouet. Et ne soyez point pris de pitié pour
eux dans l’exécution de la loi d’Allah - si vous croyez en Allah et au Jour
dernier. Et qu’un groupe de croyants assiste à leur punition. »
Les
conséquences pour l’enfant sont tout aussi tragiques. Il est très souvent
abandonné dans des institutions et même quand il trouve une famille d’adoption,
il subit la discrimination prescrite dans le Coran : il n’a pas le droit d’avoir
une filiation, de porter le nom de sa famille adoptive et d’être inscrit sur le
Livret de Famille; il est exclu de l’héritage. Ces lois font suite au mariage de
Mahomet avec Zaynab, la femme de son fils adoptif, Zayd. Pour que ce mariage,
ordonné par Allah, puisse avoir lieu, Mahomet renia son fils adoptif. Depuis
lors, l’adoption fut interdite à jamais dans l’islam. Cette interdiction
engendre des situations tragiques pour tous les enfants abandonnés en terre
d’islam.
Le port
du voile résulte de deux versets coraniques :
(S24,
V31) : « Et dis aux croyantes de baisser leur regards, de garder leur
chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît. Et qu’elles
rabattent leur voile sur leur poitrine
…»
(S33,
V59) : « Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des
croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles :
elles en seront plus
vite reconnues et éviteront d’être offensées. »Dans le
premier verset, le Coran utilise le terme arabe « khimar », qui aurait pour
signification un voile qui couvrait la femme. Le verset 59 de la Sourate 33
prescrit aux musulmanes de
« ramener sur elle » le voile (يُدْنِينَ
عَلَيْهِنَّ مِن جَلَـبِيبِهِنَّ
).
Ces
expressions ont amené les Oulémas à imposer aux femmes de voiler leurs cheveux,
même si la chevelure n’est pas explicitement citée dans le Coran.Soulignons la fin du deuxième verset : « elles
en seront plus vite reconnues et éviteront d’être offensées ».
La
signification de ce passage est très claire : les femmes qui portent le voile
seront reconnues comme étant des musulmanes, et elles ne seront pas offensées.
Comme si l’interdiction d’offenser les femmes ne concernait que les musulmanes
portant le voile.
En
résumé, le Coran laisse entendre que la femme, de par sa nature, porte en elle
le risque de détourner l’homme du droit chemin. Son attrait sexuel pousse
l’homme à commettre des choses pouvant aller jusqu’à l’offense ou l’agressivité.
Pour prévenir ces situations, le Coran prescrit à la femme de porter le voile.
Il est
clair que de telles prescriptions sont contraires à la liberté et à
l’émancipation de la femme telle qu’elle est vécue en Occident.
Dans
les années 1960 à 1980, les femmes se sont émancipées de cette obligation de
porter le voile dans une grande partie du monde musulman. Mais la persistance
des préceptes coraniques a engendré un grand retour en arrière : depuis la prise
du pouvoir par Khomeyni en Iran et la multiplication des Fatwas dans les autres
pays, le voile s’est de nouveau imposé, non seulement dans le monde musulman,
mais également en Occident, où il se répand en particulier dans les quartiers à
majorité musulmane.
Cela montre l’importance des textes fondateurs de l’islam, en particulier le
Coran. Pour permettre une véritable émancipation des femmes de l’esprit
patriarcal, il est nécessaire de revoir les textes, en commençant par les
versets du Coran où Allah s’exprime à l’impératif et instaure des prescriptions
valables en tout temps et en tout lieu.
Le
Coran demande de recourir à deux hommes ou à un homme et deux femmes pour
valider un témoignage :
(S2,
V282) : « Faites-en témoigner par
deux témoins d'entre vos hommes ; et à défaut de deux hommes, un homme et
deux femmes d'entre ceux que vous agréez comme témoins, en sorte que
si
l'une d'elles s'égare, l'autre puisse lui rappeler. »
Comment
expliquer ce manque de fiabilité dans le témoignage de la femme ? Les musulmans
se réfèrent au Hadiths de Mahomet pour comprendre comment celui-ci a compris ce
verset.
