Livre : L’islam à la conquête de l’Occident, de Jean-Frédéric Poisson

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https://www.bvoltaire.fr/livre-lislam-a-la-conquete-de-loccident-de-jean-frederic-poisson/

 

Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate et membre du collectif Les Amoureux de la France, signe ici L’islam à la conquête de l’Occident (Éditions du Rocher). Il s’agit de l’étude d’un document datant de 2000 et actualisé en 2006, rédigé par l’ISESCO (Organisation islamique pour la science et la culture).

Ce document a été pensé comme une « Stratégie de l’action culturelle islamique à l’extérieur du monde islamique ».

 

Alors que la question migratoire alimente les débats depuis quelques années, et que s’y mêlent des critiques de l’islamisation du pays, l’existence d’une stratégie liée à ces phénomènes a toujours été niée. L’enquête récente de Gérard Davet et Fabrice Lhomme sur l’islamisation des banlieues, Inch’Allah, L’islamisation à visage découvert, si elle rapporte bien la réalité du terrain, ne traite absolument pas les causes profondes. Si le point de départ, la raison de ce processus ne sont pas dévoilés, il est impossible de le combattre. C’est ce à quoi l’ouvrage de Jean-Frédéric Poisson s’attaque.

 

Les pays signataires du document qu’il étudie sont les membres de l’ISESCO, c’est-à-dire tous les États musulmans, de l’Arabie saoudite au Qatar en passant par l’Iran ou le Tchad. L’objectif de ce document est d’installer à la place de la société occidentale « une civilisation de substitution ».

Jean-Frédéric Poisson étudie avec précision chaque chapitre de ce document qui décrit la manière « d’imposer la charia en Europe » et, par extension, à l’ensemble du monde occidental. Les moyens prescrits par les signataires concernent plusieurs domaines : l’action sociale, la famille, le statut des femmes, l’enfance et la jeunesse, les institutions sociales et religieuses, l’ouverture à l’environnement, l’éducation et l’enseignement et, enfin, la langue arabe.

Les moyens d’investir ces domaines sont nombreux : le mensonge (la taqiya et ses diverses formes), le soi-disant dialogue avec l’Occident sur le principe de la dhimmitude. « Il s’agit d’amener l’Occident à reconnaître […] que l’islam est la meilleure solution possible pour lui-même. » Tout homme étant né musulman, il n’y a pas d’autre aboutissement possible au dialogue. « Il ne peut être question, donc, d’un dialogue d’égal à égal. »

Le document revient ensuite longuement sur la faillite de la civilisation occidentale, sur sa perversion et sur sa faiblesse. Il montre comment s’engouffrer dans les brèches laissées par la tolérance de ces sociétés, comment les fragiliser et les détruire pour y imposer la loi islamique. L’Occident est « une terre de conquête ».

Jean-Frédéric Poisson développe ensuite les moyens de répondre à cette stratégie d’action culturelle islamique à l’extérieur du monde islamique. Il s’agit d’apporter une réponse politique à cette volonté de conquête par l’islam, présente dans nos sociétés par le communautarisme. Il développe ainsi plusieurs axes de réflexions : l’évolution de la loi de 1905 ou, du moins, son application, la lutte contre l’influence néfaste des États étrangers, notamment pour les questions de financement des mosquées, le soutien aux réformateurs, aux courants plus « modernistes », et la lutte contre le communautarisme.

C’est la première fois que cette stratégie d’action culturelle est commentée. Jean-Frédéric Poisson signe, ici, une analyse complète de ce document, pour que ce sujet soit discuté et débattu dans le champ politique, pour que les Français sachent, pour que les élites ne puissent pas dire « Je ne savais pas ».

 

Services publics face à l'islamisme : des témoignages édifiants

EXCLUSIF. Deux députés ont auditionné hauts fonctionnaires et acteurs de terrain. Cette enquête détaille l'état de la radicalisation islamiste en France.

Par Laureline Dupont

Publié le 19/06/2019 à 18:29 | Le Point.fr

https://www.lepoint.fr/societe/services-publics-face-a-l-islamisme-des-temoignages-edifiants-19-06-2019-2320021_23.php

Couverture du Point N° 2442 du 20 juin 2019

 

Un rapport parlementaire sur « les services publics face à la radicalisation » ? Voilà qui devrait faire du bruit. Depuis l'automne dernier, deux députés (Éric Diard pour LR et Éric Poulliat pour LREM) reçoivent à tour de bras à l'Assemblée nationale de hauts fonctionnaires (préfets, patron de la DGSI…), des acteurs de terrain (policiers, pompiers, syndicats de transports, etc.), des chercheurs qui témoignent de la situation des services de l'État confrontés à la radicalisation islamiste. Du côté des fonctionnaires mais également du public.

