Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate et membre
du collectif Les Amoureux de la France, signe ici L’islam à la conquête de l’Occident (Éditions du
Rocher). Il s’agit de l’étude d’un document datant de 2000 et actualisé en
2006, rédigé par l’ISESCO (Organisation islamique pour la science et la
culture).
Ce document a été pensé comme une « Stratégie de l’action
culturelle islamique à l’extérieur du monde islamique ».
Alors que la question migratoire alimente les débats depuis quelques
années, et que s’y mêlent des critiques de l’islamisation du pays, l’existence
d’une stratégie liée à ces phénomènes a toujours été niée. L’enquête récente de
Gérard Davet et Fabrice Lhomme sur l’islamisation des
banlieues, Inch’Allah, L’islamisation à visage découvert,
si elle rapporte bien la réalité du terrain, ne traite absolument pas les
causes profondes. Si le point de départ, la raison de ce processus ne sont pas
dévoilés, il est impossible de le combattre. C’est ce à quoi l’ouvrage de
Jean-Frédéric Poisson s’attaque.
Les pays signataires du document qu’il étudie sont les membres de
l’ISESCO, c’est-à-dire tous les États musulmans, de l’Arabie saoudite au Qatar
en passant par l’Iran ou le Tchad. L’objectif de ce document est d’installer à
la place de la société occidentale « une civilisation de
substitution ».
Jean-Frédéric Poisson étudie avec précision chaque chapitre de ce
document qui décrit la manière « d’imposer la charia en
Europe » et, par extension, à l’ensemble du monde
occidental. Les moyens prescrits par les signataires concernent plusieurs
domaines : l’action sociale, la famille, le statut des femmes, l’enfance
et la jeunesse, les institutions sociales et religieuses, l’ouverture à
l’environnement, l’éducation et l’enseignement et, enfin, la langue arabe.
Les moyens d’investir ces domaines sont nombreux : le mensonge (la taqiya et ses diverses formes), le soi-disant dialogue avec
l’Occident sur le principe de la dhimmitude. « Il s’agit d’amener l’Occident
à reconnaître […] que l’islam est la meilleure solution possible pour
lui-même. » Tout homme étant né musulman, il n’y a pas
d’autre aboutissement possible au dialogue. « Il ne peut être
question, donc, d’un dialogue d’égal à égal. »
Le document revient ensuite longuement sur la faillite de la
civilisation occidentale, sur sa perversion et sur sa faiblesse. Il montre
comment s’engouffrer dans les brèches laissées par la tolérance de ces
sociétés, comment les fragiliser et les détruire pour y imposer la loi
islamique. L’Occident est « une terre de
conquête ».
Jean-Frédéric Poisson développe ensuite les moyens de répondre à cette
stratégie d’action culturelle islamique à l’extérieur du monde islamique. Il
s’agit d’apporter une réponse politique à cette volonté de conquête par
l’islam, présente dans nos sociétés par le communautarisme. Il développe ainsi
plusieurs axes de réflexions : l’évolution de la loi de 1905 ou, du moins,
son application, la lutte contre l’influence néfaste des États étrangers,
notamment pour les questions de financement des mosquées, le soutien aux
réformateurs, aux courants plus « modernistes », et la lutte contre
le communautarisme.
C’est la première fois que cette stratégie d’action culturelle est
commentée. Jean-Frédéric Poisson signe, ici, une analyse complète de ce
document, pour que ce sujet soit discuté et débattu dans le champ politique,
pour que les Français sachent, pour que les élites ne puissent pas dire
« Je ne savais pas ».
Par Laureline Dupont
Publié
le 19/06/2019 à 18:29 | Le Point.fr
Un rapport parlementaire sur « les
services publics face à la radicalisation » ? Voilà qui devrait faire
du bruit. Depuis l'automne dernier, deux députés (Éric Diard pour LR et Éric Poulliat pour LREM) reçoivent à tour de
bras à l'Assemblée
nationale de
hauts fonctionnaires (préfets, patron de la DGSI…), des acteurs de terrain
(policiers, pompiers, syndicats de transports, etc.), des chercheurs qui
témoignent de la situation des services de l'État confrontés à la
radicalisation islamiste. Du côté des fonctionnaires mais également du public.
