Conquête
musulmane de l’Inde :
Le
plus grand génocide de l’Histoire – Partie 2
Mais comme nous le disions au début de cet article, ce génocide est occulté. Il faut bien sûr remettre les choses dans le contexte de l’histoire de la partition et comprendre que les dirigeants indiens de 1947 ne voulaient en aucun cas évoquer ce passé noir. Et au-delà il construisait le « sécularisme » indien qui impliquait une cohabitation pacifique et harmonieuse des religions en Inde.
Sri Aurobindo écrivait en 1909 : "Toute action qui pourrait soulever une objection chez un certain nombre de musulmans est maintenant passible d'interdiction... sous prétexte qu'elle risque de perturber l'ordre public, et on commence à se demander si l'on n'en viendra pas un jour à interdire le culte dans les temples hindous en invoquant ce motif si valable.
"La cruelle histoire de l'invasion musulmane de l'Inde, qui fut suivie d'un énorme génocide et de la prise en esclavage de millions d'Hindous n'est pas très connue dans le monde, particulièrement en Occident, où l'histoire de l'Inde n'est pas jugée très importante. Certains préféreraient qu'elle n'existât pas du tout ou que l'échelle des atrocités fût insignifiante, ou même que les intentions des musulmans ne fussent pas de convertir, mais uniquement de conquête militaire. D'autres arguent que cet épisode appartenant au passé, nous devrions l'oublier afin de préserver l'harmonie laïcisante de l'Inde."
À Aligarh, importante université réservée en majorité aux musulmans avec l'assentiment des Anglais, furent conçus plusieurs mouvements islamiques militants et à partir des années 1930 l'idée d'un état séparé pour les musulmans qui deviendra le Pakistan.
Mais aussi sous l'influence plusieurs dont Mohamed Habib, à partir de 1920, les historiens musulmans, entreprirent de travestir l'Histoire de l'Inde en imposant un certain nombre de clichés.
1) Les chroniques et biographies vantant les massacres d'Hindous, la mise en
esclavage des femmes et des enfants, et la destruction de leurs temples,
"étaient le plus souvent des exagérations de poètes de cour".
2) Les atrocités indiscutables devaient être imputées aux seuls Turcs, "sauvages venus des steppes".
3) La cause de la destruction des temples hindous résultait de ce qu'ils "regorgeaient d'or et d'argent et que tout naturellement les armées musulmanes les ont pillés".
4) Les conversions d'Hindous à l'islam s'expliquent par le fait que "la population, d'elle-même, décida de choisir la charia contre la smriti hindoue car ils étaient tous opprimés par les brahmanes…"
L'ancien dirigeant du communisme international Manabendra Nath Roy affirme : "L'islam a rempli en Inde une mission d'égalitarisme et qu'en cela il fut bien accueilli par les castes défavorisées. C'était une question de lutte des classes tout à fait justifiée entre des forces progressives (les musulmans) et les forces féodales (les Hindous de haute caste)."
Nehru, à propos de Mahmud Ghazni (997-1030), déclare : "L'architecture fascinait Mahmud Ghazni et il était très impressionné par la ville de Mathura, où il y avait des milliers d'édifices à la gloire de dieu. Mahmud n'était pas un homme religieux ; il était musulman, mais c'était secondaire, car avant tout c'était un soldat et un brillant guerrier."
Or, en fait d'architecture Ghazni a surtout rasé des milliers de temples, en
particulier ceux de la ville de Mathura, considérée par les Hindous comme le
lieu de naissance de Krishna.
Au sein de la prestigieuse Jawaharlal Nehru University de New Delhi on a ainsi construit le mythe des méchants brahmanes et des bons intouchables, et surtout des excellents et délicieux Moghols. De l'oppression nationale on a prétendu faire un conflit de classes. Les musulmans auraient ainsi "libéré les castes défavorisées en leur donnant accès à l'islam".
L'historien belge Koenraad Elst, à propos de la négation des atrocités musulmanes en Inde met en lumière le rôle des marxistes indiens dans ce négationnisme.
Une journaliste indienne connue, Tawleen Singh,
attribue ce « révisionnisme » au dogme du sécularisme :
« Le prix que l’Inde a payé pour avoir fait du « sécularisme » une arme
idéologique est, à mes yeux de séculariste, incalculable. Entre les mains de
partis prétendument laïcs, tels que le Congrès, les partis marxistes et ceux,
plus récents, conduits par des dirigeants hindous de basses castes, cela se
ramène à considérer que tout aspect de la culture indienne qui ne rend pas
justice à l’influence de l’Islam doit être non seulement ignoré mais condamné
comme étant « communaliste ». C’est ainsi que l’Inde est devenue la
seule civilisation ancienne qui a honte de son ancienne culture et se trouve
embarrassée de devoir dire qu’il y avait une civilisation avant la domination
musulmane ».