Leurs conclusions et leurs préconisations seront rendues publiques le 26 juin. Le Point a eu accès à l'intégralité des auditions conduites à huis clos. Si la plupart des intervenants semblent soucieux de ne pas sombrer dans le pessimisme, certains d'entre eux ne cachent pas leur inquiétude. Beaucoup expriment aussi leur sentiment d'être démunis, mal encadrés, législativement mal outillés, mal formés aussi.

 

 

Lire aussi EXCLUSIF. Le document-choc sur l'État face à l'islamisme

 

Faille dans l'arsenal législatif

 

Parmi les récits troublants, celui d'un syndicaliste de la RATP qui révèle que « des locaux sont interdits aux femmes dans des terminus », que « des musulmans pratiquants sont en train de cibler femmes croyantes non pratiquantes », mettant même à l'écart une collègue qui avait choisi de partir à Ibiza pendant le ramadan. Des policiers narrent, quant à eux, leur difficulté à révoquer des agents de police radicalisés, faute d'arsenal législatif. Un colonel de la Fédération des sapeurs-pompiers relate, lui, ses interventions de secours durant lesquelles on lui interdit de pénétrer dans une pièce occupée par des femmes et même de porter assistance à une femme sous prétexte qu'il est un homme.

Également auditionné, Nicolas Lerner, le patron de la DGSI, tire le signal d'alarme. Aujourd'hui, « les lieux de culte ne sont plus les incubateurs qu'ils ont pu être, car les pouvoirs publics se sont donné les moyens de les contrôler et les autorités religieuses ont également pris conscience du rôle qui était le leur. (…) L'environnement éducatif, et de manière plus générale tout ce qui touche à la formation des esprits, nécessite aussi une certaine vigilance ».

 

Deux parlementaires tirent la sonnette d’alarme sur la radicalisation islamiste de nos services publics

 22 juin 2019

https://www.bvoltaire.fr/deux-parlementaires-tirent-la-sonnette-dalarme-sur-la-radicalisation-islamiste-de-nos-services-publics/

 

https://www.bvoltaire.fr/media/2019/06/hopital.png

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En octobre 2018, alors qu’il s’apprêtait à quitter le ministère de l’Intérieur, Gérard Collomb, au cours de son allocution de départ, avait attiré l’attention du Premier ministre, Édouard Philippe, et des médias, sur la « situation très dégradée dans certains quartiers sensibles ». Il avait même eu cette formule choc, déclarant que si l’on vivait aujourd’hui « côte à côte », il craignais que, demain, on ne vive « face à face ».

Que la situation sociale, économique et sécuritaire soit dégradée dans de très nombreux quartiers de notre pays, nul ne le conteste plus désormais. Il est un fait que toutes les politiques publiques ayant visé, par le passé, à « recréer de la mixité sociale » ont échoué, malgré les milliards de francs puis d’euros investis par la collectivité. Ainsi, on ne compte plus les coins de banlieues tenus par les gangs, où les forces de sécurité, mais aussi les pompiers ou les secours, ne peuvent plus pénétrer. Dans ces lieux où les habitants, bon gré mal gré, sont asservis aux trafiquants, les lois de la République n’ont plus leur place.

Pourtant, cette réalité n’est que la partie visible de l’iceberg. En effet, deux députés, Éric Driard (LR) et Éric Poulliat (LREM), vont rendre dans quelques jours un rapport qui a de quoi faire dresser les cheveux sur la tête. Les deux parlementaires ont mené, au cours des derniers mois, une enquête sur l’état de la radicalisation en France. Ils ont procédé, à huis clos, aux auditions d’un nombre considérable de hauts fonctionnaires et de responsables des services publics. Et leur constat est accablant.