Leurs conclusions et leurs préconisations
seront rendues publiques le 26 juin. Le Point a eu accès à l'intégralité
des auditions conduites à huis clos. Si la plupart des intervenants semblent
soucieux de ne pas sombrer dans le pessimisme, certains d'entre eux ne cachent
pas leur inquiétude. Beaucoup expriment aussi leur sentiment d'être démunis,
mal encadrés, législativement mal outillés, mal formés aussi.
Lire aussi EXCLUSIF. Le document-choc sur l'État face à l'islamisme
Faille dans l'arsenal législatif
Parmi les récits troublants, celui d'un
syndicaliste de la RATP qui révèle que
« des locaux sont interdits aux femmes dans des terminus », que
« des musulmans pratiquants sont en train de cibler femmes croyantes non
pratiquantes », mettant même à l'écart une collègue qui avait choisi de
partir à Ibiza pendant le ramadan. Des policiers narrent, quant à eux, leur
difficulté à révoquer des agents de police radicalisés, faute d'arsenal
législatif. Un colonel de la Fédération des sapeurs-pompiers relate, lui, ses
interventions de secours durant lesquelles on lui interdit de pénétrer dans une
pièce occupée par des femmes et même de porter assistance à une femme sous
prétexte qu'il est un homme.
Également auditionné, Nicolas Lerner, le patron
de la DGSI, tire le signal d'alarme. Aujourd'hui, « les lieux de culte ne
sont plus les incubateurs qu'ils ont pu être, car les pouvoirs publics se sont
donné les moyens de les contrôler et les autorités religieuses ont également
pris conscience du rôle qui était le leur. (…) L'environnement éducatif, et de
manière plus générale tout ce qui touche à la formation des esprits, nécessite
aussi une certaine vigilance ».
En
octobre 2018, alors qu’il s’apprêtait à quitter le ministère de l’Intérieur,
Gérard Collomb, au cours de son allocution de départ, avait attiré l’attention
du Premier ministre, Édouard Philippe, et des médias, sur la « situation très dégradée dans certains
quartiers sensibles ». Il avait même eu cette formule choc,
déclarant que si l’on vivait aujourd’hui « côte à côte », il craignais que, demain, on
ne vive « face à face ».
Que la situation sociale, économique et sécuritaire soit
dégradée dans de très nombreux quartiers de notre pays, nul ne le conteste plus
désormais. Il est un fait que toutes les politiques publiques ayant visé, par
le passé, à « recréer de la mixité sociale » ont échoué, malgré les
milliards de francs puis d’euros investis par la collectivité. Ainsi, on ne
compte plus les coins de banlieues tenus par les gangs, où les forces de
sécurité, mais aussi les pompiers ou les secours, ne peuvent plus pénétrer.
Dans ces lieux où les habitants, bon gré mal gré, sont asservis aux
trafiquants, les lois de la République n’ont plus leur place.
Pourtant, cette réalité n’est que la partie visible de
l’iceberg. En effet, deux députés, Éric Driard (LR) et Éric Poulliat
(LREM), vont rendre dans quelques jours un rapport qui a de quoi faire dresser
les cheveux sur la tête. Les deux parlementaires ont mené, au cours des
derniers mois, une enquête sur l’état de la radicalisation en France. Ils ont
procédé, à huis clos, aux auditions d’un nombre considérable de hauts
fonctionnaires et de responsables des services publics. Et leur constat est
accablant.
C’est
ainsi qu’ils ont pu établir que des services publics régaliens, comme la police
nationale, étaient noyautés peu à peu par des individus, islamistes et
radicalisés, contre lesquels il était, au nom des libertés individuelles, très
difficile de lutter. Et d’évoquer le cas de ce policier, dont le frère était
parti combattre en Syrie et qui s’intéressait de près aux différents fichiers
de police. Il n’avait, in
fine, pu être révoqué qu’au prétexte d’un différend survenu
extérieurement au service. De même pour ce sapeur-pompier dont la pratique
religieuse devenait dangereuse pour lui-même et pour ses collègues, suite à quoi il avait fallu que sa hiérarchie fasse appel à
un imam pour que tout rentre enfin dans l’ordre.
