Les horreurs de la
loi islamique :
Connaître le système légal iranien
https://www.refworld.org/cgi-bin/texis/vtx/rwmain/opendocpdf.pdf?reldoc=y&docid=52b812384
Voir le rapport du gouvernement
français :
https://1drv.ms/b/s!AvbVs9WVDTaug3QO3HrIixb08wGX?e=n1CWhh
Selon l’article 167 de la Constitution du régime au pouvoir en Iran,
outre les textes de la loi, les fatwas émis par les « Marja
» (sources d’émulation) ont la force de la loi et les juges ne sont pas
autorisés à émettre aucun verdict contraire à celles-ci (surtout celles de
Khomeiny).
Les lois civiles du régime sont basées sur la discrimination entre
l’homme et la femme.
L’ensemble des lois pénales actuelles du régime intitulé le code pénal
islamique et contenant 729 articles est entièrement basé sur des châtiments
corporels comme la peine de mort, torture et la flagellation. Outre des
châtiments inhumains comme la lapidation, la crucifixion, faire chuter la
victime du haut d’un rocher, amputations…dans plus de 100 cas la peine de mort
et dans environ 50 cas des coups de fouet ont été prévus. Les châtiments
corporels appelés « Diya » constituent la base des
peines prévues par ce code.
Vu le nombre et l’étendu du champ de l’application de ces lois, seuls
quelques exemples des articles du code des châtiments islamiques et du code
civil seront exposés ici.
A) Le code pénal
islamique
Article 12- Les châtiments prévus par cette lois se divisent en cinq
catégories : 1- Hodoud , 2- Qessas, 3- Diyat, 4- Ta’azirat, 5- des châtiments
dissuasifs
Article 13- Hadd (pl. hodoud),
se dit des châtiments dont la nature, le niveau et les modalités ont été
définis par la charia ;
Article 14- Qessas , se dit d’une peine à laquelle un
criminel est condamné ; elle doit être égale au crime commis ;
Article 15- Diya, est une somme (d’argent) ou
un bien définis par le législateur en proportion avec le crime commis
Article 16- Ta’azir , est une peine correctionnelle
ou une punition dont la forme et les modalités n’ont pas été définies par la
charia, comme les peines de prison, amendes ou coups de fouet ; elles dépendent
de la décision du juge…
L'adultère et ses Hodoud
Article 63 – Adultère se dit d’accouplement d’un homme avec une femme qui lui
est en principe interdite, même sous contrainte ; sauf des cas de doute à
propos de la pénétration ;
Article 74- Qu’elle entraîne une
peine de flagellation ou la lapidation, l’adultère doit être prouvée par le
témoignage de 4 hommes justes ou 3 hommes et 2 femmes justes ;
Article 75- Si l’adultère entraînerait
uniquement une peine de flagellation, le témoignage de 2
hommes justes et 4 femmes justes suffirait ;
Article 76- Le témoignage des femmes uniquement ou accompagné d’un seul homme
juste ne suffit pas pour prouver l’adultère…
Article 80- La peine prononcée dans le cas d’adultère doit être immédiatement
appliquée sauf dans les cas décrits ci-dessous
Les différentes catégories des peines concernant l’adultère.
Article 82- Dans des cas suivants d’adultère les coupables
seront mis à mort ; qu’ils soient jeunes ou vieux, marié ou pas, n’a aucune
incidence sur le châtiment.
a) L’adultère incestueux
b) L’adultère avec
l’épouse du père ; l’homme adultère sera mis à mort
c) L’adultère d’un non
musulman avec une musulmane ; l’homme adultère sera mis à mort
d) L’adultère
forcé ou viol ; l’homme adultère sera mis à mort
Article 83- La lapidation est le châtiment (hadd)
préconisé pour l’adultère dans les cas suivants
a) L’homme marié,
c’est-à-dire l’homme qui a une épouse permanente avec laquelle il s’est
accouplé à un moment de sobriété et avec laquelle il peut s’accoupler quand il
veut ;
b) L’adultère d’une
femme mariée avec un homme majeur… Le mari de cette femme s’est accouplé avec
elle à un moment de sobriété de la femme et elle a toujours la possibilité de
s’accoupler avec son époux ;
c) Note- L’adultère
d’une femme mariée avec un mineur est passible des coups de fouet.
Article 84- Les femmes âgées mariées et les hommes âgés mariés
reconnus coupables d’adultère recevront des coups de fouet avant d’être lapidés
Article 88- L’adultère des femmes ou des hommes non mariés est
puni de 100 coups de fouet.
