Richard Malka: «La peur de l’islam, comme de toute autre religion, est un devoir»

GRAND ENTRETIEN - L’avocat de la jeune Mila, spécialiste des questions de liberté d’expression et de laïcité, plaide depuis vingt-huit ans dans ce domaine et n’a jamais observé un tel phénomène de régression.

 

Par Alexandre Devecchio

 

Publié le 12 février 2020 à 16:31, mis à jour le 14 février 2020 à 20:42

 

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/richard-malka-la-peur-de-l-islam-comme-de-toute-autre-religion-est-un-devoir-20200212

 

 

Richard Malka, avocat de Mila: «S’il y avait un consensus sur cette question fondamentale et plutôt simple, il n’y aurait pas eu Charlie, ni l’obligation de déscolariser cette jeune fille.» JEAN-LUC BERTINI POUR LE FIGARO MAGAZINE

 

LE FIGARO MAGAZINE.- Vous êtes l’avocat de Mila, que révèle cette affaire? Quels en sont les enjeux au-delà de son cas personnel?

Richard MALKA.- Les enjeux sont bien connus, ils sont clairs: le droit à la liberté d’expression et à la critique de la religion, ces polémiques nationales étant emblématiques d’un malaise français depuis les caricatures de Charlie en 2006. Mais pour moi, il y a peut-être un enjeu supérieur: l’absence de solidarité des politiques, des journalistes, des intellectuels et des élites de la société française sur des principes simples: on ne menace pas de mort une personne pour ses propos même quand celle-ci a mis en cause l’existence d’Allah ou de tout autre dieu. De telles menaces doivent être condamnées sans tergiverser, sans «oui mais», sans chercher des excuses aux auteurs des menaces et sans dériver sur d’autres débats.

 

Ces élus qui ont vendu leur âme

Pacte avec des voyous et des islamistes, communautarisme…

 

Enquête sur des arrangements de moins en moins discrets.

 

Par Nadjet Cherigui, Hugo Domenach et Clément Pétreault

 

Publié le 13/02/2020 à 07:00 | Le Point

 

https://www.lepoint.fr/politique/ces-elus-qui-ont-vendu-leur-ame-13-02-2020-2362506_20.php


 

Tournant. Bobigny, le 30 mars 2014. Le candidat UDI Stephane de Paoli vient d'etre elu maire de la ville. Jean-Christophe Lagarde felicite l'un de ses colistiers. L'enquete de la journaliste de l'AFP demarre quelques mois plus tard.

 

Tournant. Bobigny, le 30 mars 2014. Le candidat UDI Stéphane de Paoli vient d’être élu maire de la ville. Jean-Christophe Lagarde félicite l’un de ses colistiers. L’enquête de la journaliste de l’AFP démarre quelques mois plus tard.

C’est un grand hold-up démocratique qui se déroule en silence mais sous nos yeux. Dans des villes de banlieue, bastions et ex-bastions communistes, certains maires ou candidats aux municipales se laissent aller aux pires dérives clientélistes. Communautarisme subventionné, prêches identitaires antirépublicains, affairisme à tout crin, recrutement d’agents municipaux au casier judiciaire plus fourni que leur CV… Le détournement des moyens de la collectivité à des fins électoralistes a récemment pris un virage plus dur, en particulier dans les territoires enclavés. 

 

Point Godwin

Performance : accusé de clientélisme par le Point, Jean-Christophe Lagarde invoque Goebbels pour se défendre

 

Par Louis Nadau

Publié le 13/02/2020 à 18:35

 

 

 

https://www.marianne.net/politique/performance-accuse-de-clientelisme-par-le-point-jean-christophe-lagarde-invoque-goebbels

 

View image on Twitter

 

 

En rogne contre l'hebdomadaire Le Point, qui publie un dossier intitulé "Communautarisme, pactes avec des voyous ou des islamistes - Ces élus qui ont vendu leur âme" illustré par sa photographie, Jean-Christophe Lagarde a publié ce jeudi 13 février un communiqué de défense conclu par... une citation de Goebbels.

 

Un vrai pro de la com', ce Jean-Christophe Lagarde. Furieux de voir sa trombine illustrer, en Une du Point, un dossier intitulé "Communautarisme, pactes avec des voyous ou des islamistes - Ces élus qui ont vendu leur âme", le patron de l'UDI a annoncé, ce jeudi 13 février, qu'il comptait "engager des poursuites judiciaires" à l'encontre de l'hebdomadaire. Une bisbille ente presse et politique qui serait passée inaperçue, ou presque, si le député de Seine-Saint-Denis n'avait pas eu la brillante idée d'invoquer Joseph Goebbels à son secours pour flétrir les "accusations grotesques" du Point.