Sources :
Le Révisionnisme et le négationnisme en Inde, François Gauthier
L’Inde, une autre victime de l’Islam, Serge Trifkovic
L'INDE, UNE AUTRE VICTIME DE L'ISLAM
Adapté de : « Le Sabre du Prophète : Un guide de l'Islam politiquement
incorrect », par Serge Trifkovic*.
Traduction de l'article « Islam's Other Victims : India » paru dans « Front Page
Magazine.com » du 18 novembre 2002
[...] Avant les invasions musulmanes, l'Inde jouissait d'une des civilisations les plus élaborées dans le monde. L'Hindustan du 10ème siècle égalait ses contemporains de l'Est et de l'Ouest dans les domaines de la philosophie, des mathématiques et des sciences naturelles. Les mathématiciens indiens avaient découvert le zéro, sans oublier l'algèbre et d'autres théories, qui furent transmises plus tard au monde musulman auquel on en attribua faussement le mérite. L'Inde médiévale, avant l'invasion musulmane, était une culture richement imaginative, une des cinq ou six civilisations les plus avancées de tous les temps. Ses sculptures étaient vigoureuses et sensuelles, son architecture richement ornée et envoûtante. Et tout ceci était une réalisation purement autochtone et non, comme c'est le cas de nombre des plus fameux hauts-lieux de la culture musulmane, des reliquats de civilisations pré-islamistes dont les musulmans s'étaient rendus maîtres.
Les envahisseurs musulmans commencèrent leurs incursions au début du 8ème siècle, sous le règne de Hajjaj, le gouverneur de l'actuel Irak. [...] En 712, sous le commandement de Mohammed Kasim, les auteurs des raids démolirent les temples, brisèrent les sculptures, pillèrent les palais, tuèrent un nombre incalculable d'hommes – le massacre des habitants de Debal se prolongea pendant trois jours – et emmenèrent les femmes et les enfants en esclavage, certains réservés aux pratiques sexuelles. Après la vague de violence initiale, Kasim tenta toutefois de rétablir la loi et l'ordre sur ces terres nouvellement conquises, et à cette fin, il autorisa même un certain degré de tolérance religieuse. Mais quand Hajjaj, son maître, entendit parler de ces usages pleins d'humanité, il objecta : « Il apparaît dans votre lettre que l'ensemble des règles que vous avez promulguées pour le confort et le bien-être de vos hommes est en parfait accord avec la loi religieuse. Mais la manière d'accorder le pardon prescrite par la loi est différente de celle que vous avez adoptée, puisque vous accordez votre pardon à chacun, riche ou pauvre, sans faire aucune distinction entre ami et ennemi. Le Grand Dieu dit dans le Coran [47.4] : “O Vrais Croyants, quand vous rencontrez des incroyants, coupez-leur la tête.” Ce commandement du Grand Dieu est un commandement supérieur et doit être respecté et suivi. Vous ne devez pas être trop indulgent et montrer de la pitié, ceci pourrait anéantir la portée de l'acte. Désormais, n'accordez de pardon à aucun ennemi et n'en épargnez aucun, car si vous le faites, tous vous considéreront comme un homme à l'âme faible. »
Dans une communication ultérieure, Hajjaj répéta que tout homme valide devait être tué, et que les fils et filles en bas âge devaient être emprisonnés et retenus en otages. Kasim obéit, et en arrivant à la ville de Brahminabad, il massacra entre 6 000 et 16 000 hommes.
La portée de ces événements ne se limite pas seulement à l'horreur qu'inspire le nombre de personnes massacrées, mais étend sa signification au fait que les auteurs de ces massacres n'étaient pas les soudards d'une armée désobéissant aux enseignements éthiques de leur religion, comme l'étaient les croisés européens en Terre Sainte, mais bien qu'ils faisaient exactement ce que leur religion enseignait. (On peut noter que le Christianisme a évolué et ne prêche plus les croisades, ce qui n'est pas le cas de l'Islam. Il est abondamment prouvé que la jihad a été prêchée depuis les centres officiels de l'Islam et non pas seulement par des groupes marginaux d'extrémistes fanatiques.)
Les exploits de Kasim le précurseur se poursuivirent au début du 11ème siècle, quand Mahmoud de Ghazni « traversa l'Inde comme une tornade, détruisant, pillant et massacrant », appliquant avec zèle l'injonction coranique qui demande la mort des idolâtres qu'il avait juré de châtier chaque jour de sa vie.