Article 90- Chaque personne, homme ou femme, qui commet
l’adultère à plusieurs reprises et subit chaque fois le châtiment prévu, sera
mise à mort la quatrième fois.
Article 93- Si une personne malade ou une femme qui a ses
règles sont condamnées à mort ou à la lapidation, l’exécution de la sentence ne
sera pas reportée, mais si elles sont uniquement condamnées à des coups de
fouet, l’exécution sera reportée jusqu’à la fin de la maladie et des règles.
Note- Les règles des femmes n’empêchent pas l’exécution des sentences.
Article 95- Même si le condamné devient fou ou apostate,
il devra subir le châtiment.
Les modalités de
l’application des châtiments (Hadd)
Article 98- Pour une personne condamnée à plusieurs châtiments, l’application
doit se faire de manière à ce que l’application de
l’un n’empêche pas l’autre. Ainsi dans le cas d’un individu condamné au fouet
et à la lapidation, on le fouettera d’abord et on le lapidera ensuite
Article 99- Lorsque l’acte d’adultère d’un individu est
confirmé sur la base de ses aveux, pendant la lapidation, le juge religieux
devra jeter la première pierre et les autres le suivront. Mais si
l’adultère est confirmé sur la base des témoignages de témoins, ce sera d’abord les témoins qui jetteront les premières
pierres, puis le juge religieux et ensuite les autres.
Note- L’absence du juge religieux ou de témoins n’empêchera pas la
sentence d’être appliquée ; elle doit être appliquée dans toutes les
circonstances.
Article 100- L’homme adultère doit subir les
coups de fouet debout et dénudé sauf ce qui est nécessaire pour couvrir les
parties génitales. Les coups doivent fortement toucher tout le corps sauf la
tête, le visage et les parties génitales. La femme doit être fouettée assise
avec ses vêtements attachés à son corps.
Article 102- L’homme et la femme adultères sont enterrés dans
une fosse, le premier jusqu’à la taille, la seconde jusqu’au-dessus des seins,
et sont ainsi lapidés.
Article 103- Lorsqu’un condamné parvient à s’extraire de la
fosse, si son adultère a été prouvé sur la base des témoignages, il sera ramené
dans la fosse pour être lapidé, mais si la condamnation a été
prononcée sur la base de ses aveux, il sera épargné…
Article 104- Les pierres
utilisées pour la lapidation ne devront pas être trop grosses pour entraîner la
mort d’un coup ou deux ; elles ne doivent pas être si petite que l’on ne puisse
leur donner le nom de pierre.
Article 105- Le juge religieux peut agir aussi bien au nom du
droit divin qu’au nom du droit du peuple et cela selon son propre discernement.
Il est appelé à déclarer ses références scientifiques. L’application des
châtiments (hadd) au nom du droit divin n’est pendant
à la demande de personne, tandis que la même application au nom du droit du
peuple s’effectue à la demande de l’ayant droit.
Article 110- La sodomie est punie de la peine capitale ; le juge
religieux choisira les modalités de la mise à mort
Article 121- Les relations sexuelles sans pénétration entre deux
hommes sont punies de 100 coups de fouet pour chacun. (Note: Si le partenaire actif est un non musulman et le
partenaire passif un musulman, le premier sera condamné à mort.)
Article 122- Si les coupables
sont punies à trois reprises pour des relations sexuelles sans pénétration, la
quatrième fois ils seront condamnés à mort.
Article 123- Lorsque deux hommes sans liens de sang se trouvent
nues sous la même couverture sans nécessité apparente, ils seront passibles de
jusqu’à 99 coups de fouet.
Article 124- Si un homme embrasse l’autre de manière lascive, il sera condamné
à jusqu’à 60 coups de fouet.
Article 127- Mossahiqa se dit des relations sexuelles
entre femmes impliquant les parties génitales.
Article 129- Chacune des partenaires sera condamnée à 100 coups
de fouet.
Article 131- Si les coupables récidivent et sont châtiées à trois
reprises, elles seront condamnées à mort après la quatrième récidive.
Article 134- Si deux femmes sans liens de parenté se trouvent nues et
sans nécessité apparente sous la même couverture, elles seront condamnées à
plusieurs coups de fouet qui pourrait atteindre les 100.
Article 165- Consommer des
boissons alcoolisées est un délit passible des châtiments, quelque
soit la quantité de la boisson, qu’il provoque ou non l’état d’ivresse ou que
la boisson soit pure ou mélange...
Article 174- Celui ou celle qui
boit de l’alcool, sera condamné à 80 coups de fouet.
Note- Le non musulman qui boit en public sera
également condamné à 80 coups de fouet
Article 179- Celui qui a subi à
plusieurs reprises le châtiment réservé aux buveurs de boissons alcoolisées
sera condamné à mort pour la troisième récidive.