Les
recueils authentiques de Hadiths, en premier lieu les Sahihes de Bukhari et
Mouslim, affirment que le Prophète considérait les femmes comme « déficientes
en esprit ou en intelligence ». Le Hadith suivant rapporte les paroles qu’a
tenues Mahomet aux femmes musulmanes :
« Ô
assemblée des femmes ! Donnez l'aumône et multipliez les demandes de pardon ;
car j'ai vu que vous représentez la plus grande proportion des habitants de
l'enfer ».
-
« Pourquoi ô Messager d'Allah ? » demandèrent-elles. - Il
répondit : « Vous multipliez les malédictions, vous êtes ingrates envers vos
maris.
Je n'ai pas vu plus déficientes en raison et en religion et plus aptes à
ôter la sagesse à l’homme, que celles d'entre vous ».
-
Elles dirent : « Quelle est la preuve de la déficience de notre religion et de
notre raison, ô Messager d'Allah ? » - Il
répondit : « N'est-ce pas que le témoignage de la femme (dans le Coran) équivaut
à la moitié de celui de l’homme ? »
-
Elles dirent : « Si ». - Il
dit : « C'est la preuve de la déficience de votre raison. Et vous passez des
nuits sans faire la prière et vous ne faites pas le jeûne du Ramadhan (à cause
de vos règles) : ceci est dû à votre déficience en religion. »
(Sahih
Mouslim, Livre de la foi, Hadith 34)
Le
verset suivant considère la femme comme l'ennemi de l'homme.
(S64,
V14) : « Ô vous musulmans croyants, vous avez de vos épouses et de vos
enfants un ennemi. Prenez-y garde donc. Mais si vous
[les]
excusez, si vous passez sur
[leurs] fautes et si vous
[leur] pardonnez, sachez qu'Allah est
Pardonneur, Très Miséricordieux. »
Dans
une vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=X8mJmKjBjYU&feature=youtu.be
On voit
un enfant réciter ce verset devant des dizaines de milliers de musulmans, lors
du Concours national de récitation du Coran à Paris. Cet enfant reçoit les
félicitations d’Amar Lasfar, le président de l’Union des Organisations
Islamiques de France (UOIF).Dans
son Recueil authentique, Bukhari cite ce verset et le fait suivre par ces
paroles de Mahomet :
« Le
mal réside dans la femme, la maison et le cheval
». (Bukhari : Livre
du mariage, Hadith 17)Le
Prophète, en disant que le mal réside dans la femme, la maison et le cheval,
fait de la femme la responsable du mal, puisque la maison et le cheval ne sont
pas conscients du mal qui réside en eux. Seule la femme a ce pouvoir d’abriter
le mal en toute conscience.Pour
appuyer son explication, l’islam cite le verset du Coran qui précise que la ruse
des femmes est supérieure à celle de Satan :
(S12,
V28) : « … C'est bien de votre ruse de femmes ! Vos ruses sont vraiment
énormes ! »
Alors
que les ruses des femmes sont énormes, celles du démon sont faibles :
(S4,
V76) : « Les croyants combattent dans le sentier d'Allah, et ceux qui ne
croient pas combattent dans le sentier du Démon. Eh bien, combattez les alliés
du Diable, car la ruse du Diable est certes faible ».
Suite à
ce mal qui réside en elles, Mahomet affirme que les femmes représentent la
majorité des occupants de l’Enfer :
«
J’ai vu l’enfer, et j’ai vu que la
plupart de ses habitants étaient des femmes ». (Imam Malik, Muwatta :
Livre 12 – Ch. 1 – Hadith 445).
En
conséquence, le Prophète explique aux fidèles musulmans :
«
Les femmes représentent la pire
calamité que j’ai laissée après-moi pour les hommes ». (Bukhari :
Livre du mariage, Hadith 34).
Et pour
finir, on citera cette prescription qui reste encore valable de nos jours :
« La prière est annulée par les
chiens, l’âne et la femme, s’ils passent devant les personnes en prière »
(Bukhari : Livre de la prière, Hadith 102).
Aïcha, la jeune femme de Mahomet, s’emporta contre cette prescription et
s’écria : « Vous nous considérez comme des chiens » !
Il n’y
a pas grand-chose à ajouter. Nul besoin d’être un grand savant pour comprendre
ces textes fondateurs de l’islam et les « lois divines » qu’ils ont instaurées.