Au cours des dix-sept vagues successives de cette invasion, du propre aveu de l'érudit Alberuni que Mahmoud avait emmené en Inde, « Mahmoud ruina complètement la prospérité du pays, et accomplit de merveilleux exploits, dignes de figurer dans la mémoire du peuple, telle une ancienne légende, réduisant les hindous en atomes de poussière éparpillés dans toutes les directions. Les restes dispersés [de cette population] nourrirent de ce fait, une aversion invétérée à l'encontre des musulmans. »
Doit-on s'en étonner ? À ce jour, les citoyens de Bombay, New Delhi, Calcutta
et Bangalore vivent dans la crainte du Pakistan, pays politiquement instable et
détenteur de l'arme nucléaire, qui contrairement à l'Inde (mais comme tout pays
musulman), n'a pas réussi à maintenir la démocratie depuis l'indépendance.
Mathura, la ville sainte du dieu Krishna, fut la victime suivante :
« Au milieu de la ville se trouvait un temple plus grand et plus finement ouvragé que tout le reste, impossible à décrire par un texte ou une peinture. » Le sultan Mahmoud pensait qu'il avait fallu plus de 200 ans pour le construire. Les idoles, parmi lesquelles « cinq statues d'or rouge de cinq mètres de haut » avaient les yeux sertis de pierres précieuses inestimables. « Le sultan donna l'ordre de brûler tous les temples par le naphte et le feu, et de les raser jusqu'au niveau du sol. »
Conséquences de cette invasion, dans les antiques cités de Vanarasi (Bénarès), Mathura, Ujjain, Maheswar, Jwalamukhi et Dwaraka, pas un seul temple intact ou complet ne subsistait. C'est comme une armée qui marcherait sur Paris, Rome, Florence et Oxford et qui annihilerait tous ces trésors architecturaux. Il s'agit d'un acte qui dépasse le nihilisme ; un négativisme absolu, une haine de la culture et de la civilisation.
Dans son livre « Histoire de la Civilisation », le célèbre historien
Will Durant s'affligeait des conséquences de ce qu'il nommait
« probablement l'épisode le plus sanglant de l'Histoire ». Il
considérait cette invasion comme « une histoire décourageante, puisque
l'évidente morale qui s'en dégage nous assène que la civilisation est un bien précieux,
dont la liberté et l'ordonnancement délicat et complexe peuvent à tout moment
être balayés par des barbares déferlant de l'extérieur et se multipliant de
l'intérieur ».
Les envahisseurs musulmans « détruisirent et brûlèrent tout ce qu'ils rencontrèrent de beau dans l'Hindustan », affichant le ressentiment de guerriers sous-développés, intimidés par la confrontation avec « une culture plus raffinée », comme le souligne un commentateur indien. « Les sultans musulmans construisirent des mosquées sur l'emplacement des temples détruits, et de nombreux hindous furent vendus comme esclaves. Ils étaient des kafirs, des païens par excellence. À la différence des chrétiens et des juifs, ils n'étaient pas des peuples "du Livre", et ils furent les victimes toutes désignées – les pacifiques bouddhistes également mais dans une moindre mesure – de l'injonction de Mahomet contre les païens : "Tuez ceux qui rejoignent d'autres dieux que Dieu, où que vous puissiez les découvrir." (Non pas que le fait d'être "du Livre" ait beaucoup aidé les juifs et les chrétiens contre d'autres agressions musulmanes, mais ceci est une autre histoire.)
Depuis cette époque, les abords montagneux du Nord-Ouest de l'Inde se nomment Hindu Kush, « le massacre des hindous » en souvenir du temps où les esclaves hindous du sous-continent mouraient dans les rudes montagnes d'Afghanistan sur le chemin de la déportation vers les cours musulmanes d'Asie centrale. La boucherie de Somnath, sur le site d'un temple hindou célèbre, où 50 000 hindous furent tués sur l'ordre de Mahmoud, a donné le ton pour des siècles.
Les paisibles bouddhistes furent les victimes suivantes à être désignées pour les massacres de masse en 1193, quand Mohammed Khilji incendia également leur célèbre bibliothèque. À la fin du 12ème siècle, après la conquête musulmane de leur bastion du Bihar, ils perdirent toute présence significative en Inde. Les survivants se retirèrent au Népal ou au Tibet ou s'échappèrent vers le Sud du sous-continent. Les restes de leur culture s'éparpillèrent dans des contrées aussi lointaines que le Turkestan. À la merci des conquérants musulmans et de leurs héritiers, ces témoignages furent systématiquement anéantis, comme le furent, de nos jours encore, les quatre statues géantes des Bouddhas d'Afghanistan en mars 2001.
Le fait qu'une disposition à la culture et une sensibilité développée puissent
aller de pair avec la bigoterie et la cruauté trouva son illustration avec Firuz Shah, qui gouverna le Nord de l'Inde à partir de
1351. Ce chef musulman tyrannique, bien qu'éduqué, surprit un jour une
célébration hindoue dans un village, et ordonna que toutes les personnes
présentes soient exécutées. Il raconta fièrement qu'après avoir perpétré le
massacre, il détruisit les temples et fit ériger des mosquées à leur place.