Article 180- L’état de la folie ou l’apostasie du condamné
n’entraîne pas l’annulation de hadd
(peine prévue par la Charia).
Moharebeh (Rebellion contre
Allah et son Prophète)
Article 183 : toute personne prenant les armes pour engendrer la peur et
la terreur et priver la population de liberté et de sécurité est considérée
comme étant en guerre contre Dieu (Moharebeh) et de
corrupteur sur terre (…)
Article 186 : En ce qui concerne les groupes ou ligues organisés menant
une révolte armée contre le pouvoir islamique, l’ensemble des membres et des
sympathisants appartenant à ces groupes, ligues ou organisations qui d'une
manière ou d'une autre agissent pour faire progresser
leurs objectifs et déploient des efforts efficaces, même s’ils n'ont pas
participé à la branche militaire, sont considérés comme en guerre contre Dieu
tant que leur direction subsiste.
Alinéa : un front uni composé de
groupes et d’individus différents, est considéré comme une seule et même
entité.
Article 190 : Le châtiment de celui qui est en guerre contre Dieu et
corrupteur sur terre est l'une de ces quatre choses:
1- Le tuer, 2- Le pendre 3- L'amputer de la main droite puis du pied gauche 4-
Le contraindre à l'exil
Article 191 : Le choix de ce quadruple châtiment est laissé à la
discrétion du juge, que celui qui était en guerre ait tué ou blessé quelqu'un
ou confisqué ses biens, ou qu'il n'ait commis aucun de ces crimes.
Article 192 : Le châtiment de celui qui est en guerre contre Dieu et
corrupteur sur terre ne s'annule pas avec le pardon de la victime.
Article 193 : Celui qui a été exilé devra être surveillé et ne devra pas
avoir de contact ni de relations avec autrui.
VOL
Article 201- Le
voleur est châtié de la manière suivante :
a) La première fois les quatre doigts de la main droite du voleur sont
tranchés de sorte que le pouce et la paume restent en place ;
b) La deuxième fois le pied gauche du voleur est en partie tranché ;
c) La troisième fois il sera condamné à la prison à vie ;
d) La quatrième fois il sera condamné à mort, même si le vol a été commis
en prison
Qessas (la loi du talion)
Article 205 – Homicide volontaire est châtié selon la procédure « Qessas » dont les ayant droit peuvent
déclencher avec la permission du Guide suprême et en observant les conditions
décrites dans le chapitre présent ; le Guide peut déléguer ses pouvoirs en la
matière au chef du pouvoir judiciaire ou une autre (autorité).
Diya : prix du sang.
Article 209- Si un musulman tue volontairement une musulmane, il sera
condamné à mort, mais le tuteur de la femme doit verser la moitié de « Diya » (prix du sang) de l’assassin à celui-ci avant son
exécution.
Dhimmi : non musulman vivant en terre d'islam.
Article 210- Un infidèle « Dhimmi » (non musulman appartenant à une
religion reconnue et autorisée à résider en terre d’Islam) qui tue
volontairement un autre zimmi sera soumis au Qessas même
s’ils appartiennent à deux religions différentes. Si la victime est une femme Dhimmi , son tuteur doit verser la moitié du diya de l’homme Dhimmi au meurtrier avant son exécution.
Article 220- Un père ou grand-père paternel qui tue son enfant ne sera pas
soumis au « Qessas » (loi du talion) ; il sera
condamné au versement de « diya » (prix du sang) aux
héritiers ainsi qu’aux « ta’azirat » (mesures de
punition).
Article 226- L’homicide serait châtié par le Qessas
si la victime ne méritait pas la mort selon les règles religieuses. S’il
méritait la mort, c’est au meurtrier de le prouver au tribunal selon les règles
en vigueur.
Article 237- a – La preuve de l’homicide
volontaire peut être apportée par le témoignage de deux hommes justes.
Loi du talion : Qessas d’organes du corps
Article 272- La blessure infligée au titre de Qessas
doit être égale en longueur et en largeur à la blessure infligée lors du crime.
Elle doit être égale en profondeur aussi si possible.
Article 279- Pour un respect total de l’égalité en proportion de Qessas avec le crime, il faut soigneusement mesurer les
dimensions de la blessure et enlever tous les obstacles pouvant alléger ou
alourdir le Qessas.
Article 282- Les outils utilisés pour appliquer le Qessas
doivent être bien tranchants, propres et appropriés pour couper et blesser ; il
est interdit de faire souffrir le condamné plus que les proportions de son
crime.