C’est ainsi qu’ils ont pu établir que des services publics régaliens, comme la police nationale, étaient noyautés peu à peu par des individus, islamistes et radicalisés, contre lesquels il était, au nom des libertés individuelles, très difficile de lutter. Et d’évoquer le cas de ce policier, dont le frère était parti combattre en Syrie et qui s’intéressait de près aux différents fichiers de police. Il n’avait, in fine, pu être révoqué qu’au prétexte d’un différend survenu extérieurement au service. De même pour ce sapeur-pompier dont la pratique religieuse devenait dangereuse pour lui-même et pour ses collègues, suite à quoi il avait fallu que sa hiérarchie fasse appel à un imam pour que tout rentre enfin dans l’ordre.

Toutes les personnalités interrogées lors de cette enquête ont fait le même constat. D’une part, une très grande inquiétude pour l’avenir, tant la détection et la surveillance de ces radicalisés est difficile, pour ne pas dire impossible, vu leur nombre et leur capacité à dissimuler leurs pratiques religieuses. D’autre part, le manque de moyens juridiques pour combattre un phénomène lui-même favorisé par la protection dont il bénéficie au nom du respect et de l’inviolabilité des libertés publiques, dont profite chaque citoyen dans notre pays.

Il est un fait que c’est l’ensemble de notre société qui est maintenant gangrenée par des individus qui n’ont que faire du respect du principe de la laïcité, et dont le seul objectif est le prosélytisme. De l’école aux administrations en passant par nos casernes, nos prisons et nos hôpitaux, les islamistes les plus radicalisés gagnent peu à peu du terrain sans que les pouvoirs publics n’aient su, voulu ou pu se donner les moyens de réagir.

Dans ce contexte, les conclusions du rapport de MM. Driard et Poulliat, s’il n’est pas « caviardé » à sa sortie, risque bien de donner du sens aux propos de l’ancien ministre de l’Intérieur. Quant aux préconisations qui seront faites, attendons de voir leur pertinence au regard d’une situation dont il est à craindre qu’elle est déjà désespérée.

 

Islamisme dans les services publics: le rapport choc

Par  Jean Chichizola  Publié le 25/06/2019 à 20:19

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/radicalisation-islamiste-les-services-publics-passes-au-crible-20190625

 

Sport, police, transports, prisons… Les rapporteurs de la mission d’information de l’Assemblée nationale établissent, sur l’infiltration de l’islam radical, un constat inquiétant.

Cinquante-trois auditions, 60 heures d’enregistrements, sept mois de travail parlementaire… Et au final, une véritable plongée dans «les services publics face à la radicalisation» réalisée par une mission d’information de l’Assemblée nationale. Ses deux corapporteursles députés LR Éric Diard et LREM Éric Poulliat, en appellent à une plus grande vigilance et à un meilleur «criblage» des professions à risque afin d’éviter tout dérapage.

En toile de fond de leur travail, un simple constat: la progression de l’islam radical en France depuis des décennies avec, au 29 mai, 21 039 personnes inscrites au fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste, dont 10.092 fiches actives. Parmi eux, plus de 1500 «individus exerçant ou ayant exercé une ou plusieurs professions qualifiées de “sensibles” en raison notamment soit de la nature de l’activité exercée (transport terrestre, aérien, activités privées de ...

 

Editoriaux - 22 juin 2019

« Anti-musulmans » au lieu d’« islamophobe » ? Cette loi institue une police de la pensée pour tuer la liberté d’expression !

 

https://www.bvoltaire.fr/anti-musulmans-au-lieu-d-islamophobe-cette-loi-institue-une-police-de-la-pensee-pour-tuer-la-liberte-dexpression/

 

https://www.bvoltaire.fr/media/2018/09/Capture-d%E2%80%99%C3%A9cran-2018-09-29-%C3%A0-18.40.04.png

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La proposition de loi « visant à lutter contre la haine sur Internet », portée par une députée LREM, fait parler d’elle avant même son examen, qui doit commencer le 3 juillet. En cause, notamment, l’emploi du terme « islamophobe » dans l’énumération des épithètes qualifiant les idéologies haineuses. À la suite d’une polémique, il vient d’être remplacé par « anti-musulmans ». Mais cela ne change rien au risque que ce texte représente pour la liberté d’expression.

À l’origine de ce changement, les critiques d’organisations et de personnalités de gauche, qui défendent la laïcité. Elles estiment, en effet, non sans raison, que l’adjectif « islamophobe » est utilisé par les activistes islamistes pour faire taire toute critique à l’égard de la religion musulmane : son emploi est donc un mauvais signal adressé à tous ceux, y compris parmi les musulmans, qui luttent contre l’islamisme. Le rapporteur de la proposition de loi a préféré changer la formulation avant le débat à l’Assemblée. Cette loi « protégera les personnes contre les injures haineuses en raison de leur prétendue race ou de leur religion. Mais elle n’interdit aucunement le “blasphème” ou la critique de l’islam comme de toute autre religion ! », a-t-elle précisé.

