La
conquête de l’Inde par les musulmans fut probablement le moment le plus
sanglant de toute histoire du monde:
«Les historiens et érudits musulmans ont
enregistré avec la plus grande joie et la plus grande fierté le massacre des
Hindous, les conversions forcées, l’enlèvement des femmes et des enfants
Hindous et leur vente dans les marchés d’esclaves ainsi que la destruction des
temples menés à bien par les guerriers musulmans entre 800 et 1700 après Jésus
Christ. Des millions d’indiens furent convertis par le fer à l’islam durant
cette période» (Durant
cité dans Khan p 201)
Rizwan Salim (1997) a écrit
ce que les envahisseurs arabes ont effectivement fait:
«Des sauvages d’un très bas niveau de
civilisation et sans culture digne de ce nom provenant d’Arabie et de l’Asie de
l’Ouest commencèrent à pénétrer en Inde à partir du début du siècle. Ils
démolirent un nombre incalculable de temples. Ils détruisirent un nombre
incalculable de sculptures et d’idoles. Ils pillèrent un nombre incalculable de
places fortes et de palais de roi Hindous, tuèrent un nombre immense d’Hindous
mâles, et enlevèrent les femmes… mais beaucoup d’Hindous semblent ne pas
reconnaître ou ne pas savoir que les envahisseurs musulmans détruisirent
l’évolution historique de la civilisation probablement la plus avancée que la
terre ait porté à cette époque, la culture la plus richement imaginative, la
société la plus vigoureusement créative.» (Cité par Khan, p.179.)
Il y avait bien sûr des guerres dans l‘Inde
pré-slamique, mais elles n’aboutissaient pas à
l’esclavage, ni aux ravages ou aux massacres à grande échelle, ne détruisaient
pas les sites religieux, ni les récoltes, ni les paysans. Les batailles étaient
habituellement menées en raz campagne et mettaient en contact des armées
régulières. (Khan p. 205-207.)
Il n’y avait pas de concept de razzia c’est
pourquoi les Indiens ne s’attendaient pas aux massacres qui les suivaient. Les
indiens étaient forcés de fuir dans la jungle ou dans les montagnes ou de faire
face aux massacres, ou à la réduction en esclavage et à leur exploitation
impitoyable, tandis que leur société était réduite puis détruite. Les musulmans
attaquaient constamment les populations indigènes, les populations idolâtres et
parfois se battaient également entre eux au cours de révoltes de généraux, de
chefs ou de Princes durant toute la période de l’occupation islamique. (Khan p.
205.)
L’esclavage: A
l’origine, l’Inde incluait également le Pakistan (Sindh),
le Bangladesh, le Bengale et le Cachemire. L’Hindouisme et le Bouddhisme
étaient florissants en Afghanistan avant son invasion au septième siècle. Au
16ème siècle l’Afghanistan fut divisé entre l’empire Mogul
d’Inde (Mughal) et l’empire perse Safavid.
À l’origine les Omeyades autorisaient le statut
de Dihmis pour les Hindous, probablement à cause du
très grand nombre de ces derniers, de leur résistance à l’Islam et de leur
valeur économique en tant que population à taxer. Cela allait à l’encontre de
la loi islamiques qui prescrit la mort ou la conversion pour les idolâtres et
les polythéistes. Lorsqu'on demanda au sultan Iltutmish
(d. 1236) pourquoi il ne donnait pas le choix aux Hindous entre la conversion
ou la mort, il répondit :
«En ce moment en Inde les musulmans sont aussi
peu nombreux que du sel dans un grand bol, mais après un certain nombre
d’années, lorsque les musulmans seront bien établis et que leurs forces seront
plus importantes, il sera alors possible de donner aux Hindous le choix entre
la mort et l’islam» (Cité dans Lal [c] p 538.)