La femme est honteusement discriminée par l’islam : elle est considérée comme
inférieure à l'homme, elle n'a pas les mêmes droits quant au mariage, elle reste
toute sa vie une mineure qui a besoin d'un tuteur. Pire, elle représente un mal
pour les hommes, une calamité ; elle est un ennemi ! Est-ce là l'image de la
femme que nous voulons accepter ?
Comment
pouvons-nous accepter que des pays musulmans qui ont signé la Déclaration des
droits de l'homme continuent de pratiquer cette discrimination envers les
femmes ?Comment
pouvons-nous accepter que l'islam, qui cherche à introduire la charia en
Occident, continue d'y proclamer que le statut donné à la femme par l'islam n'a
jamais trouvé son égal dans une autre société humaine ?Comment
pouvons-nous accepter que ces textes fondateurs discriminant les femmes soient
appris et récités par les enfants, sans que personne ne dise rien ?
Cet
enseignement fait partie de la formation de base que doit recevoir tout étudiant
musulman. Comment un jeune, enseigné de la sorte, peut-il s'intégrer en Suisse
ou en Europe ?Comment
pouvons-nous accepter que nos autorités tolèrent cet enseignement qui est
manifestement contraire aux lois civiles suisses ?
Comment
nos autorités suisses envisagent-elles de reconnaître officiellement les
associations musulmanes si celles-ci valident des préceptes qui sont contraires
aux lois civiles suisses ?
En
Suisse, comme dans l’ensemble des pays occidentaux, les autorités admettent que
la radicalisation des musulmans qui s’engagent dans le jihad doit être combattue
en premier lieu dans l’enseignement.Pour
être cohérents dans cette démarche, les autorités devraient examiner
attentivement cet enseignement. Elles devraient analyser en premier lieu les
textes fondateurs de l’islam, en particulier le Coran et les recueils de
Hadiths. Parmi ces recueils, il faut commencer par les deux plus importants :
les Sahihes Boukhari et Mouslim, qui sont considérés comme authentiques par
l’unanimité des théologiens musulmans sunnites. Il faudrait également analyser
les recueils équivalents chez les musulmans chiites. On ne
peut éviter cette constatation toute simple : le Coran prescrit aux fidèles de
combattre, de tuer et de se faire tuer pour que la Parole d’Allah soit la plus
élevée et que l’islam domine les autres religions.Reprenons certains textes déjà évoqués dans le premier chapitre.
Une
analyse rapide du Coran permet de constater que ce livre prescrit le combat pour
tuer ceux qu’il considère comme les ennemis d’Allah :
(S2,
V216) : « Le combat
(où l'on
tue et se fait tuer) vous a été prescrit alors qu'il vous est désagréable.
Or, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose alors qu'elle vous est
un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu'elle vous est
mauvaise. C'est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas. »
Dans ce
verset, Allah utilise exactement les mêmes termes qui prescrivent le jeûne du
Ramadhan. Il n’y a aucun doute possible : on ne peut pas dire que le jeûne du
Ramadhan est prescrit en tout temps et en tout lieu, alors que le combat ne
serait prescrit que dans un contexte limité dans le temps et dans l’espace.On
soulignera cet élément très important : le verset qui prescrit le combat se
termine ainsi : « Allah sait et vous ne
savez pas ». C'est clair ! Allah commande au musulman d’obéir sans se poser
de question.
Le
deuxième verset, ci-dessous, précise le cadre de la prescription du combat : un
pacte éternel entre Allah et les croyants. Ce verset est fondamental pour
comprendre l’importance du combat dans le chemin d’Allah :
(S9,
V111) : « Certes, Allah a acheté des croyants, leurs âmes et leurs biens ;
en contrepartie, Il leur promet le Paradis. Ils doivent combattre
dans le sentier d'Allah : ils tuent et ils se font tuer. Allah leur promet
le Paradis : c'est une promesse authentique qu'Il a prise sur Lui-même dans la
Thora, l'Évangile et le Coran
(pour l’éternité). Et qui est plus fidèle qu'Allah à son Pacte
(ou
engagement) ? Réjouissez-vous donc de l'échange que vous avez fait : Et c'est
là une réussite suprême (un très grand succès) pour vous. »
Allah
demande au croyant de lui vendre son âme et, en contrepartie, Il lui promet
l’accès garanti au Paradis. Allah précise au croyant en quoi consiste la vente
de son âme et de ses biens : le croyant devra combattre dans le chemin d’Allah.