Ces défenseurs de la laïcité ne font que reprendre – et c’est tant mieux ! – le point de vue exprimé par Éric Zemmour, dont ils sont loin de partager toutes les positions : « L’islamophobie n’existe pas », avait-il déclaré sur Paris Première« Ce n’est pas un délit, c’est la volonté des minorités islamistes qui essayent de nous imposer ce délit d’islamophobie qui n’existe pas. » On ne se plaindra pas qu’une partie de la gauche dénonce les dérives islamistes. Le problème, c’est qu’elle semble se satisfaire de cette modification mineure, saluant la « réactivité » de la députée LREM.

Si la nouvelle formulation évite l’ambiguïté du terme « islamophobe », on ne voit pas en quoi elle est plus satisfaisante que la précédente. Le projet de loi est censé lutter contre la propagation, sur Internet, d’une « idéologie haineuse, qu’elle soit raciste, antisémite, anti-musulmans, homophobe ou sexiste ». Pourquoi citer expressément la religion musulmane ? D’autres religions, notamment le christianisme, font aussi l’objet d’attaques insupportables sans que cela gêne nos bien-pensants. L’idéologie haineuse ne se réduit malheureusement pas aux domaines évoqués.

Ce qu’on peut le plus reprocher à cette proposition de loi, c’est d’être, sous un objectif apparemment louable, liberticide. Où se situe la limite entre une critique justifiée et son interprétation comme une manifestation de haine ? La censure ne risque-t-elle pas d’enlever des contenus légitimes ? Quand on sait comment la bien-pensance cherche à diaboliser tous ceux qui s’écartent de la pensée unique, les traitant de réacs ou de fachos, on peut douter qu’une telle loi, fût-elle précise dans ses définitions, permette d’apprécier avec justesse toutes les situations.

Il existe déjà, pour sanctionner les abus, toute une panoplie de mesures. Au lieu d’inciter à mieux les appliquer, ce texte transfère aux grands opérateurs de plates-formes, comme Facebook, Twitter, YouTube, le soin de supprimer les contenus haineux qui leur seront signalés. Ne seront-ils pas tentés de faire du zèle par principe de précaution ? Comment ne pas y voir une nouvelle atteinte à la liberté d’expression ? Seule différence avec un régime totalitaire, notre État libéral déléguerait à des entreprises privées la responsabilité d’une police de la pensée.

Racisme et antisémitisme dans la prière musulmane

 

https://ripostelaique.com/racisme-et-antisemitisme-dans-la-priere-musulmane.html

Publié le 19 novembre 2014 - par Malek Sibali -

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Au cours d’une réunion avec un prélat chrétien français, on lui pose la question suivante :
Quels sont vos rapports avec la communauté musulmane de votre diocèse ?

Il répond immédiatement :

Oh ! J’ai de bonnes relations avec ses imams et ses notables que je rencontre souvent. Ils m’invitent parfois à partager leur repas. J’apprécie beaucoup leur piété. Ils prient toujours avant de commencer le repas. C’est un bon signe de respect et de convivialité ! 


On lui demande alors : 

– Monseigneur ! Prient-ils en français ? 

– Non, en arabe, c’est leur langue liturgique.

– Avez-vous compris le contenu de leur prière?

– Non, mais je suppose qu’elle est, comme toute prière, une louange au Seigneur, notre Dieu commun.
– Ayez le courage, la prochaine fois, de leur demander la traduction de cette prière ! Lui a-t-on recommandé.


Les non-musulmans, et tous ceux qui ne comprennent pas l’arabe, doivent s’interroger sur le contenu des prières que les musulmans récitent en cette langue, afin de savoir s’il s’agit en réalité de prières purement religieuses ou d’imprécations à connotation antisémite, antichrétienne et haineuse.

Il est temps que le contenu de cette prière que tout musulman récite dix-sept fois au moins par jour en arabe, soit dévoilé. Il s’agit d’« al-fatiha » ou l’ouverture, première sourate du Coran.