En dépit de leur statut supposé de Dhimmi, les
massacres de masse, les conversions forcées de masse et les réductions en
esclavage de masse furent pratiquées tout au long de la loi islamique et
jusqu’au XXe siècle comme beaucoup demandaient la conversion des idolâtres
polythéistes ou leur mort. Les combattants Hindous et les mâles étaient
massacrés alors que les femmes et les enfants étaient réduits en esclavage,
l’esclavage eunuque était appliqué aux jeunes enfants mâles (impliquant leur
castration NdT).
Des nombres sont rarement évoqués. Les
commentaires parlent le plus souvent d’un nombre incalculable de captifs ou
d’esclaves, ou ils précisent que toutes les femmes et les enfants furent
réduits en esclavage. Quand les nombres sont enregistrés, ils sont terrifiants.
Outre les esclaves, les musulmans prenaient tout ce qu’ils pouvaient :
l’argent, les bijoux, les vêtements, les meubles, les animaux, et ils
détruisaient le reste.
La loi musulmane était étrangère jusqu’au 13e
siècle, la plupart des esclaves étaient envoyés hors de l’Inde. Mais à la suite
de l’établissement du sultanat de Delhi en 1206, ils étaient gardés pour
travailler, vendus en Inde même ou envoyés ailleurs. Des esclaves étaient
importés d’autres contrées et les armées musulmanes étaient composées d’un
large éventail de groupes d’esclaves étrangers ou d’indiens convertis à
l’islam. Les esclaves étaient une des principales promesses de butin dans
l’islam et les obtenir était une puissante motivation pour le Jihad.
«Ils étaient si nombreux que leur prix
tombèrent très bas… la condition des hommes était dégradée mais c’est là la
bonté d’Allah de faire pleuvoir les honneurs sur sa propre religion et de
dégrader les infidèles.» (selon un chroniqueur
musulman à la suite du raid et de la capture des esclaves Utbi
par le Sultan Subuktigin de Ghazni» [942-997]
dans Sookdheo p.166)
Dans le Sindh
(Pakistan) première région attaquée avec succès, les premières communautés de
musulmans étaient composées de larges groupes d’esclaves convertis de force à
l’islam et d’un petit nombre de maîtres arabes (Khan 299).
A l’origine, les
esclaves étaient exportés hors de l’Inde. Exemple. Qasim (Arabe), le conquérant
du Sindh envoyé par Hajjaj
bin Yusuf Sakifi dans le califat de Walid I, prit 300
000 esclaves durant une campagne de 3 ans entre 712-715 (Khan p 299, Trifkovic p 109).
Les combattants musulmans venaient de partout
pour prendre part au Jihad. Qasim fut soudain rappelé et exécuté en étant cousu
vif dans une peau d’animal pour avoir soi-disant violé deux princesses Sindih qui étaient destinées au harem du calife. (Lal [c] p 439)
Sur les Turcs Ghaznivids de
Ghazni, Afghanistan (997-1206) qui s’emparèrent du Punjab
Au cours des 17 raids commis entre 997 et 1030,
le sultan Muhmud Ghazni (Turc d’Afghanistan) envoya
des centaines de milliers esclaves à Ghanzi (Afghanistan) ce qui, compte tenu
des massacres qui étaient nécessaires pour aboutir à leur capture, permet
d’estimer les pertes en vie humaines à 2 millions.
Des chroniqueurs (par exemple Utbi, le secrétaire du sultan) apporte certaines précisions
de nombres. Par exemple, après la prise de Thanesar,
l’armée musulmane ramena 200 000 captifs à Ghazni.
En 1019, 53 000 esclaves furent pris. A un moment, la part du calife, 1/5 ème
des prises montait à 150 000 captifs ce qui suggèrent un nombre total de 750
000 esclaves. 500 000 furent pris en une seule campagne à Waihind
(Lal [c] p 551.)