Article 283- Si un individu rend un autre aveugle d’un œil, il sera condamné au
« Qessas » , même si le
condamné est borgne ; il n’aura droit à aucun « Diya
» (somme compensatoire).
B-) Extraits du code
civil
Article 881a- Un infidèle n’hérite pas d’un musulman et s’il se trouve un musulman
parmi les héritiers d’un infidèle, ceux-ci n’héritent pas même s’ils sont
supérieurs à l’héritier musulman en rang et catégorie sociale.
Article 1005- Le domicile de la femme mariée est la même que son époux.
Article 1059- Il est interdit à
une musulmane d’épouser un non musulman.
Article 1108- Si une femme
refuse de remplir ses devoirs d’épouse sans une raison légitime, elle ne
méritera pas de recevoir une pension alimentaire.
Article 1133- L’homme peut
répudier sa femme quand il veut.
Article 1134- La répudiation doit…avoir lieu en présence de deux hommes justes qui
entendent bien (les mots de) de la répudiation.
Article 1148- Dans le cas de divorce révocable, l’homme a le droit de revenir (sur la
répudiation) pendant le délai de viduité.
Article 1181- Seuls le père ou
le grand-père paternel peuvent assumer la tutelle de leurs enfants.
L'horreur
de l'islam chiite :
Quelle est la différence avec Daesh et
le Wahhabisme ?
C'est tout simplement la loi prescrite
par Allah dans le Coran.
https://www.bvoltaire.fr/lettre-persane-aux-mollahphiles/
Meurtre des
homosexuels :
Flagellation : :
Amputation :
Mon dernier article sur l’Iran m’a
valu, sur les réseaux, de nombreuses objections et même des invectives et
attaques personnelles (parfois de personnes respectables victimes du «
sentiment de puissance et d’immunité du clavier »). Sans doute n’avais-je pas
assez clairement exprimé ma réflexion sur la question iranienne, une position à
contre-courant. Sans chercher à me justifier, je crois utile de répondre
rationnellement pour lever toute ambiguïté, calmer les esprits échauffés et
tenter de trouver une voie non dogmatique de l’intérêt français à terme.
Je maintiens que le régime des mollahs est un khalifat (califat) chiite.
Qu’est-ce qu’un califat ? Le chiisme admet-il le califat ? Califat et imamat
sont les deux faces d’une même option politique : il s’agit (pour les sunnites
et les chiites) de confier la direction d’un pays à un pouvoir religieux
appliquant la charia issue du Coran. C’est une théocratie : les nuances entre
les deux religions n’y changent rien. « Les chiites sont ceux qui
suivent Ali, et qui croient en son imanat et califat selon les directives
explicites et les volontés du prophète Mahomet » (Muhammad Al Shahrastani (1086-1153) in Al-Milal
wa al-Nihal). Le fait que
les uns s’opposent aux autres sur la nature de ce chef
religieux, descendant du prophète (ahl al-bayt) ou pas, n’a aucune incidence sur la qualification du
système politique, sinon tout au plus sur son organisation. Pour ne pas se
noyer dans ces subtilités, j’ai pensé que le terme « khalifat chiite » était
évocateur, celui d’imamat étant moins connu, mais similaire.
L’Iran est-il un totalitarisme religieux ? La Constitution de la
République islamique est explicite : « L’islam chiite est l’axe
central du système institutionnel (art. 1er) [avec, comme
principes] Allah comme dieu unique et la soumission à son
commandement ; la justice de Dieu dans la création et dans le système
législatif [charia] ; l’imamat, les imams étant les successeurs
légitimes de Mahomet pour guider la oumma ; L’ijtihad [djihad] c’est-à-dire
l’effort de réflexion des oulémas et des juristes musulmans pour interpréter
les textes fondateurs de l’islam et en déduire le droit islamique [et ses
sanctions y compris la guerre sainte] (article 2).