L'empereur Moghol Akbar a laissé le souvenir d'un monarque tolérant, du moins
selon les standards musulmans en Inde : au cours de son long règne (1542-1605),
on ne peut porter à son actif qu'un seul massacre, quand, le 24 février 1568,
il ordonna la mise à mort de près de 30 000 prisonniers rajpoutes après la
bataille de Chitod. Mais si Akbar accepta les autres
religions et toléra la célébration publique de leurs cultes, s'il abolit
l'impôt sur les non-musulmans, son intérêt pour les croyances différentes ne
reflétait pas un quelconque esprit de tolérance musulman. Bien au contraire,
cette attitude indiquait une propension à la libre-pensée dans le domaine
religieux qui l'amena finalement à une apostasie complète. Ses plus hautes
actions consistèrent en une déclaration formelle de son infaillibilité en
matière religieuse, sa promulgation d'un nouveau credo et son adoption des
fêtes et pratiques hindoues et zoroastriennes. C'est un modèle dans l'histoire
musulmane que l'on ressasse encore et toujours, y compris à l'heure actuelle :
pour peu que l'on découvre un musulman raisonnable, éclairé et tolérant, un examen
plus minutieux laisse apparaître qu'il s'agit de quelqu'un qui a commencé par
être musulman, et qui progressivement s'est éloigné de l'orthodoxie de cette
foi. En d'autres termes : les meilleurs musulmans sont souvent les moins
musulmans (un théorème qui ne semble pas s'appliquer aux autres religions.)
Les choses reprirent un cours normal avec Shah Jahan
(1593-1666), un petit-fils d'Akbar le Grand et le cinquième empereur Moghol. La
plupart des occidentaux se souviennent de lui comme le commanditaire du Taj
Mahal, mais n'ont aucune idée de la cruauté de ce roi qui engagea quarante-huit
campagnes militaires contre les non-musulmans en moins de trente ans. Sur le
modèle de ses coreligionnaires ottomans, à l'occasion de son couronnement, il
tua tous les membres mâles de sa famille sauf un qui réussit à s'enfuir en
Perse. Shah Jahan avait 5 000 concubines dans son
harem, ce qui ne l'empêchait pas d'entretenir des rapports incestueux avec deux
de ses filles, Chamani et Jahanara.
Au cours de son règne, rien qu'à Bénarès, 76 temples hindous furent détruits,
ainsi que des églises chrétiennes à Agra et Lahore. À la fin du siège de Hugh
(une enclave portugaise près de Calcutta) qui dura trois mois, dix mille
habitants furent « déchiquetés par la poudre, étouffés par noyade ou
brûlés. » Quatre mille captifs furent emmenés à Agra où on leur offrit de
choisir entre l'Islam ou la mort. La plupart refusèrent de se convertir et
furent tués, à l'exception des jeunes femmes qui rejoignirent des harems.
Ces massacres perpétrés par les musulmans en Inde n'ont pas de parallèle dans
l'histoire. En valeur absolue, ils sont plus importants que l'holocauste des
juifs, la Terreur soviétique, les massacres japonais sur les Chinois pendant la
seconde guerre mondiale, les dévastations de Mao contre la paysannerie
chinoise, le génocide des Arméniens par les Turcs, ou que tout autre de ces
fameux crimes contre l'humanité du 20ème siècle. Hélas, ils restent
pratiquement ignorés à l'extérieur de l'Inde.
Plusieurs raisons expliquent ce fait. À l'époque où ils dirigeaient l'Inde, les Britanniques, fidèles à leur politique du « diviser pour régner », blanchirent les archives musulmanes pour que les membres de cette communauté puissent contrebalancer politiquement le poids de leurs administrés hindous plus nombreux. Dans la période de la lutte pour l'indépendance, Gandhi et Nehru minimisèrent l'étendue historique des atrocités afin de présenter la façade d'une unité hindou-musulmane contre les Britanniques. (Bien entendu, cette façade s'évanouit immédiatement après l'indépendance, et plusieurs millions de personnes furent tuées dans les violences religieuses qui accompagnèrent la partition de l'Inde britannique et la création du Pakistan.) Après l'indépendance, les écrivains indiens marxistes, aveuglés par leur idéologie, supprimèrent la vérité des registres musulmans, parce qu'elle ne correspondait pas à la théorie marxiste de l'histoire. Aujourd'hui, l'équivalent indien de la mode du « politiquement correct » passe sous silence les crimes des musulmans qui sont devenus une « minorité opprimée » dans une Inde majoritairement hindoue. Enfin, les intellectuels de gauche du pays ne cessent de blâmer l'Inde et haïssent leur propre civilisation hindoue, de la même manière que leurs congénères de Berkeley condamnent sans relâche les États-Unis et l'Occident.