📍

Le Point@LePointReplying to @LePoint @jclagarde
Communautarisme, pactes avec des voyous ou des islamistes... Ces élus qui ont vendu leur âme.
À lire dans 
#LePoint cette semaine. http://bit.ly/AbonnezVousAuPointTwitter … 
@CPetreault @hugoslav


 
Jean-Christophe Lagarde@jclagarde

Je ne peux trouver les mots pour dire ma colère contre la Une aussi calomnieuse que grotesque du Point, en contradiction avec le combat de toute ma vie politique et personnelle.
J'ai chargé mon avocat d’engager des poursuites judiciaires pour rétablir mon honneur et la vérité.

 

View image on Twitter

 

 

Dans un communiqué furax publié sur Twitter, Jean-Christophe Lagarde s'en prend à nos confrères, qui font selon lui "honte au métier de journaliste". Dans ce court texte, l'élu se dit "victime d'une manipulation aussi calomnieuse que grotesque, comme par hasard à un mois des élections municipales", avant de conclure par cette citation : "Comme le disait Goebbels, 'plus le mensonge est gros, plus il passe'."

Sur Twitter, le président de l'UDI explique qu'il "ne peut trouver les mots" pour qualifier l'article du Point. De là à s'en remettre à ceux du ministre de la propagande du IIIème Reich, il y a toutefois un pas... Cette curieuse référence ne lève en rien les soupçons de clientélisme pesant sur certains édiles - déjà largement documentés par Marianne dès 2014 dans le cas de Jean-Christophe Lagarde, mais aussi, plus récemment, dans les cas des élus de Denain et de Garges-lès-Gonesse.

 

 

"EN CONTRADICTION AVEC TOUT CE QU'IL A RÉALISÉ ET DÉFENDU"


Le baron du centre-droit récuse néanmoins des accusations selon lui "plus insensées encore qu'infondées", et "en contradiction avec tout ce (qu'il a) réalisé et défendu dans (sa) vie politique", depuis le mémorial de la déportation juive à Drancy jusqu'à son combat "contre des extrémistes pour les empêcher de prendre de force la mosquée de Drancy".

Dans cette ville, l'ancien maire (2001-2017) est visé par une enquête pour détournement de fonds publics après une plainte pour l'emploi présumé de sa femme Aude Lagarde comme collaboratrice parlementaire. Le domicile du couple et la mairie ont été perquisitionnés en février 2019 dans le cadre d'une enquête du Parquet national financier (PNF).

Dans la ville voisine de Bobigny, le mandat de l'élu UDI a quant à lui été émaillé par la condamnation pour "violences en réunion" du premier adjoint et d'un agent de la ville. La ville a été épinglée par la Chambre régionale des comptes, notamment sur une dizaine d'embauches irrégulières dont des responsables associatifs ayant, pour certains, soutenu la campagne de la majorité. Comme à Drancy, une enquête, menée par le PNF, a été ouverte. La mairie et le domicile de plusieurs élus avaient été perquisitionnés en mai dernier.

 

LIRE AUSSI : Comment la droite confie Bobigny à des petits caïds

 

 

 

Actualité  Politique

 

EXCLUSIF. Communautarisme : la feuille de route du gouvernement

 

VIDÉO. « Le Point » s'est procuré le document interministériel qui sert de base au grand plan de lutte qui sera bientôt annoncé par Emmanuel Macron.

 

Par Jérôme Cordelier

 

Modifié le 15/02/2020 à 17:47 - Publié le 15/02/2020 à 10:48 | Le Point.fr

 

https://www.lepoint.fr/politique/exclusif-communautarisme-la-feuille-de-route-du-gouvernement-15-02-2020-2362821_20.php

 

 

C'est un document confidentiel de 31 pages, daté de janvier, dont Le Point a obtenu un exemplaire. Un document interne au gouvernement, piloté par Matignon et qui rassemble les contributions des différents cabinets ministériels en vue d'accentuer la lutte contre le communautarisme, et plus précisément, c'est son titre, d'échafauder une « stratégie de lutte contre l'islamisme et contre les atteintes aux principes républicains ». C'est le plan de travail qu'Emmanuel Macron a sur sa table, pour décider des mesures à mettre en œuvre sur des préoccupations majeures pour les Français et l'avenir du pays. Sur ce sujet explosif, charriant criminalité, peurs et fantasmes, le président de la République a voulu se donner le temps pour consulter et réfléchir, avant de passer à l'action. Une séquence qui commencera par un déplacement mardi 18 février, vraisemblablement à Mulhouse, sur la question du financement des mosquées.