L’Iran respecte-t-il les droits de l’homme ? Les chrétiens sont tolérés
mais l’accès à certaines fonctions leur est interdit (magistrats, officiers
dans l’armée, directeurs d’école, etc.). Les hautes fonctions sont
inaccessibles. Un chrétien n’a pas le droit d’épouser une musulmane et une
chrétienne épousant un musulman est ipso facto musulmane. Le
témoignage d’un chrétien devant les juridictions n’a pas la même valeur que
celui d’un musulman (moitié moins) et l’héritage d’un chrétien par rapport à celui
d’un musulman (dans la même famille) est diminué de moitié. (voir Les Cahiers de l’Orient de 2009). La loi
de 1979 exige que les chrétiens portent les mêmes vêtements (les femmes se
voilent et les hommes ne portent pas de shorts montrant le genou), ne boivent
pas d’alcool et se conforment à la séparation des sexes en public. Tous les
directeurs d’école sont musulmans, tous les cours sont donnés en parsi, toutes
les écolières et étudiantes portent le voile islamique, comme dans l’espace
public. Les lois du Tazir (Qanon-e
Ta’zir) donnent aux juges le pouvoir d’exécuter ou
d’emprisonner les personnes coupables de « crimes » tels « la guerre à
Dieu » et le « complot avec des puissances étrangères », très utilisé
par les juges car vague et commode. Le Tazir leur
donne aussi le pouvoir de prononcer des peines de 74 coups de fouet pour «
outrage à un agent public », « réunions illégales », « vente de
boissons alcooliques », « atteinte à l’ordre public »…
Quant aux lois Qanon-e Quisas, c’est
le talion : « Œil pour œil, dent pour dent, une vie pour une
vie… sauf si la victime ou sa famille acceptent une compensation » (prix
du sang).
Universitaire, juri-économiste, expert international,
dialecticien
Comment l'Iran impose
le strict respect de la loi islamique avec des peines sévères et inhumaines
https://www.foxnews.com/world/iran-islamic-law-strict-severe-inhuman-punishment
Les manifestants
iraniens à l'ONU félicitent Trump et demandent un changement de régime
Des manifestants iraniens se rassemblent devant l'Assemblée générale des
Nations Unies pour féliciter le président Trump et demander à l'ONU d'adopter
un changement de régime en Iran alors que la Grande-Bretagne, la France et
l'Allemagne se sont jointes aux États-Unis pour accuser l'Iran d'avoir attaqué
des installations clés en Arabie saoudite.
Le mois dernier, quand des nouvelles ont été annoncées selon lesquelles
des responsables iraniens ont coupé les
doigts de l'un de leurs citoyens après l’avoir reconnu coupable de vol, cela
rappelait tristement que le régime était construit sur un appareil lourd et
répressif qui impose le strict respect de la loi islamique. .
Si la loi était enfreinte, les Iraniens pourraient être passibles de
peines sévères, cruelles et inhumaines.
AVERTISSEMENT: CONTENU GRAPHIQUE
Amputation
Des peines cruelles et inhumaines, telles que des amputations, sont infligées
par des tribunaux iraniens pour des crimes comme le vol, punissables également
de flagellation. Amnesty
International a récemment signalé que les autorités
iraniennes avaient coupé la main à un homme en prison accusé de vol. Le
gouvernement affirme que le peuple iranien accueille favorablement de telles
peines pour ceux qui perturbent l'ordre public sans reconnaître le mouvement
national pour l'abolition de la pratique ou la vaste condamnation de la
communauté internationale.
Les autorités procèdent
à l'amputation ordonnée par le tribunal des doigts d'un voleur condamné sur une
place publique de la ville de Chiraz, dans le sud de l'Iran, le jeudi 24
janvier 2013. (AP)
Des juristes européens demandent
des sanctions en iran pour les violations des droits
de l'homme
Flagellation
De nombreux crimes
différents peuvent justifier une peine de flagellation, y compris des crimes
relevant de l'autorité de la police de la moralité qui perturbent le tissu
social.
Les personnes qui commettent des crimes tels que le vol peuvent faire
face à des peines sournoises à la flagellation, telles que codifiées
par le code pénal iranien, selon Amnesty International. Une peine de
flagellation peut également être infligée pour des accusations de blasphème et
de ce que les autorités qualifient de «personnes
financièrement corrompues» et de «saboteurs de l'économie». De nombreux crimes
différents peuvent justifier une peine de flagellation, y compris des crimes
qui relèvent de l'autorité de la personne. appelé
"police de la moralité" qui perturbent le tissu social.
Police de la
moralité
Le Guide suprême,
l'ayatollah Ali Khamenei, examine les forces armées avec le chef de
l'état-major des forces armées, le général Mohammad Hossein Bagheri,
lors d'une cérémonie de remise des diplômes à l'Académie iranienne de défense
aérienne, à Téhéran, mercredi 30 octobre 2019. (Bureau de
le guide suprême iranien via AP)
La police de la moralité, connue sous le nom de Gasht-e
Ershad en farsi, est formée par les autorités religieuses iraniennes qui
appliquent une interprétation stricte du code de déontologie islamique de
l'Iran. «Trois interdictions de société majeures
relèvent de la police de la moralité», a expliqué Sarah Leah Whitson, directrice exécutive de la division Moyen-Orient
et Afrique du Nord à Human Rights Watch, à Fox News.