À la différence de l'Allemagne qui a présenté des excuses à ses victimes juives
et de l'Europe de l'Est, contrairement au Japon qui a au moins su se tenir
depuis la seconde guerre mondiale, et même comparé aux États-Unis qui sont
allés jusqu'au paroxysme de la culpabilisation pour les actes commis à
l'encontre d'un nombre bien plus réduit d'Amérindiens, les agresseurs musulmans
de l'Inde et leurs successeurs n'ont même jamais cessé leurs tentatives pour
finir le travail qu'ils avaient commencé. À ce jour, les militants islamistes
considèrent encore l'Inde comme « une affaire non réglée », et le
problème est inscrit tout en haut de l'agenda de certains pays musulmans
enrichis par leur pétrole, comme l'Arabie Saoudite, qui dépensent des millions
chaque année pour tenter de convertir les hindous à l'Islam.
Une petite satisfaction nous est laissée : ils trouvent que cela avance plutôt lentement. Robert Locke(* Serge Trifkovic a obtenu son Doctorat de Philosophie à l'Université de Southampton en Angleterre, et a poursuivi ses recherches à l'Institut Hoover de Stanford. Ses antécédents journalistiques comprennent : « BBC World Service », « Voice of America », « CNN International », « MSNBC », « U.S. News and World Report », « The Washington Times », « The Philadelphia Inquirer », « The Times of London », et le « Cleveland Plain Dealer ». Il est rédacteur en chef du service étranger et chroniqueur à : « A Magazine of American Culture ». Cet article a été adapté par Robert Locke pour« Front Page Magazine ».)
http://www.jaia-bharati.org/histoire/ind-victim-islam.htm
LE RÉVISIONNISME ET LE NÉGATIONNISME EN INDE
Par François Gautier
1ère PARTIE : LE RÉVISIONNISME EN INDE
À l'heure où un gouvernement de la droite hindoue va peut-être, pour la première fois, prendre le pouvoir dans le sous-continent, un intense débat sur le « négationnisme » fait rage en ce moment en Inde. Il range d'un côté les marxistes alliés aux musulmans, et de l'autre les hindous.
Au centre de ce débat, plusieurs livres, dont « Le négationnisme en Inde
», (Voice of India, New Delhi), écrit par l'historien
et sociologue belge Konraad Elst. Pour M. Elst, le
négationnisme, « c'est la perversion des données historiques d'un pays par
ceux qui en rédigent l'histoire officielle ». Dans le cas de l'Inde,
estime M. Elst, ce négationnisme s'est surtout appliqué à gommer l'horreur des
invasions musulmanes en Inde et à dénigrer l'identité hindoue de la nation
indienne.
M. Elst commence par rappeler que Nehru, le premier leader de l'Inde
indépendante, était un grand admirateur de l'URSS. C'est lui d'ailleurs qui
initia l'étatisation de l'Inde sur le modèle soviétique, suivi en cela par sa
fille Indira, qui plus tard nationalisa toutes les banques. Pendant longtemps,
l'Inde suivra aveuglement sa politique pro-soviétique, qui par exemple faisait
des Juifs les oppresseurs et des Arabes les opprimés ; c'est pourquoi New
Delhi n'aura pas de relations diplomatiques avec Israël pendant 47 ans. Sous
l'impulsion de Nehru, trois générations d'historiens et d'intellectuels indiens
marxistes s'efforceront de persuader leurs compatriotes (et le reste du monde)
qu'il n'y a jamais eu de génocide musulman sur la personne des Hindous, alors
que de nombreux historiens, tels Alain Daniélou, Will Durant, Sitaram Goel, ou Konraad Elst ont toujours affirmé le contraire. Le
Professeur K.S.
Lal dans son livre « La croissance de la population musulmane en Inde », affirme par exemple qu'entre les seules années 1000 à 1525, 80 millions d'Hindous furent tués directement et indirectement (famines et autres calamités naturelles engendrées par la guerre) par les musulmans. Ils leur apprendront également à haïr le système des castes et à ridiculiser tout ce qui est hindou, même si pour beaucoup d'indianistes, l'Hindouisme constitue le génie particulier de l'Inde. Écoutez ce qu'en dit Alain Daniélou dans son « Histoire de l'Inde » (Fayard) : « Le Congrès, dont la plupart des journaux étaient de langue anglaise, présenta les partis hindous (dont le Jana Sangha, l'ancêtre du Bharata Janata Party) comme barbares, fanatiques, ridicules ; et la presse britannique eut beau jeu de reprendre les propos de ses “confrères” indiens ». (Aujourd'hui, rien n'a vraiment changé : les journaux indiens de langue anglaise en Inde continuent de « croquer » du Hindou (fondamentalistes, nazis, sectaires), fidèlement copiés en cela par les correspondants occidentaux, qui à leur arrivée en poste se tournent spontanément vers leurs confrères indiens pour comprendre ce pays si compliqué et contradictoire).