Dans cette pseudo-prière, le musulman supplie son dieu Allah, qualifié de clément, de miséricordieux : « Guide-nous dans la voie droite, celle de ceux que tu as comblés de bienfaits, non celle de ceux qui ont encouru ta colère ni celle de ceux qui se sont égarés. »

La périphrase, « ceux qui ont encouru ta colère », est tirée de la sourate 2, verset 61, qui dit :
« Ils (les Juifs) furent frappés d’humiliation et d’indigence. Ils ont encouru la colère d’Allah pour n’avoir pas voulu croire à ses signes et pour avoir tué injustement ses prophètes. Telles furent les suites de leur transgression et de leur désobéissance. »

Et la deuxième périphrase, « Ceux qui se sont égarés », est tirée de la sourate 4, verset 44, qui dit :
« Ne vois-tu pas comment ceux (les chrétiens) qui ont reçu une partie des Écritures, se sont égarés et souhaitent que vous vous égariez à votre tour de la bonne voie. »

 

C’est l’unique supplication que les musulmans demandent à Allah dans leur prière. Ils lui demandent donc de les garder loin du chemin des Juifs et de celui des Chrétiens.

Toute prière devait, en effet, être une pétition respectueuse adressée à Dieu sous forme de louange, de remerciement ou de supplication. Rien ne réchauffe le cœur que lorsque quelqu’un vous dit : « Nous prions pour vous. » Les prières judéo-chrétiennes ne sont que des expressions spontanées qui émanent du cœur de celui qui les prononce.

 

En revanche, les prières musulmanes suivent dix-sept rites bien élaborés. Le cycle complet d’une prière s’appelle « raq’a » (génuflexion) et comprend une inclination, une mise à genoux et une récitation de certaines phrases et déclarations dans une séquence spécifiée. Ces prières sont répétées cinq fois par jour et chaque prière comprend de multiples génuflexions. Dans la prière de l’aube on trouve une place pour une supplication spontanée, alors que dans les autres prières on doit se tenir à des formules strictes.

 

Les guides de prière pour les musulmans, publiés dans différentes langues, sont très nombreux. Si un musulman doit se conformer à toutes les prescriptions et procéder aux ablutions nécessaires, il devra y consacrer au moins deux heures et demie par jour. Le Coran exhorte les musulmans à « maintenir la prière » quarante-quatre fois (conformément aux sourates 2,43, 6,72, 11,14 et 31,17) avec la répétition régulière d’al Fatiha.

 

Quant à la prière de Vendredi à la mosquée, elle est encore plus offensive et plus choquante à l’encontre des Juifs et des Chrétiens, car elle exige non seulement deux récitations de la sourate d’Al-Fatiha, mais aussi de la sourate 62, « Le Vendredi » et de la sourate 63, « Les Hypocrites ». La sourate 62 condamne spécifiquement, d’une part, les païens vivants « en erreur grossière », et d’autre part, les Juifs assimilés à « des ânes pliant sous le poids de livres et qui traitent de mensonges les versets d’Allah » (62,5).

 

Quant à la sourate 63, elle condamne « les hypocrites », c’est-à-dire ceux qui ont renoncé à leur foi musulmane. « Ce sont ceux-là les pires ennemis. Méfie-toi d’eux ! Qu’Allah anéantisse ces hypocrites… » (63,4)

La prière du Vendredi est toujours accompagnée d’un prêche quasi classique dans toutes les mosquées. Les prédicateurs y crachent leur colère contre les juifs et les non-musulmans et sollicitent l’aide de leur dieu Allah.

 

Les prédicateurs concluent son prêche par la litanie suivante et la masse des fidèles répond après chaque supplication par un « Amen » :

« O Allah ! Accorde-nous la victoire sur les juifs, qui sont tes ennemis mais aussi les ennemis de notre religion ! (Amen)

Allah ! Fais périr les mécréants, les polythéistes et les ennemis de l’islam ! (Amen)

Allah ! Éparpille leur nation ! (Amen)Allah ! Disperse leurs troupes ! (Amen)

Allah ! Détruis leurs édifices ! (Amen)

Allah ! Fais périr leur récolte ! (Amen)

Allah ! Rend orphelins leurs enfants ! (Amen)

Allah ! Rend veuves leurs épouses ! (Amen)

Allah ! Fais tomber leurs biens et leurs fortunes comme butin entre les mains des musulmans ! (Amen) ! »

 

https://www.youtube.com/watch?v=p7Fvz6Uh4_A&t=22s


 

Est-ce que les musulmans courageux, honnêtes, se demandent parfois si leurs prières constituent effectivement une communication avec le Créateur ou représentent tout simplement un exercice rituel routinier destiné à leur faire avaler sans cesse la pilule empoisonnée d’une haine antijuive et antichrétienne.