 

Ce document est un rapport de travail qui ne constitue donc pas le projet et qui, jusqu'à la dernière minute, est susceptible d'évoluer – l'annonce du plan qui devait avoir lieu il y a quelques jours a été reportée, Emmanuel Macron souhaitant aller plus loin sur certains points, selon nos informations. Mais il donne les grands axes et les principales mesures au fondement de la politique gouvernementale. Porté par le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), c'est un rapport riche, qui se déploie dans tous les domaines, engage la plupart des ministères régaliens, propose un catalogue de mesures à la fois hautement symboliques et très pragmatiques, renforce les dispositifs répressifs, affermit un contrôle serré des influences étrangères mais mise aussi, et fortement, sur l'éducation, la culture et, point majeur évidemment, la promotion de la laïcité. Sans déboucher sur une loi spécifique, il permettra – à le lire – des aménagements législatifs dans plusieurs domaines et surtout sert déjà de feuille de route pour les différentes administrations.

 

 

Un état des lieux alarmant

 

Au départ, les auteurs ciblent « des groupes d'inspiration religieuse rigoriste, prosélyte, porteurs pour certains d'un projet politique de sécession » à l'œuvre dans certains quartiers déjà soumis à des facteurs de fragilité (pauvreté, délinquance). À partir des diagnostics des préfets dans le cadre des « plans de lutte contre la radicalisation » mis en place dans 15 quartiers, ils soulignent : « la présence de lieux de culte représentant une mouvance islamiste ; le développement, par ces mêmes groupes religieux, d'une offre associative dans les champs para-éducatif, scolaire, sportif qui tend à devenir dominante dans certains quartiers et à faire émerger un écosystème parallèle ; une emprise qui s'étend également aux commerces de proximité ».

Ils notent la forte hausse, à l'échelle nationale, du nombre d'élèves du 1er degré scolarisés dans des écoles hors contrat – 46 000 en 2018, soit 17 % de plus par rapport à 2017. Précision : « Si l'on se concentre sur les établissements à caractère confessionnel musulmans, la hausse est même de 60 % entre 2016 et 2018, selon des chiffres du ministère de l'Éducation nationale. » Plus préoccupant encore, « le nombre d'enfants "instruits en famille" s'élevait à 30 139 au cours de l'année scolaire 2016-2017, soit 21 000 de plus que lors de la dernière enquête, qui concernait l'année scolaire 2014-2015. Plus des trois quarts de l'augmentation se fait en dehors d'une inscription réglementée au Cned ». À cela s'ajoute, le phénomène des listes communautaires pour les élections, qui témoignent que « ces tendances centrifuges/sécessionnistes commencent à trouver une traduction politique ».

Lire aussi notre dossier à la une du « Point » cette semaine Ces élus qui ont vendu leur âme

 

 

4 axes et 25 actions

 

Face à cet « état des lieux » alarmant, le document de travail du gouvernement propose 25 actions, réparties autour de 4 axes.

 

L'axe 1 répond à une « stratégie d'entrave » face à la montée de l'islamisme. On renforce les instruments de « diagnostic de l'islamisme et du repli communautaire », on mise sur l'éducation, la culture, le sport, on accentue la mobilisation des autorités – préfets, procureurs, acteurs de la santé, de l'éducation… Plus original, la création de cellules départementales de lutte contre l'islamisme et le repli communautaire (Clir), présidées par les préfets. Objectif : « intensifier les efforts visant à identifier le réseau social, cultuel, économique, associatif et culturel des personnes suivies au titre de la radicalisation à caractère terroriste ». Il s'agit aussi d'« associer davantage les élus dans le travail de la détection des comportements de rupture avec les valeurs républicaines dans tous les territoires (les revendications sur les horaires réservés aux femmes dans les piscines, ces espaces publics où la mixité n'est plus possible, les services communautaires qui cherchent à se substituer à la République, et les déscolarisations d'enfants auxquelles on assiste dans trop d'écoles) ». 

Autre action spécifique : le renforcement des contrôles dans le monde du sport, en application de la circulaire du 8 novembre 2018, signée conjointement par les ministres de l'Intérieur et des Sports. Spécifiquement, sont visées les structures de sports de combat (arts martiaux, luttes et boxes), les salles de musculation/remise en forme, les stands de tir, paintball… Surtout, le plan met l'accent sur la nécessité d'« agir sur les atteintes aux symboles républicains ». « Il est envisagé, indique le document, d'introduire dans le droit des étrangers une "réserve générale" empêchant la délivrance de tout titre de séjour à une personne en état de polygamie. » On ne met pas l'accent sur une interdiction légale des certificats de virginité, mais on rappelle que le Conseil national de l'Ordre des médecins considère que de tels certificats « constituent une violation du respect de la personnalité et de l'intimité ». Le document relève aussi qu'en matière de droits des successions « ont été constatées des pratiques discriminatoires inspirées du droit musulman et conduisant à faire varier la part dévolue aux héritiers réservataires selon le sexe de ceux-ci, au préjudice des femmes », envisageant une modification de la loi sur ce point.