La Mecque intellectuelle du marxisme nehruvien en Inde se situe à New Delhi, au sein de la prestigieuse JawaharlalNehru University. C'est là que les intellectuels indiens façonnèrent le mythe musulman, en s'attardant sur le génie bienveillant des Moghols. Ainsi, dans le célèbre livre « Communalism and the writing of Indian history », Romila Thapar, Harbans Mukhia et Bipan Chandra, professeurs à la JNU, nient le génocide musulman, en le remplaçant par un conflit de classes : « les Musulmans libérèrent les castes défavorisées en leur donnant accès à l'Islam ». La redoutable Romila Thapar, une sommité intellectuelle en Inde, a publié par ailleurs chez Penguin, en collaboration avec l'historien britannique Percival Spear, une « Histoire de l'Inde » où elle écrit « que la supposée intolérance d'Aurangzeb (un des empereurs moghols les plus sanglant qui soit), n'est rien d'autre qu'une légende hostile basée sur quelques actes épars, comme l'érection d'une mosquée sur un temple à Bénarès ».
Konraad Elst, pour qui le négationnisme, c'est aussi
la négation des grands génocides de l'humanité, prend en exemple le sac de la
ville de Vijaynagar au XVIème siècle par Husain Nizam Shah. Vijaynagar fut
le dernier grand royaume hindou des Indes, un des plus beaux, celui qui
symbolisait une renaissance hindoue après 9 siècles de conquête musulmane. Pour
Alain Daniélou, « la mentalité chevaleresque, la justice humaine, le
respect de la vie et de la propriété qui y régnaient, forment un contraste
étonnant avec la cruauté, la barbarie, les massacres, les viols, les
populations entières réduites à l'esclavage, qui caractérisent les empires
musulmans ». Et il ajoute : « Barbosa remarque avec étonnement
que le roi (de Vijaynagar) permet une telle liberté
que chacun peut aller, venir et vivre sa religion sans que personne ne
l'inquiète ou lui demande s'il est chrétien, juif, musulman ou hindou ».
Le 23 janvier 1565, Husain Nizam Shah s'empara de
Vijayanagar : « pendant cinq mois les musulmans s'employèrent à tout
détruire... les scènes de massacre et d'horreur, disent les contemporains,
dépassèrent tout ce que l'esprit peut imaginer et il ne resta plus de la belle
et prospère cité que quelques ruines fumantes »... (Histoire de l'Inde. A.
Daniélou).
Que dit cependant l'histoire officielle ? Prenez par exemple « l'Histoire de l'Inde Moderne », parue en 94 chez Fayard. Dans le chapitre consacré à Vijaynagar, on ne peut s'empêcher de percevoir l'inimitié de l'auteur (7 historiens ont coécrit cette histoire) pour l'Hindouisme. On accuse d'abord les deux jeunes princes fondateurs de Vijaynagar, qui furent convertis de force à l'Islam, d'avoir « renié l'Islam », aussitôt remis en liberté ; puis on souligne « l'ambition des brahmanes », qui se servirent de ces princes renégats pour reconquérir leur pouvoir perdu aux mains des Arabes (p.54). On mentionne ensuite « l'insatiable exigence du pouvoir central (hindou, bien sûr), à l'égard de ceux qui lui étaient soumis » (p.56), en oubliant de mentionner qu'à Vijaynagar les Hindous connaissaient enfin la liberté du culte, qu'on ne les tuait pas, qu'on ne rasait pas leurs temples, qu'on ne violait pas leurs femmes, qu'on n'envoyait pas leurs enfants en esclavage. On qualifie par ailleurs Vijaynagar de « royaume guerrier » (p.57), comme si les Hindous avaient le privilège du militantisme et qu'il leur fallait baisser les bras devant l'ennemi musulman, le belliciste sans pitié par excellence... Et tout cela finalement pour passer en exactement sept mots sur l'horrible sac de Vijaynagar: « pillages et massacres durèrent trois jours entiers », ajoutant, pour bien montrer la magnanimité des Moghols : « les sultans laissèrent à chacun ses prises, joyaux, esclaves, tissus précieux, ne gardant que les éléphants chargés de trésor » (p.60). Que de pages et de pages qui sous-entendent l'esprit fanatique des Hindous, la cupidité des brahmanes et le pouvoir absolu des maharajas (en l'occurrence le merveilleux Krishna Deva Raya), et si peu sur un des massacres les plus terrible, les plus inutile, les plus monstrueux de l'histoire de l'Inde. « Voilà bien du négationnisme », s'exclame l'historien indien Ram Swarup !