Et pour qu’il n’y ait aucun doute sur la nature de ce combat, Allah précise au
croyant qu’il doit tuer et se faire tuer. C’est explicite et aucun doute ne peut
être émis sur cette prescription. La
suite du verset est d’une importance capitale, puisqu’elle pose la question : «
Qui est plus fidèle qu’Allah à son pacte ou engagement ? » Il s’agit donc d’un
pacte solennel entre le Dieu de l’islam et ses fidèles. Et ce pacte est établi
pour l’éternité. De plus, ce verset du Coran est très important, car c’est le
seul endroit du Coran où Allah garantit à celui qui meurt dans le jihad l’entrée
au Paradis, sans jugement, ni épreuve du tombeau. Même le Prophète Mahomet
lui-même n’avait pas reçu cette garantie et demandait à son entourage de prier
pour lui. Dans le
verset suivant, le Coran rend hommage aux musulmans qui s’engagent dans le
jihad, et rappelle que ces fidèles respectent leur engagement envers Allah :
(S33,
V23-24) : « Il y a, parmi les croyants, des hommes qui ont été sincères dans
leur engagement envers Allah. Certains d'entre eux ont atteint leur fin
(en mourant dans le combat pour
Allah), et d'autres attendent encore ; et ils n'ont changé en rien dans leur
engagement, afin qu'Allah récompense les véridiques pour leur sincérité
(dans le respect du pacte avec Allah). »
On peut
constater que les commandements de combattre dans le Coran ne sont pas liés à un
contexte limité dans le temps et l’espace. Ils sont éternels. Ils sont valables
en tout lieu et en tout temps, puisqu’Allah a fait un pacte et une promesse
éternelle d’entrer au Paradis à ceux qui combattent et meurent dans son chemin.
D’ailleurs, Allah précise dans le Coran que tous ces préceptes sont éternels :
(S33,
V62) : « Telle était la loi établie par Allah envers ceux qui ont vécu
auparavant et tu ne trouveras pas de changement dans la loi d'Allah. »
(S35,
V43) : « Et jamais tu ne trouveras de changement dans la règle d'Allah, et
jamais tu ne trouveras de déviation dans la règle d'Allah. »
Le
Coran enseigne dans de nombreux versets que les musulmans qui s’engagent dans le
jihad sont supérieurs aux autres croyants qui se limitent à pratiquer le culte
et refusent de combattre :
(S4, V95-96) : « Ne
sont pas égaux ceux des croyants qui restent chez eux (sans combattre) et ceux
qui luttent corps et biens dans le sentier d'Allah. Allah donne à ceux qui
luttent corps et biens un
grade
d'excellence sur ceux qui restent chez eux. Et à chacun Allah a promis la
meilleure récompense ; et Allah a
mis les combattants
au-dessus des
non-combattants en leur accordant une rétribution immense ; des
grades de supériorité de Sa part
ainsi qu'un pardon et une miséricorde. »
(S49, V15) : « Les vrais
croyants sont seulement ceux qui croient en Allah et en Son messager, qui par la
suite ne doutent point et qui luttent avec leurs biens et leurs personnes dans
le chemin d'Allah. Ceux-là sont les
véridiques. »
(S9, V20-22) : « Ceux qui
ont cru, qui ont émigré et qui ont lutté par leurs biens et leurs personnes dans
le sentier d'Allah, ont
les plus hauts
rangs auprès d'Allah... et ce sont eux les
victorieux. Leur Seigneur leur
annonce de Sa part miséricorde et agrément, et des Jardins où il y aura pour eux
un délice permanent où ils demeureront éternellement. Certes, il y a auprès
d'Allah une énorme récompense. »
(S3, V142) : « Comptez-vous
entrer au Paradis sans qu'Allah ne distingue parmi vous ceux qui luttent et qui
sont endurants ? Ces
versets montrent à l’évidence que l’enseignement du Coran pousse les musulmans à
la radicalisation et au jihad. En effet, Allah aime ceux qui combattent et tuent
pour que sa Parole domine le monde :
(S61,
V4) : « Allah aime ceux qui combattent pour tuer dans Son chemin
en rang serré, pareils à un édifice renforcé. »
Dans le
Coran, Allah ordonne à Mahomet non seulement de combattre les mécréants et les
hypocrites, mais aussi d’inciter les musulmans au combat :
(S9,
V73) : « Ô Prophète, combats les mécréants et les hypocrites, et sois rude
avec eux ; l'Enfer sera leur refuge, et quelle mauvaise destination ! »
(S8,
V65) : « Ô Prophète, incite les croyants au combat. S'il se trouve parmi vous
vingt endurants, ils vaincront deux cents ; et s'il s'en trouve cent, ils
vaincront mille mécréants… »
Par
ailleurs, le Coran condamne d’une manière explicite les musulmans qui refusent
de combattre :
(S9,
V38) : « Ô vous qui croyez ! Qu'avez-vous ? Lorsque l'on vous a dit :
“Élancez-vous dans le sentier d'Allah”; vous vous êtes appesantis sur la terre.