« L'emprise islamiste »

 

L'axe 2 de cette politique vise à « promouvoir une stratégie d'offres alternatives et des mesures d'accompagnement coordonnées en faveur des quartiers les plus atteints par l'emprise islamiste ». L'un des points consiste à déployer des Maisons France Services dans des quartiers prioritaires afin de « réinvestir le terrain et réincarner le service public républicain ». En matière d'éducation, on développe « une offre scolaire renouvelée et de soutien périscolaire fiable » en renforçant sur les territoires « soumis à l'emprise communautaire » les dispositifs déjà pris – dédoublement des classes, développement des stages de troisième, amplification de la mesure « devoirs faits »… Originalité : 80 « cités éducatives » pour « refaire système autour de la réussite éducative » (agir le plus tôt possible avec les parents, développer l'esprit critique des adolescents, former à la laïcité et à l'égalité entre les sexes…)


Autres actions : développer des offres fiables dans le domaine du sport, renforcer le soutien aux associations républicaines, prévoir des conditions plus strictes pour les soutiens financiers… Pour la fin de l'année 2020, est aussi proposée, sous la houlette du ministère de la Cohésion des territoires, l'implantation de « cités de l'emploi ». Tout comme des dispositifs destinés à favoriser la mixité sociale et économique, la rénovation urbaine, l'installation de commerces de proximité ou encore (sic) « le "turn-over" dans les quartiers les plus difficiles ». Cet axe 2, évidemment, met aussi l'accent sur la lutte contre les discriminations puisque, constate justement le rapport, 
« la logique identitaire se nourrit des discriminations ».

 

Réformes de fond

 

L'axe 3, intitulé « fixer les règles en vue des élections municipales », tient en une page et vise simplement à « renforcer le contrôle de légalité des actes des collectivités ».

 

L'axe 4 est celui qui, évidemment, exige le plus de doigté politique et de réformes de fond, puisqu'il s'agit de « protéger l'islam contre l'islamisme ». Il s'agit, d'une part, de renforcer la laïcité sur le plan juridique autour d'un projet de loi reposant sur les éléments suivants : l'assurance de la transparence du financement et de l'organisation des cultes, la garantie du respect de l'ordre public, et autre point important, la consolidation de la gouvernance des associations cultuelles. D'autre part, il s'agit aussi d'organiser l'islam de France, vieux serpent de mer que cherchent à appréhender nos gouvernants depuis… les années 1980. Les mesures ? Mettre fin au « système des imams détachés », en provenance du Maroc, de la Turquie, de l'Algérie – des négociations diplomatiques sont en cours avec ces pays. Former des imams français en développant des « cursus d'islamologie » dans les universités, les projets d'écoles d'aumôneries (militaires et hospitalières)… Dernière piste, sur laquelle le document revient en détail : « favoriser une meilleure structuration du culte musulman par le levier de son financement ». Parmi six points, dont évidemment le contrôle des « structures de gestion de l'économie de l'islam » et du financement étranger, le rapport propose même « un système de régulation du pèlerinage, susceptible de procurer des recettes au culte musulman et d'assainir le secteur commercial ».

Frapper le communautarisme à ses racines, c'est évidemment une bonne manière de prendre le problème à la base et d'éviter qu'il s'enkyste. Si ce n'est déjà, malheureusement, le cas dans certains quartiers. Dans un contexte national et international de fortes tensions, l'urgence à agir devient pressante, et depuis longtemps…

 

 

Système «quasi mafieux» : le député UDI Jean-Christophe Lagarde pointé du doigt dans le 93

 

https ://lesobservateurs.ch/2020/02/16/système-quasi-mafieux-le-depute-udi-jean-christophe-lagarde-pointe-du-doigt-dans-le-93/

 

Des membres des forces de l'ordre surveillent un accès de la cité des Courtillières à Pantin. Archive photo

 

Dans un livre-enquête, une journaliste de l’AFP révèle les coulisses de la vie politique à Bobigny. Violence et clientélisme y sont omniprésents, rapporte un dossier du Point. Le député UDI de Seine-Saint-Denis Jean-Christophe Lagarde est directement mis en cause. Il a déposé plainte pour diffamation contre le magazine et l’auteur de l’enquête.

 

Un livre, explicitement titré Le Maire et les barbares, revient sur les pratiques clientélistes semblant avoir cours en Seine-Saint- Denis. L’auteur,Ève Szeftel y explique quels centristes de l’UDI ont fait basculer la mairie -jusqu’alors bastion communiste- en nouant diverses alliances avec des religieux radicaux et des repris de justice. Interviewée par Le Point, qui publie les meilleures pages de son ouvrage, Ève Szeftel n’hésite pas à parler de système «quasi mafieux»:

 

«J’ai recueilli de nombreux témoignages, et ce qui s’est passé est effarant : des opposants passés à tabac, des pressions sur les électeurs y compris le jour du vote…C’est la loi des cités appliquée à la politique. La démocratie aux mains des voyous».

 

Des liens avec le Gang des Barbares?