2ème PARTIE : LE NÉGATIONNISME
EN INDE
L'INDIANISME FRANÇAIS
L'historien français Alain Daniélou, qui avait vécu l'Inde du dedans, résidant pendant vingt ans à Bénarès, où il apprit le sanskrit et la musique indienne, se plaignait souvent du « biais islamisant de l'indianisme français ». Les choses ont-elles vraiment changé aujourd'hui ? Prenez par exemple le livre de Christophe Jaffrelot « Le nationalisme hindou ». M. Jaffrelot, qui est chercheur au CNRS, possède une remarquable connaissance académique de l'Inde, mais il prend un tout petit bout de l'histoire indienne – de 1920 à nos jours – pour expliquer la naissance du nationalisme hindou. Pour l'historien indien Sitaram Goel, « s'il y a nationalisme hindou – et c'est discutable – il résulte de dix siècles de soumission peureuse, abjecte, absolue, aux persécutions musulmanes.
Gandhi ne nous a-t-il pas appelé des couards » ? Quand on lui parlait de nationalisme hindou, Daniélou rétorquait toujours « que tout au long de son histoire, l'Hindouisme a fait montre d'une une remarquable tolérance, permettant aux Chrétiens de Syrie, aux marchands arabes, aux Parsis de Zoroastre, aux Juifs de Jérusalem, persécutés chez eux, de s'établir en Inde et d'y pratiquer leur religion en toute liberté ». Peut-on en dire autant des musulmans ? « On ne dira jamais assez l'horreur que furent les invasions arabes en Inde. Les ignorer parce qu'elles appartiennent au “passé” est ridicule, car elles se répercutent encore dans les événements politiques d'aujourd'hui », affirme l'historien belge Konraad Elst dans son livre « Le négationnisme en Inde » (Voice of India, New Delhi).
On ne peut donc comprendre l'Inde de 1998 sans une connaissance approfondie de son histoire. « Ne prendre par exemple qu'Ayodhya pour en faire les fondations du “fanatisme” hindou, c'est non seulement ne percevoir qu'un tout petit bout de l'iceberg, mais c'est aussi un mensonge flagrant », écrit toujours M. Elst.
Pour M. Elst, le négationnisme en Inde, qui est d'inspiration marxiste, s'est appliqué à gommer des livres d'histoire écrits après l'indépendance indienne de 1947, toute l'horreur des invasions musulmanes et à dénigrer l'identité hindoue de l'Inde, en s'attaquant aux partis politiques, tel le Jana Sangh, (l'ancêtre du Bharata Janata Party, qui vient de prendre le pouvoir en Inde), qui au début des années 20 s'efforcèrent de contrebalancer l'influence grandissante de la Ligue Musulmane qui commençait déjà à réclamer la création d'un état séparé pour les musulmans indiens.
L'indianisme français du XXème siècle semble s'être fortement inspiré de ce
négationnisme-là, témoin « L''Histoire de l'Inde Moderne », paru en
1994 chez Fayard et qui fait référence aujourd'hui chez nous. Dans le chapitre
« La splendeur moghole », Marc Gaborieau,
Directeur du Centre d'Études de l'Inde et de l'Asie du Sud, parle en termes
élogieux de l'empereur Aurangzeb, lequel avait la réputation – même aux yeux
des musulmans indiens – d'avoir été le plus sanguinaire et le plus pervers des
Moghols : « Aurangzeb a concentré sur sa personne la haine des Hindous
militants qui lui attribuent des destructions systématiques de temples et des
conversions forcées massives... cette image manichéenne doit être sérieusement
corrigée » (126). « Malheureusement, intervient Konraad Elst, Aurangzeb était si fier de ses actes, qu'il
les avait fait dûment archiver et qu'ils sont parvenus jusqu'à nous ».
M. Elst rappelle donc qu'Aurangzeb (1658-1707), ne construisit pas seulement une énorme mosquée sur le plus vénérable temple de Bénares, la ville sainte hindoue, temple qu'il avait auparavant fait raser, il ordonna les destruction de TOUS les temples en Inde, dont le Kashi Vishvanath, un des plus sacrés du pays, celui de Krishna à Mathura, le temple de Somanath au Gujurat, ou le temple Treka-ka-Thakur à Ayodhya, et fit construire des mosquées à leur place. Le nombre de temples détruits par Aurangzeb se compte non pas en centaines mais en milliers. Aurangzeb ne se contenta pas de détruire des temples, il fit aussi éliminer les païens : « Ahmed Khan fit savoir à sa Majesté que 2 000 Hindous furent exécutés parce qu'ils continuaient leurs abominations religieuses », rapporte une chronique de l'époque. Le gourou sikh Tegh Bahadur fut décapité parce qu'il protestait contre les conversions forcées d'Aurangzeb. Et même le propre frère de l'empereur, Dara Shikoh, fut exécuté pour s'être intéressé à la religion hindoue.