Le secrétaire de Mahmud ai-Utbi
écrit :
«Les épées envoyaient des éclairs au milieu des
ténèbres de la mêlée et des fontaines de sang coulaient comme à la chute des
étoiles du matin. Les amis de Dieu défirent leur adversaires… Les musulmans
firent s’abattre leur vengeance sur les infidèles, ennemis de Dieu en tuant
15000 d’entre eux… en faisant de la nourriture pour les bêtes sauvages et les
oiseaux de proies…. Dieu récompensa ses amis par des butins au-delà de toute
mesure et espoirs, incluant 500 000 esclaves et de magnifiques hommes et
femmes.» (Khan p 191)
Les Ghaznivides
dominèrent le sultanat islamique du Punjab jusqu’en 1186. Des attaques du
Cachemire, Hansi, et des régions du Punjab résultèrent en des massacres de
masse et des réductions en esclavage. Par exemple 100 000 personnes en 1079 au
Punjab Tarik –i-Alfi in Khan p 276-7, Lal [d] p 553.
Durant la domination Ghaurivide
(Turque) par exemple, Muhammad Ghauri (Afghan)et son
commandant militaire alors gouverneur Qutbuddin Aibak (r1206-1210), le sultanat de Delhi fut érigé. Les
décapitations de masse, réductions en esclavage, conversions forcées, pillages
et destructions de temples continuèrent. Les esclaves étaient
exceptionnellement nombreux. En 1195, Aibak prit 20
000 esclaves de Raja Bhim et 50 000 de Kalinjar (1202) (Lal [c] p 536).
«Même le musulman le plus pauvre devint
propriétaire d’esclaves» (Khan 103, Lal [c] p 537).
Durant les 13ème et 14ème siècles et la
domination des Khilji (Khaljis) et des Tughlaq, l’esclavage s’acroissa
et l’islam se répandit. Des milliers d’esclaves étaient vendus quotidiennement
à bas prix. (Khan p 280). Le nombre d’esclaves capturés par Alauddin
Khilji’s (r 1296-1316) était prodigieux et il
enchaina et humilia des esclaves (Lal [c] p 540).
Durant le seul sac de Somnath,
il «prit un grand nombre de captifs et de très belles et élégantes jeunes
filles d’un nombre approchant les 20 000 et des enfants des deux sexes plus que
la plume ne peut les compter. Les armées mahométanes amenèrent le pays à sa
ruine totale, détruisirent la vie de ses habitants et mit à sac les villes
capturant les enfants.» (Historien cité chez Bostom p
641, Lal [c] p 540).
Plusieurs milliers furent massacrés Alauddin Khilji (r 1296-1316) avait 50 000 garçons esclaves
à son service personnel et 70 000 esclaves travaillaient en permanence dans son
palais (Lal [c] p 541). Les femmes préféraient se
faire Jauhar (en se brûlant vives ou en se tuant)
pour éviter le viol et l’esclavage.
Le Souffi Amir Khusrau nota : «Les Turcs quand il leur plaisait, pouvaient
s’emparer d’un Hindou, le vendre ou l’acheter.» (Lal
[c] p 541)
Réduits en
esclavage et castrés.
Les Eunuques
À travers tout l’empire islamique, les
conquérants castraient les mâles conquis, y compris en Inde. De cette façon,
les hommes pouvaient garder les harem, pouvaient servir d’objets sexuels et
être dévoués à leur maître dans la mesure où ils n’avaient aucun espoir de
fonder leur propre famille. Naturellement, cela réduisait rapidement la
population conquise. La castration “était une pratique commune dans la
totalité du monde musulman, contribuant au déclin de la population Indienne de
200 millions en 1000 Apr. JC. À 170 millions en 1500 (Khan p 314)
Lorsque le Sultan Bakhtiyar
Khilji eut conquis le Bengale en 1205, il devint rapidement le pourvoyeur
d’esclaves castrés. Cela dura jusqu’à la période Moghul
(1526-1857)
Akbar le grand (1556-1605) possédait des
eunuques. Said Khan Chaghtai
(officier du fils d’Akhbar Jahangir durant le règne de Aurangzeb) en possédait
1200.