Toutes les personnalités interrogées lors de cette enquête ont
fait le même constat. D’une part, une très grande inquiétude pour l’avenir,
tant la détection et la surveillance de ces radicalisés est difficile, pour ne
pas dire impossible, vu leur nombre et leur capacité à dissimuler leurs
pratiques religieuses. D’autre part, le manque de moyens juridiques pour
combattre un phénomène lui-même favorisé par la protection dont il bénéficie au
nom du respect et de l’inviolabilité des libertés publiques, dont profite
chaque citoyen dans notre pays.
Il est un fait que c’est l’ensemble de notre société qui est
maintenant gangrenée par des individus qui n’ont que faire du respect du
principe de la laïcité, et dont le seul objectif est le prosélytisme. De
l’école aux administrations en passant par nos casernes, nos prisons et nos
hôpitaux, les islamistes les plus radicalisés gagnent peu à peu du terrain sans
que les pouvoirs publics n’aient su, voulu ou pu se donner les moyens de
réagir.
Dans ce
contexte, les conclusions du rapport de MM. Driard et Poulliat,
s’il n’est pas « caviardé » à sa sortie, risque bien de donner du
sens aux propos de l’ancien ministre de l’Intérieur. Quant aux préconisations
qui seront faites, attendons de voir leur pertinence au regard d’une situation
dont il est à craindre qu’elle est déjà désespérée.
Par Jean Chichizola Publié le
25/06/2019 à 20:19
Sport, police, transports, prisons…
Les rapporteurs de la mission d’information de l’Assemblée nationale
établissent, sur l’infiltration de l’islam radical, un constat inquiétant.
Cinquante-trois
auditions, 60 heures d’enregistrements, sept mois de travail parlementaire… Et au final, une véritable plongée dans «les services publics
face à la radicalisation» réalisée par une mission d’information de l’Assemblée
nationale. Ses deux corapporteurs, les députés LR Éric
Diard et LREM Éric Poulliat, en appellent à
une plus grande vigilance et à un meilleur «criblage» des professions à risque
afin d’éviter tout dérapage.
En toile de fond de
leur travail, un simple constat: la progression de l’islam radical en France
depuis des décennies avec, au 29 mai, 21 039 personnes inscrites
au fichier de traitement des signalements pour la prévention de la
radicalisation à caractère terroriste, dont 10.092 fiches actives. Parmi eux,
plus de 1500 «individus exerçant ou ayant exercé une ou plusieurs
professions qualifiées de “sensibles” en raison notamment soit de la nature de
l’activité exercée (transport terrestre, aérien, activités privées de ...
Editoriaux22 juin 2019
La proposition de loi « visant à lutter contre la haine sur
Internet », portée par une députée LREM, fait parler d’elle avant même son
examen, qui doit commencer le 3 juillet. En cause, notamment, l’emploi du terme
« islamophobe » dans l’énumération des épithètes qualifiant les
idéologies haineuses. À la suite d’une polémique, il vient d’être remplacé par
« anti-musulmans ». Mais cela ne change
rien au risque que ce texte représente pour la liberté d’expression.
À
l’origine de ce changement, les critiques d’organisations et de personnalités
de gauche, qui défendent la laïcité. Elles estiment, en effet, non sans raison,
que l’adjectif « islamophobe » est utilisé par les activistes
islamistes pour faire taire toute critique à l’égard de la religion
musulmane : son emploi est donc un mauvais signal adressé à tous ceux, y
compris parmi les musulmans, qui luttent contre l’islamisme. Le rapporteur de
la proposition de loi a préféré changer la formulation avant le débat à
l’Assemblée. Cette loi «
protégera les personnes contre les injures haineuses en raison de leur
prétendue race ou de leur religion. Mais elle n’interdit aucunement le
“blasphème” ou la critique de l’islam comme de toute autre religion ! »,
a-t-elle précisé.
Ces
défenseurs de la laïcité ne font que reprendre – et c’est tant mieux ! –
le point de vue exprimé par Éric Zemmour, dont ils sont loin de partager toutes
les positions : «
L’islamophobie n’existe pas », avait-il déclaré sur Paris Première. « Ce n’est pas un délit, c’est la
volonté des minorités islamistes qui essayent de nous imposer ce délit
d’islamophobie qui n’existe pas. » On ne se plaindra pas
qu’une partie de la gauche dénonce les dérives islamistes. Le problème, c’est
qu’elle semble se satisfaire de cette modification mineure, saluant la
« réactivité » de la députée LREM.