La vie présente vous agrée-t-elle plus que l'au-delà ? Or, la jouissance de la
vie présente ne sera que peu de chose, comparée à l'au-delà ! »
(S9,
V39) : « Si vous ne vous lancez pas au combat, Il vous châtiera d'un
châtiment douloureux et vous remplacera par un autre peuple. Vous ne Lui nuirez
en rien. Et Allah est Omnipotent. »
Allah
reproche à ces musulmans de préférer la vie présente, leur bien et leur parenté
au combat dans le chemin d’Allah :
(S9,
V24) : « Si vos pères, vos enfants, vos frères, vos épouses, vos clans, les
biens que vous gagnez, le négoce dont vous craignez le déclin et les demeures
qui vous sont agréables, vous sont plus chers qu'Allah, Son messager
(Mahomet)
et la lutte dans le
sentier d'Allah, alors attendez qu'Allah fasse venir Son ordre. Et Allah ne
guide pas les gens pervers. »
Comme
on peut le constater à travers la citation de ces versets, il apparait
clairement que l’enseignement du Coran mène à la radicalisation, puisque le
jihad et le combat sont glorifiés et encouragés. Les
musulmans, depuis leur plus tendre enfance, apprennent, mémorisent et récitent
quotidiennement les versets du Coran. Ils doivent apprendre le Coran dans sa
totalité au cours de cet apprentissage qui dure plus de dix ans. Par ailleurs,
la récitation du Coran se fait d’une manière collective. Cette tradition est
très répandue dans les pays musulmans. Elle s’étend aujourd’hui aux pays
européens. Il est
très important que nos autorités réalisent la dangerosité de cet enseignement
coranique. Il faut également garder à l’esprit que les musulmans considèrent que
ce texte coranique est la « Parole incréée, éternelle, explicite et inaltérable
d’Allah ». Quand
nos autorités et nos universitaires affirment qu’il faut lutter contre la
radicalisation par l’enseignement, il faudrait qu’ils réalisent que
l’enseignement fidèle du Coran est en contradiction frontale avec cette lutte
contre la radicalisation des jeunes.
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A)
Les juifs transformés en
singes et en cochons dans le Coran
https://www.youtube.com/watch?v=Qw6yVgp4vzU&t=30s
B)
Concours national de récitation du Coran
à Paris
https://www.youtube.com/watch?v=X8mJmKjBjYU&feature=youtu.be
C)
Algérie : La liberté de
religion refusée aux chrétiens :
http://theotv.com/video/dieutv/1129-/1150-vitamine-b/17903-dieu-agit-en-algerie-
http://theotv.com/video/dieutv/1129-/1147-deltavision-reflexions/15529-la-foi-chretienne-en-algerie
Recueil de Bukhari, livre de l'appel à la prière, Hadith 29 (sur
l'obligation de la prière collective).
Cette affirmation contredit certains imams ou intellectuels occidentaux
qui affirment qu'il faut interpréter ces textes en fonction de leur
contexte historique.
Seul le
texte en italique se trouve dans le Coran
Le début de ce verset parait obscur ; il est en fait lié au statut des
orphelins, qui étaient pris en charge par les hommes adultes qui
gardaient également les biens et l’argent que les orphelins mineurs
possédaient en héritage. Il fallait attendre que ces orphelins
deviennent adultes pour qu’ils puissent disposer de leur argent et de
leur bien. Ainsi, l’homme qui veut épouser plusieurs femmes ne devait
pas utiliser les biens des orphelins pour la dot de ses épouses.