La première interdiction concerne les soi-disant mauvais hijabs qui ne
couvrent pas le visage des femmes.
"Les autorités vont pousser, piquer et faire honte publiquement à
une femme si elle est mal recouverte", a déclaré Whitson. L'exigence
du hijab est appliquée de manière plus stricte à certains endroits que d'autres
et il existe un mouvement fort et dynamique parmi les femmes pour rejeter les lois
sur le hijab, beaucoup d'entre elles subissant une arrestation et une peine de
prison. Human Rights Watch a documenté la répression exercée
par l'Iran sur les femmes violant la loi imposant le port du hijab. En
juillet 2019, une mère et sa fille ont été condamnées à une peine de prison
pour avoir enfreint le code vestimentaire. Les femmes continuent de se
révolter contre la loi malgré le risque d'une longue peine d'emprisonnement
injustifiée.
La deuxième interdiction est de boire et de vendre de
l'alcool. Entrer par effraction dans les maisons de personnes soupçonnées
de boire de l'alcool est une tactique courante utilisée par la police, a
expliqué Whitson. En juillet 2018, Amnesty
International a signalé qu'un homme avait été attaché à un
arbre et battu 80 fois pour une accusation qu'il avait reçue dix ans plus tôt
pour avoir consommé de l'alcool alors qu'il était adolescent.
L'adultère entre adultes consentants, considéré comme un crime
particulièrement flagrant, constitue la troisième interdiction et peut être
puni de 100 coups de fouet, voire de la peine capitale. Le code
pénal islamique n'interdit pas non plus explicitement la lapidation
et un juge a le pouvoir discrétionnaire de l'imposer en tant que sanction des
relations extraconjugales, bien que cela ne soit plus le cas en Iran depuis de
nombreuses années. La police de la moralité harcèle et flagelle de manière
routinière des citoyens pour des démonstrations d'affection innocentes jugées
moralement inappropriées, telles que les embrassades, les baisers publics et
les homosexuels.
Ce type d'autorité morale publique ne se limite pas à l'Iran mais est
endémique dans toute la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du
Nord. L'Arabie saoudite, le Soudan et même la monarchie marocaine
relativement progressive et orientée vers l'ouest ont des forces de police
chargées de faire respecter les lois sur la moralité et les codes
vestimentaires.
Manifestations de masse et répression
La montée de la mondialisation et la démocratisation des plateformes de
communication et des médias sociaux obligent la République islamique à prendre
fermement position contre la liberté de parole et de réunion. Au cours du
mouvement vert de 2009, des iraniens sont descendus dans la rue en réaction à
la réélection frauduleuse du président radical Mahmoud Ahmadinejad. Certains
analystes ont prévu la possibilité d'un renversement du régime. Les
manifestants ont été confrontés à des arrestations massives et à des balles
réelles. Des manifestations ont éclaté sporadiquement dans de petites
poches d'Iran début 2017 également, et les forces de sécurité ont arrêté arbitrairement 4
900 personnes au cours des manifestations, selon Human Rights
Watch.
Exécutions
L’Iran est l’un des principaux États au monde dans le domaine de la
peine capitale. Selon un rapport mondial
d'Amnesty International sur les condamnations à mort et les exécutions,
l'Iran a exécuté 256 personnes en 2018, soit une baisse importante par rapport
aux 507 condamnés à mort de 2017.
Des policiers
iraniens préparent et éxecutent
Hossein Kavousifar à son exécution en le suspendant à
Téhéran le 2 août 2007. (Reuters)
Au moins 13 personnes ont été pendues en public et au moins sept
personnes ont été condamnées à mort pour des crimes qu'ils ont commis avant
d'avoir 18 ans, selon le même rapport.
Le rapport d'Amnesty International indique également que l'Iran extrait
les aveux des prisonniers par diverses formes de torture et autres traitements
déshumanisants afin de condamner et d'exécuter quelqu'un en violation flagrante
des normes et standards internationaux. Des aveux extraits et des
exécutions publiques sont parfois diffusés à la télévision publique, une
méthode surréaliste permettant de faire respecter la loi par le public.
L'IRAN ACCROCHA À L'HOMME UNE CHARGE ANTI-GAY
Les autres infractions considérées
comme punissables de mort sont les relations homosexuelles et l’insulte du
prophète. Les infractions liées à la drogue, autrefois considérées comme
passibles de la peine de mort, ont été retirées du code pénal.
Charges de
terrorisme
Le code pénal contient également une définition très vague de
"trahison", qui inclut des crimes aussi vagues que "des actes
contre la sécurité nationale", "une remise en question de la
politique des dirigeants" et la participation à des "mouvements
insurrectionnels", terme fourre-tout généralement réservé à tout dissident
Les manifestants anti-gouvernementaux qui osent se prononcer contre le
gouvernement central.