 

La journaliste pointe également du doigt le «double visage» du député de Seine-Saint-Denis Jean-Christophe Lagarde concernant l’islam radical. Ce dernier aurait en effet noué des liens avec des salafistes,alors qu’à l’Assemblée il «multipliait les prises de position contre le communautarisme et l’islamisme». En 2014, il avait soutenu publiquement une liste «où le voile islamique tenait le haut de l’affiche» rappelle Le Point.

L’auteur dénonce les accointances entre la mairie et le Gang des Barbares, responsable de la séquestration et du meurtre d'Ilan Halimi en 2006. Ainsi Lynda Benakouche, compagne de l’un des membres du gang, était-elle employée de la mairie,chargée de missions aux politiques urbaines et sociales. Jean-Christophe Lagarde a posé à ses côtés sur une carte de vœux de l’équipe de campagne, selon Le Point.

 

«Pourquoi est-il resté silencieux? Pourquoi a-t-il pris le risque de voir son image flétrie? Une ombre plane sur la ville» affirme la journaliste dans son livre.

 

 

Jean-Christophe Lagarde porte plainte pour diffamation

 

Dans un droit de réponse publié par Le Point, Jean-Christophe Lagarde a rejeté en bloc les accusations porté contre lui, affirmant n’avoir rencontré Lynda Benakouche qu’à deux reprises et n’avoir découvert qui était son conjoint qu’en 2014.

 

«On ne peut pas me reprocher d’avoir fondé un Mémorial pour la Shoah avec Simone Veil tout en me reprochant de tremper dans quoi que ce soit avec les salafistes. Mais il y a toujours des imbéciles pour croire aux manipulations, alors qu’il suffit de se pencher sur les faits!» assène-t-il.

 

Une procédure en diffamation a été engagée à l’encontre du Point comme de la journaliste, déclare également le député dans un tweet. Ce jeudi 13 février, la photo de l’homme politique faisait la une de l’hebdomadaire avec ce titre : «Ces élus qui ont vendu leur âme».

 

 

https://fr.sputniknews.com/france/201910091042236000-islamisme-politiques-ignares-alain-marsaud/

 

Publié le 09.10.2019

 

Par Maxime Perrotin

 

Pour Alain Marsaud, ancien juge et chef du service central de lutte antiterroriste, la France paie dans le sang la «grande lâcheté» de ses hommes politiques face au fléau qu’est l’islamisme radical. Manque de courage, volonté de ne pas stigmatiser, crainte de ne pas s’aliéner un électorat contribuent à acter le recul de la République. Analyse.

«Il va falloir apprendre à souffrir, je peux vous assurer que les générations à venir vont véritablement souffrir! C’est épouvantable de dire cela en 2019.»

Au lendemain de l’attentat islamiste commis dans le Saint des Saints de la lutte antiterroriste de la capitale, le constat d’Alain Marsaud, ancien juge et chef du service central de lutte antiterroriste du parquet de Paris, est sans appel.

«On a commencé par la prudence à l’égard de ces mouvances islamistes radicales, puis c’est devenu– je pense– de la naïveté et j’ai l’impression que ces deux sentiments se sont transformés, notamment chez le personnel politique, en une grande lâcheté!» assène-t-il, amer, au micro de Sputnik.

 

Christophe Castaner s’est rendu sur les lieux de l'attaque au couteau à la préfecture, 3 octobre 2019  

Soulignant la «bonne vingtaine» de lois antiterroristes –et leurs réformes– passées depuis 1986, l’ancien magistrat estime que ce ne sont pas les services de l’État qui doivent se remettre en question, mais les responsables politiques dans leur ensemble, fustigeant à plusieurs reprises leur manque de volonté et de courage.

 

«Ce ne sont pas les réformes législatives qui sont nécessaires aujourd’hui. Je le dis très fermement: on a voté tout ce qui pouvait être voté, c’est simplement avoir le courage de nommer l’ennemi et de prendre toutes les mesures nécessaires pour le vaincre!»

 

L’ancien juge antiterroriste regrettant notamment les « mesurettes » qui ont suivi la vague d’attentats de 2015, enchaîne :

«Excusez-moi, mais aujourd’hui vous avez une bonne partie des territoires de la République, autour de la région parisienne, qui sont en train d’échapper à l’autorité de ladite République.»

 

Une référence aux «territoires perdus de la République», expression consacrée par un ouvrage éponyme présenté comme visionnaire, notamment après les attentats de Toulouse en 2012. Permettre à la République de recouvrer partout ses droits, «je ne suis pas certain qu’on en est la volonté ni le courage» s’inquiète l’ancien juge antiterroriste. Pour lui, «on doit véritablement s’interroger sur les moyens de les reconquérir, s’il est encore temps.»

Au-delà du développement du communautarisme, rappelons que la France est le pays d’Occident qui compte –et de loin– le plus de victimes d’attentats commis au nom de l’Islam ces dernières années, 263 depuis 2012 officiellement recensées. Malgré ce «triste record», combattre l’islamisme radical semble être de plus en plus difficile pour la classe politique et les médias. En témoigne la couverture qui fut faite durant près de 48 heures de l’attentat à la Préfecture de police de Paris.