Comment un musulman qui affiche ouvertement, dans sa prière, la haine et l’intolérance religieuse à l’égard des Juifs et des Chrétiens, ose-t-il prétendre et clamer haut et fort, sans honte ni pudeur, que son islam est une religion de paix, d’amour et de tolérance !

 

Cette haine antijuive et antichrétienne n’est pas seulement manifeste dans les prières, mais elle est également bien articulée dans les hadiths de Mahomet qui aurait clamé ou ordonné :

La malédiction d’Allah sur les juifs et les chrétiens.

Les juifs sont condamnés et les chrétiens égarés.

La raison des juifs et des chrétiens vaut la moitié de celle des musulmans.

N’adressez jamais le salut en premiers aux juifs ni aux chrétiens.

Opposez-vous aux juifs et aux chrétiens.

Ne saluez jamais à la manière des juifs et des chrétiens.

Je jure au nom d’Allah que j’expulserai les juifs et les chrétiens de la Péninsule arabique.

Le jour de la résurrection, Allah pardonnera aux musulmans leurs péchés et les imputera aux juifs et aux chrétiens.
Dès qu’un musulman décède, Allah fait entrer à sa place en enfer un juif ou un chrétien.

 

Voilà comment les musulmans crachent leur haine contre les Gens du Livre dans leur prière, et comment leur prétendu prophète les considère. En dépit de ces prières et de ces enseignements authentiques, les musulmans continuent à clamer que leur prophète était généreux et tolérant à l’encontre des juifs et des chrétiens, qu’il était le plus sincère et le plus fidèle et qu’il est venu parfaire les bonnes mœurs sur terre. Chiche !

Ces tergiversations et ces manipulations hystériques et diaboliques trouvent leur source fondamentale dans le mensonge recommandé et légalisé (hallalisé) en islam. Il se concrétise en permanence par le recours à l’hypocrisie comme à la dissimulation, une application pure et simple de la taqiya. Il est temps que les masques tombent et que la vérité éclate.

 

Malek Sibali

 

Coran 62.5

«L’image de ceux qui ont été chargés de la Torah et qui, par la suite, ne s’en chargèrent point est à la ressemblance de l’âne chargé de livres. Combien détestable est l’image de ce peuple qui traite nos ayat de mensonges! Allah ne dirige point le peuple des Injustes.»

Coran 9.29

«Combattez ceux qui ne croient point en Allah ni au Dernier Jour, qui ne déclarent pas illicite ce qu’Allah et son Apôtre ont déclaré illicite, qui ne pratiquent pas la religion de Vérité, parmi ceux ayant reçu l’Écriture! Combattez-les jusqu’à ce qu’ils payent la jizya, directement et alors qu’ils sont humiliés.»

 

Tabari (839-923), une référence car l’un des premiers historiens de l’islam et exégète du Coran.

«Le Prophète leur dit: Ô vous, singes et cochons, comment avez-vous observé la volonté d’Allah? Les juifs répliquèrent: Ô Muhammad, tu ne nous as jamais insultés, pourquoi le fais-tu aujourd’hui? C’est Allah qui le fait, répondit le Prophète.»

Le Sahih Muslim, l’un des six recueils de hadiths.

«L’Heure ne viendra pas jusqu’à ce que les musulmans combattent les juifs et que les musulmans les tuent ; jusqu’à ce que le juif se cache derrière un mur ou un arbre, et le mur ou l’arbre diront: Ô musulman! Ô serviteur d’Allah! Voilà un juif derrière moi. Viens et tue-le!»

Le Sahih al-Bukhari, l’un des six recueils de hadiths.

«Lorsque l’Envoyé de Dieu (Mahomet, qui aurait été empoisonné par une juive, NDLR) fut frappé de la maladie dont il mourut, […] Tandis qu’il était ainsi, il s’écria: “La malédiction soit sur les juifs et sur les chrétiens qui ont pris comme temples les tombeaux de leurs prophètes.”»