«L’Iran utilise constamment des accusations de sécurité nationale et de
terrorisme pour réprimer les critiques du gouvernement - c’est l’une des
violations des droits de l’homme les plus courantes et problématiques en Iran»,
a déclaré Whitson de Human Rights
Watch.
Tandis que le comportement régional belliqueux de l'Iran, son soutien
aux groupes d'insurgés et ses efforts infructueux en matière de négociations
nucléaires dominent l'actualité du pays, le pays possède une certaine diversité
politique et une agence individuelle par rapport à certains de ses voisins,
notamment l'Arabie saoudite. Il y a un parlement élu et des élections
présidentielles très disputées, plusieurs candidats se disputant le pouvoir
dans tous les domaines politiques.
«À certains égards, l’Iran est en réalité
bien plus démocratique, avec un parlement élu et une plus grande diversité
d’opinions que ses pairs dans la région, mais il existe toujours un appareil
judiciaire et de sécurité extrêmement paranoïaque qui soupçonne les détracteurs
du gouvernement d’être des agents des acteurs pervers à l'étranger ", a
mis en garde Whitson.
Iran/Barbarie:
la machine des mollahs pour amputer les voleurs
Droits de l'homme
Créé le 26 janvier
2013
Iran Focus:
Dans un acte de
barbarie, la justice régime iranienne a ordonné et appliqué l’amputation d’un
homme de 29 ans des doigts d’une main, en public le 24 janvier à Chiraz.
Selon l’agence ISNA,
l’homme a été reconnu coupable de vol, de recel et d’adultère par le tribunal
pénal de la ville. Dans son jugement, le système judiciaire de la
province de Fars, l’a
condamné, en plus de l’amputation de la main, à trois ans de prison et 99 coups
de fouets.
Les quatre photos de
la scène ont été diffusées par l’agence iranienne, puis reprises sur les
réseaux sociaux.
Ali Alghassi, le procureur de Chiraz, a qualifié l’amputation
des doigts d’ « avertissement
sérieux » pour tous ceux qui « causent de l’insécurité ». «
Le judiciaire a mis à l’ordre du jour la fermeté et l’intolérance »,
a-t-il menacé.
Les amputations et
les exécutions de jeunes accusés de vol se déroulent alors que pas un jour ne
se passe en Iran sans que des révélations fassent lumière sur des milliards de
dollars de détournements et de vol par les diverses bandes au pouvoir, sans que
jamais les autorités du régime ne subissent de tels châtiments.
Les mollahs ont de plus
en plus recours à des châtiments barbares en public pour renforcer le climat de
terreur dans l’espoir de contenir la révolte qui gronde.
Contacté par FRANCE24, le
porte-parole de l’organisation Iran Human Rights,
Mahmoud Amiry-Moghaddam, basé en Norvège, explique
: « Ce qui est étonnant cette fois-ci, c’est que non seulement c’était
une amputation publique mais qu’en plus les photos de la scène ont été
diffusées par les agences officielles, dévoilant au passage une machine dont
nous n’avions jusque-là pas d’images. Nous avons remarqué récemment que les
autorités faisaient de plus en plus de publicité autour des châtiments
corporels publics. A chaque fois que des élections approchent, le nombre de
châtiments corporels publics augmente. Or la présidentielle approche [prévue en
juin]. Cette stratégie vise selon moi à contrôler la population par la peur
afin d’éviter tout mouvement de protestation. »
L’ensemble des lois
pénales actuelles du régime, intitulé le code pénal islamique et
contenant 729 articles, est entièrement basé sur des châtiments
corporels comme la peine de mort, torture et la flagellation. Outre des
châtiments inhumains comme la lapidation, la crucifixion, faire chuter
la victime du haut d’un rocher, amputations… dans plus de 100 cas la
peine de mort et dans environ 50 cas des coups de fouet ont été prévus.
Une reine de beauté iranienne
demande l'asile aux Philippines et craint la mort si elle est extradée
https://www.foxnews.com/world/iranian-beauty-queen-asylum-philippines-extradited
Une reine de beauté iranienne plaide pour
l'asile aux Philippines, craignant d'être tuée si elle est extradée vers son
pays d'origine, selon des informations.
Bahareh Zare Bahari, 31
ans, est détenue à l'aéroport Ninoy Aquino de Manille
depuis le 17 octobre. Son arrestation a été déclenchée après que l'Iran a émis
une alerte rouge Interpol, affirmant que Bahari avait
agressé un citoyen iranien aux Philippines.