Si la nouvelle formulation évite l’ambiguïté du terme
« islamophobe », on ne voit pas en quoi elle est plus satisfaisante
que la précédente. Le projet de loi est censé lutter contre la propagation, sur
Internet, d’une « idéologie haineuse, qu’elle soit raciste, antisémite, anti-musulmans, homophobe ou sexiste ». Pourquoi citer
expressément la religion musulmane ? D’autres religions, notamment le
christianisme, font aussi l’objet d’attaques insupportables sans que cela gêne
nos bien-pensants. L’idéologie haineuse ne se réduit malheureusement pas aux
domaines évoqués.
Ce qu’on peut le plus reprocher à cette proposition de loi,
c’est d’être, sous un objectif apparemment louable, liberticide. Où se situe la
limite entre une critique justifiée et son interprétation comme une
manifestation de haine ? La censure ne risque-t-elle pas d’enlever des
contenus légitimes ? Quand on sait comment la bien-pensance cherche à
diaboliser tous ceux qui s’écartent de la pensée unique, les traitant de réacs
ou de fachos, on peut douter qu’une telle loi, fût-elle
précise dans ses définitions, permette d’apprécier avec justesse toutes les
situations.
Il existe
déjà, pour sanctionner les abus, toute une panoplie de mesures. Au lieu
d’inciter à mieux les appliquer, ce texte transfère aux grands opérateurs de
plates-formes, comme Facebook, Twitter, YouTube, le soin de supprimer les
contenus haineux qui leur seront signalés. Ne seront-ils
pas tentés de faire du zèle par principe de précaution ? Comment ne pas y
voir une nouvelle atteinte à la liberté d’expression ? Seule différence
avec un régime totalitaire, notre État libéral déléguerait à des entreprises
privées la responsabilité d’une police de la pensée.
https://ripostelaique.com/racisme-et-antisemitisme-dans-la-priere-musulmane.html
Publié le 19 novembre 2014 - par Malek Sibali -
Au
cours d’une réunion avec un prélat chrétien français, on lui pose la question
suivante :
Quels sont vos rapports avec la communauté musulmane de votre diocèse ?
Il
répond immédiatement :
Oh
! J’ai de bonnes relations avec ses imams et ses notables que je rencontre
souvent. Ils m’invitent parfois à partager leur repas. J’apprécie beaucoup leur
piété. Ils prient toujours avant de commencer le repas. C’est un bon signe de
respect et de convivialité !
On lui
demande alors :
– Monseigneur !
Prient-ils en français ?
– Non, en arabe, c’est
leur langue liturgique.
– Avez-vous compris le
contenu de leur prière?
– Non, mais je suppose
qu’elle est, comme toute prière, une louange au Seigneur, notre Dieu commun.
– Ayez le
courage, la prochaine fois, de leur demander la traduction de cette prière !
Lui a-t-on recommandé.
Les non-musulmans, et tous ceux qui ne comprennent pas l’arabe, doivent
s’interroger sur le contenu des prières que les musulmans récitent en cette
langue, afin de savoir s’il s’agit en réalité de prières purement religieuses
ou d’imprécations à connotation antisémite, antichrétienne et haineuse.
Il est temps que le contenu de cette prière que tout musulman
récite dix-sept fois au moins par jour en arabe, soit dévoilé. Il s’agit d’«
al-fatiha » ou l’ouverture, première sourate du
Coran.
Dans cette pseudo-prière, le musulman supplie son dieu Allah,
qualifié de clément, de miséricordieux : « Guide-nous dans la voie droite,
celle de ceux que tu as comblés de bienfaits, non celle de ceux qui ont encouru
ta colère ni celle de ceux qui se sont égarés. »
La périphrase, « ceux qui ont encouru ta colère », est tirée de
la sourate 2, verset 61, qui dit :
« Ils (les Juifs) furent frappés d’humiliation et d’indigence. Ils ont encouru
la colère d’Allah pour n’avoir pas voulu croire à ses signes et pour avoir tué
injustement ses prophètes. Telles furent les suites de leur transgression et de
leur désobéissance. »
Et la deuxième périphrase, « Ceux qui se sont égarés », est
tirée de la sourate 4, verset 44, qui dit :
« Ne vois-tu pas comment ceux (les chrétiens) qui ont reçu une partie des
Écritures, se sont égarés et souhaitent que vous vous égariez à votre tour de
la bonne voie. »
C’est l’unique supplication que les musulmans demandent à Allah
dans leur prière. Ils lui demandent donc de les garder loin du chemin des Juifs
et de celui des Chrétiens.