 

La Fatiha de la haine

Par Sami Aldeeb

https://blog.sami-aldeeb.com/2014/11/04/sami-aldeeb-la-fatiha-et-la-culture-de-la-haine/

fatiha

Importance de la prière et de la Fatiha

La prière fait partie des cinq piliers de l’islam, qui sont: l’attestation de la foi, la prière, le jeûne, l’aumône et le pèlerinage. En droit musulman, celui qui nie l’obligation de prier est considéré comme apostat et passible de la peine de mort. Et celui qui ne prie pas par paresse est considéré comme un pécheur, et doit être contraint de prier. Puis, s’il refuse, il peut être mis à mort. Cette obligation de prier, sous peine de mort, est confirmée dans le traité de droit d’Ibn Ruchd, le fameux philosophe et juriste dit Averroès (décédé en 1198). Le père de famille peut contraindre les membres de sa famille qui ne s’y conforment pas, et cela s’applique même au mineur à partir de l’âge de dix ans.

Aujourd’hui aussi, les musulmans sont obligés, dans certains pays, d’accomplir les cinq prières et doivent pour cela interrompre toutes leurs activités. Une fatwa demande à l’État de licencier l’employé qui ne prie pas, et permet à son collègue de le tuer. L’article 306 du Code pénal mauritanien réitère la peine de mort contre le récalcitrant:

Tout musulman majeur qui refuse de prier tout en reconnaissant l’obligation de la prière sera invité à s’en acquitter jusqu’à la limite du temps prescrit pour l’accomplissement de la prière obligatoire concernée. S’il persiste dans son refus jusqu’à la fin de ce délai, il sera puni de la peine de mort.

S’il ne reconnaît pas l’obligation de la prière, il sera puni de la peine pour apostasie et ses biens confisqués au profit du Trésor public. Il ne bénéficiera pas de l’office consacré par le rite musulman.

Selon le droit musulman, les cinq prières quotidiennes que doit accomplir le musulman ne sont valides que si la Fatiha y est récitée. Elle est récitée aussi lors de la conclusion du contrat de mariage, lors des visites des cimetières et à d’autres occasions.

Al-Fatiha, traduite par La Liminaire, Le Prologue, L’Ouverture ou L’Inaugurale, etc. est le titre du premier chapitre du Coran dans l’ordre canonique qu’utilisent les musulmans et le cinquième chapitre dans l’ordre chronologique. Elle est composée de sept versets, dont les 6e et 7e versets comportent l’invocation suivante: «Dirige-nous vers le chemin droit. Le chemin de ceux que tu as gratifiés, contre lesquels [tu n’es] pas en colère et qui ne sont pas égarés.»

“Les gens contre lesquels Dieu est en colère” et “les égarés”

L’aspect qui nous intéresse dans cette étude est l’interprétation qui a été donnée à cette invocation à travers les siècles, et plus particulièrement à ce que désignent les deux groupes: «les gens contre lesquels Dieu est en colère», et «les gens égarés».

Pour répondre à cette question, j’ai procédé à l’examen de 88 exégètes musulmans tant anciens que contemporains. Et je constate que chez l’écrasante majorité des exégètes, les gens contre lesquels Dieu est en colère sont les juifs, et les gens égarés sont les chrétiens. Ils partent d’une interprétation des versets 6 et 7 fournie par Mahomet lui-même qui dit: «Les juifs sont les gens contre qui Dieu est en colère, et les chrétiens sont les gens égarés.» Ils corroborent ce récit de Mahomet par de nombreux versets coraniques qui vont dans le même sens.

L’ouvrage que je vous présente ici comporte une première partie analysant les opinions et les justifications des exégètes et citant les versets du Coran qui sont utilisés pour appuyer leurs opinions. Il établit une analogie entre le chapitre premier du Coran et la prière catholique du Vendredi saint dans laquelle on priait “pour les juifs perfides”, prière modifiée depuis le Concile Vatican II à la suite de protestations à l’intérieur et à l’extérieur de l’Eglise catholique. L’ouvrage signale aussi que le chapitre 1er du Coran récité dans la prière des musulmans 17 fois par jour viole les normes antiracistes et va contre l’acte constitutif de l’UNESCO dont le préambule dit:

Les gouvernements des États parties à la présente Convention, au nom de leurs peuples, déclarent:

Que, les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix.

La deuxième partie de cet ouvrage présente les exégètes par ordre chronologique selon un schéma unique:

– Nom de l’exégète, année de décès, son école, le titre de son exégèse

– Extraits en langue arabe de l’exégèse en question, avec toujours un lien internet permettant au lecteur de revenir à la source. Les extraits sont suivis d’une traduction soit littérale, soit sommaire en langue française.