 

«Lorsqu’on n’ose plus nommer l’ennemi, on a peu de chances de le vaincre», se désole Alain Marsaud. «On n’ose plus parler d’islamisme, cela fait peur, il ne faut pas stigmatiser, comme on dit, des populations. Du coup, on n’utilise plus ce terme.»

 

Pour Alain Marsaud, s’il existe bien un fatalisme au sein de la population, celui-ci est davantage provoqué par la passivité de la classe politique face aux attentats islamistes que par la multiplication de ces derniers.

Une passivité des autorités que l’ex-député Les Républicains des Français établis hors de France comprend d’autant moins que 57 chefs d’État, membres de la Coopération islamique, ont officiellement actée comme objectif l’islamisation des sociétés européennes en novembre 2000 à Doha. Les moyens d’y parvenir sont consignés dans la Stratégie d’action culturelle islamique à l’extérieur du monde islamique, en ligne sur le site de l’Organisation islamique pour l’Éducation, les Sciences et la culture (ISESCO).

 

Préfecture de police de Paris

Un document officiel «de l’action islamique commune en Occident» qui vise à «l’élaboration du projet d’une civilisation de substitution qui s’appuie sur l’Islam authentique […]».

Ce plan d’action éclaire certaines décisions en France d’un jour singulier. Ainsi, l’Institut français de civilisation musulmane (IFCM) a-t-il été inauguré le 19 septembre à Lyon. Après 25 ans de blocage, les attentats de Charlie Hebdo et du Bataclan auraient, selon le recteur de la mosquée de Lyon, finalement poussé les autorités à donner leur feu vert à la construction de cet imposant centre promouvant un «Islam ouvert», financé par l’Égypte… et l’Arabie saoudite. Bref, la réponse des politiques à ces actes barbares consiste notamment à promouvoir l’Islam et son message civilisationnel… exactement comme le préconisait l’ISESCO il y a 20 ans.

 

Un document de l’Organisation islamique pour l’Éducation, les Sciences et la culture sur lequel revenait d’ailleurs récemment Jean-Frédéric Poisson, Président du Parti chrétien-démocrate (PCD), lors de sa prise de parole à la Convention de la droite. Il mettait en garde contre la vulnérabilité actuelle de nos sociétés, résultant notamment d’une certaine passivité face à l’islamisation : «la première raison de l’essor de l’Islam, c’est que nous ne considérons pas que nous avons à le contenir».

 

«Il faut savoir que l’Islam est avant tout –il faut bien le dire– une religion de conquête. Il s’agit finalement d’imposer une religion par la conquête, par la conquête des esprits dans un premier temps», souligne de son côté Alain Marsaud.

 

Second facteur de cette poussée de l’islamisation que souligne l’ancien candidat à la primaire de la droite, la volonté –à travers d’importants financements– d’États étrangers visant à «renforcer la prégnance de l’Islam dans certains de nos territoires et à installer la société communautariste». Jean-Frédéric Poisson évoque notamment le cas des tribunaux islamiques en Angleterre, dont les verdicts sont reconnus par les juridictions britanniques.

 

«Il faut quand même se réveiller! J’ai l’impression que nos politiques sont des ignares, qu’ils ne se tiennent pas au courant de ce qui se passent dans le monde et ne réagissent pas», s’agace Alain Marsaud.

 

Une influence étrangère que l’on retrouve aujourd’hui dans l’éventail des bienfaiteurs de l’Islam en France: qu’ils s’agissent des Marocains, Algériens, des Turcs, ou encore des plus controversés wahhabites saoudiens. Sans oublier les Frères musulmans (Qatar, Koweït et Turquie figurent au nombre de ses parrains). Diversité que l’on retrouve dans les différentes mouvances qui animent l’Islam en France, comme le décrié salafisme. Si la DGSI évoquait en 2018 dans plusieurs rapports la montée du salafisme en France, cette mouvance rigoriste de l’Islam sunnite présentée comme ni plus ni moins qu’une «nébuleuse» fondamentaliste, n’en reste pas moins régulièrement présentée comme «minoritaire».

Un discours tendant à relativiser l’importance du phénomène, qui inciterait les politiques à ne pas prendre leurs responsabilités :

«Je crois qu’il faut les appeler à avoir enfin le courage, à découvrir cette qualité qu’est le courage et mettre fin à toutes ces lâchetés que nous connaissons depuis tant d’années», fulmine l’ancien patron de l’antiterrorisme au Parquet de Paris.

 

Pour Alain Marsaud en effet, nombre d’entre eux «ne prennent pas les mesures, qui consistent tout simplement à protéger les citoyens», ce qui est pourtant l’un de leurs rôles-clefs en tant qu’élus.