Markk Perete, sous-secrétaire du ministère
philippin de la Justice, a déclaré que les autorités philippines n'étaient pas
au courant d'une agression présumée sur leur sol.
"La seule raison pour laquelle elle a été détenue à l'aéroport - et
nous n'appelons vraiment pas cela de la détention, cela l'empêche vraiment
d'entrer sur le territoire philippin - c'est uniquement à cause de cette notice
rouge émise contre elle."
Bahari, qui étudie la dentisterie aux Philippines depuis 2014, a déclaré
au Telegraph que les
accusations d'agression étaient un «gros mensonge». Elle a déclaré que le
gouvernement iranien la ciblait en raison de son activisme politique et de sa
défense des droits des femmes.
Dans sa biographie ,
Bahari écrit qu'elle a décidé de quitter l'Iran en
raison des opportunités limitées pour les femmes.
Bahari a représenté l'Iran au concours Miss Intercontinental 2018. Plus
tôt cette année, elle a ébouriffé des plumes lorsqu'elle a montré une photo
d'un Reza Pahlavi - une critique gouvernementale de premier plan - lors d'un
concours. Elle a dit qu'elle avait utilisé la photo parce que «toutes les nouvelles et les médias ignorent mon peuple».
«Je suis contre notre gouvernement. Le gouvernement iranien est
terroriste. J'essaie toujours de [donner] une voix [à] mon peuple dans les
médias », a déclaré Bahari au Philippine Star dimanche.
Bahari est confinée au terminal 3 de Ninoy Aquino
pendant que le gouvernement examine sa demande d'asile.
« HUMILIÉE», LA SEULE FEMME MÉDAILLÉE OLYMPIQUE D’IRAN QUITTE
LE PAYS
Par La rédaction
Mis à jour le 12/01/2020 à 11h55 – Publié le 12/01/2020 à
11h51LE SCAN SPORT -
Kimia Alizadeh, seule femme
médaillée olympique d'Iran en taekwondo, a annoncé samedi avoir quitté
définitivement son pays, n'en pouvant plus de l' «hypocrisie» d'un
système.
La taekwondiste Kimia
Alizadeh, seule femme médaillée olympique d'Iran, a
annoncé samedi avoir quitté définitivement son pays, n'en pouvant plus de
l' «hypocrisie» d'un système qui, selon elle, utilise ses sportives à des
fins politiques et ne fait que les «humilier».
«Je commence par bonjour, au-revoir, ou condoléances
?», a écrit la championne sur son compte Instagram, au moment où le pays est sous le choc de la catastrophe aérienne du
Boeing 737 d'Ukraine International Airlines --abattu mercredi à Téhéran par un
tir de missile-- dans laquelle ont péri 176 personnes, en majorité iraniennes
et canadiennes.La sportive déroule une charge au
vitriol contre les autorités de la République islamique. «Je fais partie des millions de femmes opprimées en Iran
avec qui ils jouent depuis des années», dit-elle. «J'ai
porté tout ce qu'ils m'ont dit de porter», ajoute celle qui a décroché le
bronze aux JO de Rio en 2016, en faisant allusion au voile islamique,
obligatoire pour toutes les femmes dans l'espace public en Iran, et notamment
dans le sport. «J'ai répété tout ce qu'ils m'ont
ordonné de dire» et eux, ils «ont mis mes médailles au crédit du respect du
voile obligatoire», poursuit-elle, «aucune de nous n'a d'importance pour eux».«Personne ne m'a invitée en Europe»
Critiquant l' «hypocrisie», le «mensonge», l' «injustice» et la
«flatterie» qui règnent selon elle au sein du système politique iranien, elle
assure ne rien vouloir «d'autre au monde que le taekwondo, la sécurité et une
vie heureuse et saine». «Personne ne m'a invitée
en Europe», écrit-elle encore, sans dire où elle se trouve. Jeudi, la
nouvelle de la disparition de la jeune femme de 21 ans avait mis le pays en
émoi.
Un départ aux Pays-Bas ?
Le député Abdolkarim Hosseinzadeh
avait demandé des comptes aux «responsables
incompétents qui font fuir le capital humain», alors que l'agence
semi-officielle Isna titrait: «Choc pour
le taekwondo iranien. Kimia Alizadeh
a émigré aux Pays-Bas».L'agence
soupçonne la sportive de vouloir défendre les couleurs d'un autre pays que la
République islamique aux JO 2020 de Tokyo. Sans rien dire de ses projets,
la championne olympique assure à son «cher
peuple iranien» qu'elle reste «une enfant de l'Iran où» qu'elle
soit.