Toute prière devait, en effet, être une pétition respectueuse
adressée à Dieu sous forme de louange, de remerciement ou de supplication. Rien
ne réchauffe le cœur que lorsque quelqu’un vous dit : « Nous prions pour vous.
» Les prières judéo-chrétiennes ne sont que des expressions spontanées qui
émanent du cœur de celui qui les prononce.
En revanche, les prières musulmanes suivent dix-sept rites bien
élaborés. Le cycle complet d’une prière s’appelle « raq’a
» (génuflexion) et comprend une inclination, une mise à genoux et une
récitation de certaines phrases et déclarations dans une séquence spécifiée.
Ces prières sont répétées cinq fois par jour et chaque prière comprend de
multiples génuflexions. Dans la prière de l’aube on trouve une place pour une
supplication spontanée, alors que dans les autres prières on doit se tenir à
des formules strictes.
Les guides de prière pour les musulmans, publiés dans
différentes langues, sont très nombreux. Si un musulman doit se conformer à
toutes les prescriptions et procéder aux ablutions nécessaires, il devra y
consacrer au moins deux heures et demie par jour. Le Coran exhorte les
musulmans à « maintenir la prière » quarante-quatre fois (conformément aux
sourates 2,43, 6,72, 11,14 et 31,17) avec la répétition régulière d’al Fatiha.
Quant à la prière de Vendredi à la mosquée, elle est encore plus
offensive et plus choquante à l’encontre des Juifs et des Chrétiens, car elle
exige non seulement deux récitations de la sourate d’Al-Fatiha, mais aussi de
la sourate 62, « Le Vendredi » et de la sourate 63, « Les Hypocrites ». La
sourate 62 condamne spécifiquement, d’une part, les païens vivants « en erreur
grossière », et d’autre part, les Juifs assimilés à « des ânes pliant sous le
poids de livres et qui traitent de mensonges les versets d’Allah » (62,5).
Quant à la sourate 63, elle condamne « les hypocrites »,
c’est-à-dire ceux qui ont renoncé à leur foi musulmane. « Ce sont ceux-là les
pires ennemis. Méfie-toi d’eux ! Qu’Allah anéantisse ces hypocrites… » (63,4)
La prière du Vendredi est toujours accompagnée d’un prêche quasi
classique dans toutes les mosquées. Les prédicateurs y crachent leur colère
contre les juifs et les non-musulmans et sollicitent l’aide de leur dieu Allah.
Les prédicateurs concluent son prêche par la litanie suivante et
la masse des fidèles répond après chaque supplication par un « Amen » :
« O Allah ! Accorde-nous la victoire sur les juifs, qui sont tes
ennemis mais aussi les ennemis de notre religion ! (Amen)
Allah ! Fais périr les mécréants, les polythéistes et les
ennemis de l’islam ! (Amen)
Allah ! Éparpille leur nation ! (Amen)Allah ! Disperse leurs
troupes ! (Amen)
Allah ! Détruis leurs édifices ! (Amen)
Allah ! Fais périr leur récolte ! (Amen)
Allah ! Rend orphelins leurs enfants ! (Amen)
Allah ! Rend veuves leurs épouses ! (Amen)
Allah ! Fais tomber leurs biens et leurs fortunes comme butin
entre les mains des musulmans ! (Amen) ! »
https://www.youtube.com/watch?v=p7Fvz6Uh4_A&t=22s
Est-ce que les musulmans courageux, honnêtes, se demandent
parfois si leurs prières constituent effectivement une communication avec le
Créateur ou représentent tout simplement un exercice rituel routinier destiné à
leur faire avaler sans cesse la pilule empoisonnée d’une haine antijuive et
antichrétienne.
Comment un musulman qui affiche ouvertement, dans sa prière, la
haine et l’intolérance religieuse à l’égard des Juifs et des Chrétiens,
ose-t-il prétendre et clamer haut et fort, sans honte ni pudeur, que son islam
est une religion de paix, d’amour et de tolérance !
Cette haine antijuive et antichrétienne n’est pas seulement
manifeste dans les prières, mais elle est également bien articulée dans les
hadiths de Mahomet qui aurait clamé ou ordonné :
La malédiction d’Allah sur les juifs et les chrétiens.