En revanche Shivaji, un des rares Hindous, qui au XVIIème siècle, seul dans un océan de terreur, osa s'élever contre les Moghols, ne trouve pas grâce aux yeux des auteurs de l'Histoire de l'Inde : « Il s'illustre par son sens de la provocation » (127). (Ce n'est pas bien de provoquer les pauvres Moghols, ô Shivaji) ! « Il put mettre en déroute par traîtrise l'armée de Bijapur ». (Ce qui prouve qu'il ne faut jamais faire confiance à un Hindou). D'ailleurs, « Il fait aussi une fausse soumission à Aurangzeb ». (Oh, le vilain traître) ! En plus bien sûr, c'est un païen, un idolâtre : « Il ressuscite la vieille cérémonie hindoue du sacre et se pose comme le protecteur des vaches, des brahmanes et des dieux » (128) (Notez la triple association pernicieuse : vaches, brahmanes et dieux)...
De nombreux observateurs estiment aujourd'hui « que l'Indianisme français doit se remettre en question, car ses bases reposent sur des données archéologiques et linguistiques qui datent du XIXème siècle ». Le magazine indien « India Today », que l'on ne peut accuser de « nationalisme », vient par exemple de publier un grand dossier racontant comment des récentes découvertes archéologiques et linguistiques prouvent – entre-autre – qu'il n'y a jamais eu d'invasion aryenne en Inde. Or, l'indianisme français continue à défendre ce théorème, comme c'est le cas à Pondichéry, par exemple.
Pondichéry, c'est la Mecque de l'Indianisme français en Inde : l'École
française d'Extrême Orient et l'Institut français y font un remarquable travail
de recherche depuis l'indépendance ; les uns traduisent des vieux textes
tamouls écrits sur parchemin de palme ; d'autres photographient les
temples de Tanjore afin d'en recenser toutes les subtilités ; d'autres
encore sont des sanskritistes de renom. « Malheureusement, se plaint un
chercheur indien qui a été associé à l'EFEO, les Français semblent mépriser
l'hindouisme en tant que religion ». « Nous ne faisons pas de la
théocratie », a rétorqué l'un des chercheurs français, lorsqu'on lui
demandait, lors d'une conférence internationale de Sanskrit à Pondichéry, le
sens de certaines écritures religieuses hindoues. Mais comment prétendre
étudier les temples de Tanjore, le Sanskrit ou le Tamoul ancien, tout en les
dissociant de l'hindouisme, qui est la trame de l'Inde, son génie culturel et
spirituel ? « Voilà une arrogance bien française que de tenter d'appliquer
à l'Inde des paramètres qui ne sont valables qu'en France, en l'occurrence la
séparation de l'Église et l'État », s'offusque un chercheur indien. Il faudait donc que l'indianisme français de Pondichéry
remette aussi de l'ordre dans sa maison : l'École Française d'Extrême
Orient et l'Institut français collaborent rarement ensemble ; et l'EFEO
s'est scindée en deux pour cause d'incompatibilité de ses chercheurs.
François Gautier (New Delhi/Pondichéry)
(Écrivain, journaliste et photographe français, François Gautier, né à Paris en 1950, fut le correspondant en Inde et en Asie du Sud du Figaro pendant plusieurs années. Il vit en Inde depuis plus de trente ans, ce qui lui a permis d'aller au-delà des clichés et des préjugés qui ont généralement trait à ce pays, clichés auxquels il a longtemps souscrit lui-même comme la plupart des correspondants étrangers en poste en Inde (et malheureusement aussi la majorité des historiens et des indianistes).
François Gautier a été invité à présenter Un Autre Regard sur
l'Inde à
l'émission Bouillon de Culture en juin 2000.
http://www.jaia-bharati.org/histoire/revision-fg.htm
Fernand Braudel dans l’histoire des civilisations (1995) décrit la loi islamique en Inde comme une «expérience coloniale d’une extrême violence durant laquelle les musulmans ne pouvaient diriger ce pays que par l’exercice d’une terreur systématique.»
Présence des musulmans en Inde en 1909, en pourcentage de la population de chaque région (tiré de The Imperial Gazetteer of India).
Je publie ci-dessous un article sur la conquête islamique génocidaire de l'Inde [à la fin de l'article, vous trouverez des liens vers l'original anglais et vers une traduction en arabe].