 

«L’élu, une fois élu, ne pense qu’à une chose: c’est de pouvoir renouveler son mandat. Pour renouveler son mandat, il est souvent prêt à toutes les lâchetés, à toutes les compromissions, à tous les compromis», regrette Alain Marsaud, «tout cela n’est pas très réjouissant.»

 

L’ancien juge évoque le cas de certaines maires de banlieue qui, face aux revendications communautaristes, ont «renoncé à résister», ne voulant pas s’aliéner une partie de leur électorat. Des édiles de plus en plus confrontés aux pressions, silencieuses ou bien plus médiatisées, comme l’opération coup de poing du collectif «Rosa Parks musulmanes» dans une piscine publique de Grenoble cet été, revendiquant sous couvert de lutte contre le racisme et l’inégalité, le port du maillot de bain islamique.

 

Commémoration des victimes de l'attentat de Nice à Paris  

 

Autre preuve aux yeux d’Alain Marsaud de cette France «de la lâcheté […] de l’impuissance», le profil d’un imam de la mosquée de la Fauconnière à Gonesse où se rendait Mickaël Harpon. Fiché S depuis 2015 pour «fondamentalisme religieux», année où il fut l’objet d’une obligation de quitter le territoire français sous 30 jours ainsi que d’une perquisition administrative, ce Marocain a vu sa carte de séjour renouvelé en juin 2019 au titre de parent d’enfants français.

 

Dans la même ligne, comment ne pas penser au rapatriement de familles de djihadistes partis rejoindre les rangs de l’État islamiste? Fin 2015, ils étaient près de 2.000 Français à avoir été impliqués dans le djihad au Levant, selon les services de renseignement français. Au-delà des enfants ou des compagnes, dont les proches restés en France réclament le rapatriement avec le soutien de l’Onu et d’ONG, le débat fit également rage autour du sort des djihadistes eux-mêmes et tout particulièrement de ceux condamnés à mort en Irak. Rappelons qu’en France, d’ici 2022, pas moins de 254 condamnés pour terrorisme seront libérables.

 

«Ce que craignent nos services de renseignement, c’est qu’un jour sur un mot d’ordre– venu éventuellement de l’étranger– à la même heure sur tout le territoire, des individus déterminés […] se livrent au même moment à des actions homicides. Ce serait un moment extrêmement grave pour la République, avec même des risques de guerre civile.»

 

Menaces dans la campagne des municipales à Bobigny

Le candidat à la mairie de Bobigny Fouad Ben Ahmed revient sur les intimidations dont il est victime depuis la sortie du livre « Le Maire et les Barbares ».

 

Par Clément Pétreault

Modifié le 18/02/2020 à 14:36 - Publié le 18/02/2020 à 13:22 | Le Point.fr

 

https://www.lepoint.fr/elections-municipales/menaces-dans-la-campagne-des-municipales-a-bobigny-18-02-2020-2363214_1966.php

 

Depuis que Le Point a publié l'interview d'Ève Szeftel qui dénonce le clientélisme municipal à Bobigny, l'ambiance politique est devenue franchement pesante dans cette partie de la Seine-Saint-Denis. Jean-Christophe Lagarde, au cœur de l'enquête de notre consœur, a promis d'attaquer en justice. Ces révélations font aussi des victimes collatérales, désignées à la vindicte publique par des textos ou des messages sur les réseaux sociaux… À se demander si une chasse aux prétendus « sources » de l'enquête n'aurait pas été lancée à Bobigny. Une femme, régulièrement désignée comme « source » par Jean-Christophe Lagarde et Christian Bartholmé, a été agressée le soir même de la publication du numéro du Point qui les mettait en cause. Elle s'est fait voler à l'arraché le sac qui contenait son téléphone et les textos qu'elle échangeait avec Ève Szeftel ont été publiés par un compte anonyme sur Twitter. Régulièrement cité comme « principale source » du livre Le Maire et les Barbares, le candidat à la mairie de Bobigny Fouad Ben Ahmed voit s'accumuler les incidents autour de sa campagne : entrave à l'affichage, menaces, incendie criminel de son local de campagne… À croire qu'une véritable guerre électorale s'est installée dans cette ville dirigée par des élus condamnés pour violences. Mais où cela va-t-il s'arrêter ? Le candidat de la société civile dénonce le climat de violences et riposte.

Interview.

Le Point : Jean-Christophe Lagarde vous désigne comme étant à l'origine des révélations qui l'accusent. Que répondez-vous à cela ?