Les juifs sont condamnés et les chrétiens égarés.
La raison des juifs et des chrétiens vaut la moitié de celle des
musulmans.
N’adressez jamais le salut en premiers aux juifs ni aux
chrétiens.
Opposez-vous aux juifs et aux chrétiens.
Ne saluez jamais à la manière des juifs et des chrétiens.
Je jure au nom d’Allah que j’expulserai les juifs et les
chrétiens de la Péninsule arabique.
Le jour de la résurrection, Allah pardonnera aux musulmans leurs
péchés et les imputera aux juifs et aux chrétiens.
Dès qu’un musulman décède, Allah fait entrer à sa place en enfer un juif ou un
chrétien.
Voilà comment les musulmans crachent leur haine contre les Gens
du Livre dans leur prière, et comment leur prétendu prophète les considère. En
dépit de ces prières et de ces enseignements authentiques, les musulmans
continuent à clamer que leur prophète était généreux et tolérant à l’encontre
des juifs et des chrétiens, qu’il était le plus sincère et le plus fidèle et
qu’il est venu parfaire les bonnes mœurs sur terre. Chiche !
Ces tergiversations et ces manipulations hystériques et
diaboliques trouvent leur source fondamentale dans le mensonge recommandé et
légalisé (hallalisé) en islam. Il se concrétise en permanence par le recours à
l’hypocrisie comme à la dissimulation, une application pure et simple de la taqiya. Il est temps que les masques tombent et que la
vérité éclate.
Malek Sibali
Coran 62.5
«L’image de ceux qui ont été chargés de la Torah et qui, par la suite,
ne s’en chargèrent point est à la ressemblance de l’âne chargé de livres.
Combien détestable est l’image de ce peuple qui traite nos ayat
de mensonges! Allah ne dirige point le peuple des Injustes.»
Coran 9.29
«Combattez ceux qui ne croient point en Allah ni au Dernier Jour, qui ne
déclarent pas illicite ce qu’Allah et son Apôtre ont déclaré illicite, qui ne
pratiquent pas la religion de Vérité, parmi ceux ayant reçu l’Écriture!
Combattez-les jusqu’à ce qu’ils payent la jizya,
directement et alors qu’ils sont humiliés.»
Tabari (839-923), une référence car l’un des premiers historiens de
l’islam et exégète du Coran.
«Le Prophète leur dit: Ô vous, singes et cochons, comment avez-vous observé
la volonté d’Allah? Les juifs répliquèrent: Ô Muhammad, tu ne nous as jamais
insultés, pourquoi le fais-tu aujourd’hui? C’est Allah qui le fait, répondit le
Prophète.»
Le Sahih Muslim, l’un des six
recueils de hadiths.
«L’Heure ne viendra pas jusqu’à ce que les musulmans combattent les
juifs et que les musulmans les tuent ; jusqu’à ce que le juif se cache
derrière un mur ou un arbre, et le mur ou l’arbre diront: Ô musulman! Ô
serviteur d’Allah! Voilà un juif derrière moi. Viens et tue-le!»
Le Sahih al-Bukhari, l’un des six
recueils de hadiths.
«Lorsque l’Envoyé de Dieu (Mahomet, qui aurait été empoisonné par une
juive, NDLR) fut frappé de la maladie dont il mourut, […] Tandis qu’il était
ainsi, il s’écria: “La malédiction soit sur les juifs et sur les chrétiens qui
ont pris comme temples les tombeaux de leurs prophètes.”»
La Fatiha de la
haine
Par Sami Aldeeb
https://blog.sami-aldeeb.com/2014/11/04/sami-aldeeb-la-fatiha-et-la-culture-de-la-haine/
Importance de la prière et de la
Fatiha
La prière fait partie des cinq
piliers de l’islam, qui sont: l’attestation de la foi, la prière, le jeûne,
l’aumône et le pèlerinage. En droit musulman, celui qui nie l’obligation de
prier est considéré comme apostat et passible de la peine de mort. Et celui qui
ne prie pas par paresse est considéré comme un pécheur, et doit être contraint
de prier. Puis, s’il refuse, il peut être mis à mort. Cette obligation de
prier, sous peine de mort, est confirmée dans le traité de droit d’Ibn Ruchd, le fameux philosophe et juriste dit Averroès (décédé
en 1198). Le père de famille peut contraindre les membres de sa famille qui ne
s’y conforment pas, et cela s’applique même au mineur à partir de l’âge de dix
ans.