En 1659 à Golkunda
(Hyderabad), 22,000 garçons furent émasculés et offerts au commandeur musulman
ou vendus. (Khan 313).
Le Sultan Alauddin
Khilji (r 1296-1316) avait 50 000 garçons à son service personnel, le Sultan
Muhammad Tughlaq (r 1325-51) en avait 20,000, et le
Sultan Firoz Tughlaq (r
1351-1388) en avait 40 000 (Firoz Tulghlaq
aimait collectionner les garçons et avait un total de 180 000 esclaves. (Lal [c] p 542)
De nombreux commandants sous différents Sultans
étaient des Eunuques. Les historiens musulmans rapportèrent le désir éprouvé
par les Sultans Mahmud Ghazni, Qutbuddin Aibak, et Sikandar Lodi pour les
beaux jeunes hommes.
Le Sultan Mahmud était amoureux de son
commandant Hindou Tilak (Khan p. 314)
Eunuque, ici en Turquie...
Conclusion
Le traitement inhumain appliqué à la population
hindoue par les musulmans fut le même selon que les musulmans
étaient Souffis, Arabes, Afghans, Turcs ou
Mongols, car tous appliquaient la loi Coranique et
suivaient l’exemple de Mahomet.
Il doit être noté également que la violence et
la réduction en esclavage continua même après qu’ils eurent acquis le contrôle
virtuel de toute l’Inde, car leur but n’était pas uniquement de conquérir des
territoires mais de forcer la conversion de toutes les populations qui y
résidaient. Les Musulmans ne vinrent pas pour se joindre à la société hindoue
mais pour l’éradiquer et la remplacer par l’Islam car cette
religion leur assure qu’ils possèdent tout car tout est butin promis par Allah.
Les païens idolâtres polythéistes devaient se convertir ou mourir et alors
seulement la paix Islamique pourrait régner. Les esclaves n’étaient que des
récompenses, des parties du butin promis par Allah aux guerriers de l’islam.
Références :
1)
Bostom, A. G. ‘The Legacy
of Jihad: Islamic holy
war and the fate of the non-Muslims.’
Prometheus Books. New York. 2005.
2) Khan, M. A. ‘Islamic Jihad: A legacy of forced
conversion, imperialism and slavery.’
Universe, Bloomington, IN. 2009. (An Indian ex-Muslim)
3) Lal [a], K.S. Muslims
invade India p 433-455 in Bostom
(1) above.
4) Lal [b], K.S. Jihad under the Turks and jihad under the Mughals p
456-461 in Bostom (1) above.
5) Lal [c], K.S. Slave-taking during Muslim rule p.
535-548 in Bostom (1) above.
6) Lal [d], K.S. Enslavement of Hindus by Arab
and Turkish invaders p 549-554 in Bostom (1) above.
7) Lal [e], K.S. The Origins of Muslim slave system p 529-534 in Bostom (1) above.
8)
Reliance of the Traveller: A classic manual of Islamic sacred law. In Arabic with facing English Text, commentary and appendices edited and translated by Nuh Ha Mim Keller Al-Misri, Ahmad
ibn Naqib; Amana publications Maryland USA
1994.
9) Sookhdeo, P.
‘Global Jihad: The future in the face of Militant Islam.’ Isaac Publishing. 2007.
10) Trifkovic, S. ‘The
sword of the prophet.’
Regina Orthodox Press,
Inc. 2002.
11) Ye’or, Bat. ‘Islam and
Dhimmitude: Where civilisations collide’ translated from the French by Miriam Kochan
and David Littman. Fairleigh
Dickinson University Press
2002, reprint 2005.
Traduit
en français par G. Muller.
SOURCE:
Article traduit en arabe:
https://mustafaris.com/post/islamic-invasion-of-india-the-greatest-genocide-in-history/
M. Abdelaziz Berhili l'a
également traduit en français à partir de
l'arabe:
http://reformerlislam.blogspot.fr/2017/09/conquete-musulmane-inde.html)