Fouad Ben Ahmed : Je n'ai rien à voir avec cette histoire ! Depuis que je suis candidat à l'élection municipale, je suis jugé responsable de tout ce qui se passe à Bobigny. J'y vois une forme d'hommage : c'est le signe que Jean-Christophe Lagarde et ses proches nous considèrent comme un danger pour leur réélection… Ce n'est pas la première fois que nous avons maille à partir avec cette équipe. Nous avons fait condamner le maire de Bobigny Stéphane de Paoli à nous verser des dommages et intérêts pour diffamation, après avoir dénoncé son clientélisme. Nous avons obligé le premier adjoint Christian Bartholmé à démissionner de l'intercommunalité d'Est Ensemble. Nous avons forcé le maire et les bailleurs sociaux à intervenir pour réparer des ascenseurs en panne pendant des semaines. Alors que nous n'étions pas élus, nous étions la seule force d'opposition politique à ce pouvoir clientéliste…

Vous dénoncez l'ambiance dans laquelle vous menez campagne. Local incendié, menaces…, que se passe-t-il à Bobigny ?

Au début, nous avons rencontré des problèmes d'affichage. On collait des affiches et les services de la ville venaient décoller nos affiches. Depuis quelque temps, c'est une société privée qui a été affectée à cette mission. Nous avons aussi eu la police municipale qui est venue nous empêcher de disposer nos affiches de campagne sur des tréteaux au marché, nous avons été verbalisés. Plus grave, notre local de campagne a été incendié. Il y a des gens qui habitent au-dessus de notre local. Par bonheur, il n'y a pas eu de victime dans cet incendie criminel. On a aussi retrouvé une trace d'impact dans la vitrine qui nous laisse penser que nous avons affaire à un impact de balle. Nous craignons pour notre sécurité, d'autant plus que Jean-Christophe Lagarde fait tourner l'idée que je serais responsable de ses déboires politiques, avec l'idée de me faire passer pour « une balance » auprès de l'électorat des quartiers qu'il fréquente.

Lire aussi Le petit guide du parfait élu clientéliste

Avez-vous peur ?

Je suis parfois inquiet, mais je refuse de céder à la peur. Ils pourront brûler nos voitures ou notre local de campagne, mais ils ne brûleront pas nos bulletins de vote… Nous avons l'habitude des intimidations. Lorsque nous avons dénoncé le clientélisme ambiant, le maire a essayé de nous faire condamner pour diffamation. Il a finalement perdu après cinq ans de procédures, financées sur les fonds publics de la ville…

Certains points de votre programme peuvent déplaire…

C'est possible. Nous avons clairement annoncé une remise à plat des embauches réalisées par cette mandature. Ça ne plaît pas. Nous revérifierons que chaque poste soit occupé par une personne effectivement qualifiée pour l'occuper. On ne peut pas avoir un chef de cabinet qui a un brevet technique animation pour seul bagage professionnel, ça n'est pas possible.

Fouad Ben Ahmed. © Khanh Renaud

 

 

Le clientélisme, l'avez-vous vu ?

Oui, c'est une population kidnappée, des communautés stigmatisées et renvoyées dos à dos pour mieux organiser le braquage électoral. Aucune élection ne mérite cela et Bobigny mérite mieux ! Nous dénonçons le clientélisme depuis 2014. Lorsque la secrétaire du maire nouvellement élu obtient un logement en trois mois sans habiter la ville, je m'interroge et je comprends que les habitants ont du mal à l'accepter. Nous avons aussi dénoncé le recrutement d'agents sans les qualifications ou les compétences requises sur des postes stratégiques. Ces nominations discrétionnaires discréditent et découragent les agents qui travaillent depuis de nombreuses années pour la collectivité et qui se voient privés de perspectives de carrière pour satisfaire des promesses électoralistes. Lisez le rapport de la chambre régionale des comptes, c'est édifiant. Si le phénomène avait déjà commencé avec les communistes, il a été décuplé sous l'actuelle mandature.

Ils pourront brûler nos voitures ou notre local de campagne, mais ils ne brûleront pas nos bulletins de vote.

Pensez-vous que l'on peut gagner Bobigny sans se compromettre dans des alliances douteuses ?

Oui, car l'équipe actuelle a clientélisé des minorités. Nous, on ne promet pas de trouver un emploi à tout le monde, mais on va favoriser les embauches locales, notamment dans les offres de marchés publics. On va aussi travailler sur le logement de manière transparente, régler les problèmes de crèche et de dépendance. Avec 400 millions d'euros de travaux sur le centre de la ville, on veut attirer des pépinières d'entreprises sociales et solidaires. L'idéologie communiste était de s'occuper des pauvres, y compris en attirant ceux qui ne sont pas sur la commune. La stratégie de l'UDI était celle des communautés d'intérêt sans ADN idéologique. Nous, nous proposons de protéger « nos pauvres », tout en fidélisant des cadres balbyniens et en attirant une fiscalité extérieure.

 

LA RÉDACTION VOUS CONSEILLE

« Un pouvoir peut s’installer en pactisant avec la voyoucratie et le communautarisme »

« Le Maire et les Barbares », l’enquête choc sur le clientélisme en Seine-Saint-Denis