Aujourd’hui aussi, les musulmans
sont obligés, dans certains pays, d’accomplir les cinq prières et doivent pour
cela interrompre toutes leurs activités. Une fatwa demande à l’État de
licencier l’employé qui ne prie pas, et permet à son collègue de le tuer.
L’article 306 du Code
pénal mauritanien réitère la peine de mort contre le
récalcitrant:
Tout musulman majeur qui refuse
de prier tout en reconnaissant l’obligation de la prière sera invité à s’en
acquitter jusqu’à la limite du temps prescrit pour l’accomplissement de la
prière obligatoire concernée. S’il persiste dans son refus jusqu’à la fin de ce
délai, il sera puni de la peine de mort.
S’il ne reconnaît pas
l’obligation de la prière, il sera puni de la peine pour apostasie et ses biens
confisqués au profit du Trésor public. Il ne bénéficiera pas de l’office
consacré par le rite musulman.
Selon le droit musulman, les cinq
prières quotidiennes que doit accomplir le musulman ne sont valides que si la
Fatiha y est récitée. Elle est récitée aussi lors de la conclusion du contrat
de mariage, lors des visites des cimetières et à d’autres occasions.
Al-Fatiha, traduite par La
Liminaire, Le Prologue, L’Ouverture ou L’Inaugurale, etc. est le titre du
premier chapitre du Coran dans l’ordre canonique qu’utilisent les musulmans et
le cinquième chapitre dans l’ordre chronologique. Elle est composée de sept
versets, dont les 6e et 7e versets comportent l’invocation suivante: «Dirige-nous
vers le chemin droit. Le chemin de ceux que tu as gratifiés, contre lesquels
[tu n’es] pas en colère et qui ne sont pas égarés.»
“Les gens contre lesquels Dieu
est en colère” et “les égarés”
L’aspect qui nous intéresse dans
cette étude est l’interprétation qui a été donnée à cette invocation à travers
les siècles, et plus particulièrement à ce que désignent les deux groupes: «les
gens contre lesquels Dieu est en colère», et «les gens égarés».
Pour répondre à cette question,
j’ai procédé à l’examen de 88 exégètes musulmans tant anciens que
contemporains. Et je constate que chez l’écrasante majorité des
exégètes, les gens contre lesquels Dieu est en colère sont les juifs, et
les gens égarés sont les chrétiens. Ils partent d’une interprétation
des versets 6 et 7 fournie par Mahomet lui-même qui dit: «Les juifs sont
les gens contre qui Dieu est en colère, et les chrétiens sont les gens égarés.»
Ils corroborent ce récit de Mahomet par de nombreux versets coraniques qui vont
dans le même sens.
L’ouvrage que je vous présente
ici comporte une première partie analysant les opinions et les justifications
des exégètes et citant les versets du Coran qui sont utilisés pour appuyer
leurs opinions. Il établit une analogie entre le chapitre premier du Coran et
la prière catholique du Vendredi saint dans laquelle on priait “pour les juifs
perfides”, prière modifiée depuis le Concile Vatican II à la suite de
protestations à l’intérieur et à l’extérieur de l’Eglise
catholique. L’ouvrage signale aussi que le chapitre 1er du Coran récité dans la
prière des musulmans 17 fois par jour viole les normes antiracistes et va
contre l’acte constitutif de l’UNESCO dont le préambule dit:
Les gouvernements des États
parties à la présente Convention, au nom de leurs peuples, déclarent:
Que, les guerres prenant
naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent
être élevées les défenses de la paix.
La deuxième partie de cet ouvrage
présente les exégètes par ordre chronologique selon un schéma unique:
– Nom de l’exégète, année de
décès, son école, le titre de son exégèse
– Extraits en langue arabe de
l’exégèse en question, avec toujours un lien internet permettant au lecteur de
revenir à la source. Les extraits sont suivis d’une traduction soit littérale,
soit sommaire en langue française.