Deux exemples

Je vous donne ici à titre d’exemples deux exégèses, un ancien et un contemporain:

Exégète: Muqatil Ibn-Sulayman, mort en 767, appartenant au courant majoritaire sunnite:

–  Dirige-nous vers le chemin droit (verset 6): signifie la religion de l’islam, parce que toute religion autre que l’islam n’est pas droite.

–  Le chemin de ceux que tu as gratifiés: à savoir les prophètes que tu as gratifiés par la prophétie comme il est dit dans le verset H-44/19:58: «Ceux-là sont ceux que Dieu a gratifiés, parmi les prophètes.»

–  Contre lesquels (tu n’es) pas en colère signifie: dirige-nous vers une autre religion que celle des juifs contre lesquels Dieu est en colère et «dont il a fait des singes et des porcs» (H-112/5:60).

–   Et qui ne sont pas égarés (verset 7) signifie: ne nous dirige pas vers la religion des polythéistes qui sont les chrétiens.

Exégète: Abd-Allah Ibn Abd-al-Muhsin Al-Turki, dirigeant une équipe de professeurs d’exégèse de l’Université Muhammad Ibn-Sa’ud et ex-ministre saoudien des affaires religieuses:

«Dirige-nous vers le chemin droit»: conduis-nous vers le chemin droit et maintiens-nous sur ce chemin jusqu’à ta rencontre, et ce chemin est l’islam, le chemin clair qui conduit à la satisfaction de Dieu et à son paradis qu’a indiqué le sceau de ses messagers et de ses prophètes Mahomet. Il n’existe aucun autre moyen pour atteindre le bonheur du serviteur qu’en y demeurant. «Le chemin de ceux que tu as gratifiés, contre lesquels tu n’es pas en colère et qui ne sont pas égarés»: le chemin de ceux que tu as gratifiés parmi les prophètes, les véridiques, les témoins et les vertueux (H-92/4:69). Ce sont eux les gens de la bonne direction et de la rectitude. Ne nous place pas parmi ceux qui suivent le chemin de ceux contre lesquels tu es en colère, qui ont connu la vérité mais n’ont pas agi en fonction d’elle, à savoir les juifs et ceux qui leurs ressemblent, ni le chemin de ceux qui n’ont pas été dans la bonne direction, à savoir les chrétiens et ceux qui suivent leurs lois. Cette invocation est un remède pour le cœur du musulman, contre la maladie du dénigrement, de l’ignorance et de l’égarement, et une preuve que la grâce de l’islam est la plus importante dans l’absolu. Celui qui connaît la vérité et la suit est digne du chemin droit, et il ne fait pas de doute que les compagnons de Mahomet sont les plus dignes après les prophètes. Ce verset ainsi indique leur mérite.

But de cet ouvrage

Il est clair que le premier chapitre du Coran répété 17 fois par jour par chaque musulman incite à la haine, si on le comprend dans le sens qui lui est donné par les exégètes anciens et contemporains sur la base d’un récit de Mahomet corroboré par des versets coraniques. En cela, cette prière viole les droits de l’homme et les lois antiracistes et antidiscriminatoires. La dangerosité de cette prière provient du fait qu’elle est répétée 17 fois par jour, créant ainsi un sentiment de haine chez les musulmans contre les non-musulmans.

Le but de cette étude consiste à attirer l’attention, en premier lieu, des musulmans eux-mêmes sur le fait que leurs prières ne favorisent pas la paix, bien au contraire, et qu’ils sont les premières victimes de ces invocations haineuses. Ensuite, cette étude souhaite alerter les organisations internationales qui œuvrent pour la paix ainsi que des responsables politiques et académiques en Occident afin que des mesures soient prises pour inciter les autorités religieuses musulmanes à dénoncer l’interprétation du chapitre coranique en question et à interdire les prêches haineux dans les lieux de culte et leur diffusion.

Dans une vidéo, une petite fille de deux ans répond à des questions sur la religion. Parmi celles-ci: qui sont les gens contre lesquels Dieu est en colère? Et la petite fille de répondre: ce sont les juifs. Et qui sont les égarés? Ce sont les chrétiens. Quel espoir pouvons-nous avoir en nos jeunes gens si on leur enseigne une telle discrimination dès leur plus tendre enfance?

Sami Aldeeb, docteur en droit, professeur des universités

Directeur du Centre de droit arabe et musulman