Deux exemples
Je vous donne ici à titre
d’exemples deux exégèses, un ancien et un contemporain:
Exégète: Muqatil
Ibn-Sulayman, mort en 767, appartenant au courant
majoritaire sunnite:
– Dirige-nous vers le
chemin droit (verset 6): signifie la religion de l’islam, parce que toute
religion autre que l’islam n’est pas droite.
– Le chemin de ceux que tu
as gratifiés: à savoir les prophètes que tu as
gratifiés par la prophétie comme il est dit dans le verset H-44/19:58: «Ceux-là
sont ceux que Dieu a gratifiés, parmi les prophètes.»
– Contre lesquels (tu n’es)
pas en colère signifie: dirige-nous vers une autre religion que celle des juifs
contre lesquels Dieu est en colère et «dont il a fait des singes et des porcs»
(H-112/5:60).
– Et qui ne sont pas
égarés (verset 7) signifie: ne nous dirige pas vers la religion des
polythéistes qui sont les chrétiens.
Exégète: Abd-Allah
Ibn Abd-al-Muhsin Al-Turki, dirigeant une équipe de professeurs
d’exégèse de l’Université Muhammad Ibn-Sa’ud
et ex-ministre saoudien des affaires religieuses:
«Dirige-nous vers le chemin
droit»: conduis-nous vers le chemin droit et maintiens-nous sur ce chemin
jusqu’à ta rencontre, et ce chemin est l’islam, le chemin clair qui conduit à
la satisfaction de Dieu et à son paradis qu’a indiqué le sceau de ses messagers
et de ses prophètes Mahomet. Il n’existe aucun autre moyen pour atteindre le
bonheur du serviteur qu’en y demeurant. «Le chemin de ceux que tu as gratifiés,
contre lesquels tu n’es pas en colère et qui ne sont pas égarés»: le chemin de
ceux que tu as gratifiés parmi les prophètes, les véridiques, les témoins et
les vertueux (H-92/4:69). Ce sont eux les gens de la bonne direction et de la
rectitude. Ne nous place pas parmi ceux qui suivent le chemin de ceux contre
lesquels tu es en colère, qui ont connu la vérité mais n’ont pas agi en
fonction d’elle, à savoir les juifs et ceux qui leurs ressemblent, ni le chemin
de ceux qui n’ont pas été dans la bonne direction, à savoir les chrétiens et
ceux qui suivent leurs lois. Cette invocation est un remède pour le cœur du
musulman, contre la maladie du dénigrement, de l’ignorance et de l’égarement,
et une preuve que la grâce de l’islam est la plus importante dans l’absolu.
Celui qui connaît la vérité et la suit est digne du chemin droit, et il ne fait
pas de doute que les compagnons de Mahomet sont les plus dignes après les
prophètes. Ce verset ainsi indique leur mérite.
But de cet ouvrage
Il est clair que le premier
chapitre du Coran répété 17 fois par jour par chaque musulman incite à la
haine, si on le comprend dans le sens qui lui est donné par les exégètes
anciens et contemporains sur la base d’un récit de Mahomet corroboré par des
versets coraniques. En cela, cette prière viole les droits de l’homme et les
lois antiracistes et antidiscriminatoires. La dangerosité de cette prière
provient du fait qu’elle est répétée 17 fois par jour, créant ainsi un
sentiment de haine chez les musulmans contre les non-musulmans.
Le but de cette étude consiste à
attirer l’attention, en premier lieu, des musulmans eux-mêmes sur le fait que
leurs prières ne favorisent pas la paix, bien au contraire, et qu’ils sont les
premières victimes de ces invocations haineuses. Ensuite, cette étude souhaite
alerter les organisations internationales qui œuvrent pour la paix ainsi que
des responsables politiques et académiques en Occident afin que des mesures
soient prises pour inciter les autorités religieuses musulmanes à dénoncer
l’interprétation du chapitre coranique en question et à interdire les prêches
haineux dans les lieux de culte et leur diffusion.
Dans une vidéo, une
petite fille de deux ans répond à des questions sur la religion. Parmi
celles-ci: qui sont les gens contre lesquels Dieu est en colère? Et la petite
fille de répondre: ce sont les juifs. Et qui sont les égarés? Ce sont les
chrétiens. Quel espoir pouvons-nous avoir en nos jeunes gens si on leur
enseigne une telle discrimination dès leur plus tendre enfance?
Sami Aldeeb,
docteur en droit, professeur des universités
Directeur du Centre de droit
arabe et musulman