>> Respect pour les deux policiers assassinés
:
Marwan Muhammad ne doit pas venir à Magnanville


Ces livres, munitions inépuisables du terrorisme !
https://www.liberte-algerie.com/chronique/ces-livres-munitions-inepuisables-du-terrorisme-441
Nul mot, dans tous
les dictionnaires de toutes les langues du monde, n’est capable de décrire
l’acte bestial du viol et du meurtre horrible des deux jeunes femmes scandinaves
dans la banlieue montagneuse de Marrakech, au Maroc.Cette tuerie
barbare de Marrakech nous invite, tous, en tant qu’élite culturelle éclairée,
créative ou politique à réfléchir profondément, et avec courage, sur les racines
de cette pathologie contagieuse dans la terre d’islam.
Nous devons
réexaminer, repenser les facteurs qui ont conduit à une telle sauvagerie. Nous
devons avoir le courage intellectuel d'énumérer les livres qui sont la base
idéologique qui ont emmené à de tels actes pathologiques. Nous sommes demandés
d'assumer notre responsabilité historique et philosophique à creuser dans le
fonds de nos bibliothèques afin de dénicher les livres, terre fertile, qui ont
enfanté ce type de terrorisme dont la bestialité est sans préalable.


Certes, d’énormes
sommes d’argent financent la chaîne infernale du terrorisme islamique, afin de
blanchir l’argent sale des barons des stupéfiants, des drogues et des évasions
fiscales. Cependant, le financement essentiel et primordial du terrorisme
restera le livre. Il existe des livres matrice du terrorisme. D’autres livres
jouent le rôle des chiens de garde de cette idéologie islamiste fasciste et
fascisante. Les chiens de garde qui guettent tout ce qui est positif ou de
lumière pour l’assassiner, cela perdure depuis quinze siècles.Le
terrorisme islamiste, se nourrit, sur le plan idéologique, d’un nombre
considérable de livres relevant du patrimoine dit islamique et qui circulent
librement dans les milieux du lectorat, en terre d’islam, et dans les milieux
des communautés musulmanes installées en Europe et partout dans le monde. Ces
livres, matrice ou chiens de garde du terrorisme sont présent pour justifier et
encourager les pratiques terroristes, au nom de la religion. Tant
que les élites éclairées et laïques du Maghreb et des pays arabes s’emmurent
dans le silence complice, sans avoir l’audace d’appeler les choses par leur nom,
les générations successives en terre d’islam demeureront submergées par ces
livres munitions de la terreur islamiste.
Ces élites
éclairées doivent faire preuve de la plus forte détermination intellectuelle
pour examiner et classer de manière critique et rationnelle les ouvrages de
jurisprudence et de jurisprudence islamiques en circulation et ainsi mesurer
leur dangerosité. Il est temps d’appeler à l’interdiction catégorique et ferme
de certains livres, et ils sont nombreux, en particulier ceux qui appellent
clairement à “la guerre sainte”, “à la conquête islamique” et “au djihad
islamique” et qui rejettent l’idée de “vivre ensemble en paix” et qui menace la
philosophie du partage. Ces élites éclairées doivent
veiller à ce que ces livres ne parviennent jamais aux jeunes lecteurs arabes,
maghrébins ou à ceux de jeunes musulmans d’Europe, des États-Unis et d’Asie.
Il existe un arsenal terrifiant de livres qui mènent des opérations de lavage de
cerveau et incitent les nouvelles générations à s'aventurer dans la culture de
la mort et à boycotter la culture de la vie.
Dans le monde musulman, beaucoup de ces livres sont étiquetés “sacrés”, même
s'ils ont été produits par des êtres humains, qui peuvent commettre des
erreurs. Les auteurs de ces livres étaient pour la plupart des juristes qui
vivaient à la merci et au service d'une autorité politique sanguinaire. Ces
livres sont la matrice et les chiens de grade du terrorisme.
Si nous
n'arrêtons pas de réimprimer ces livres terroristes qui se cachent derrière des
hadiths du prophète, derrière la Sira du Prophète, derrière les exégèses du
Coran, nous sommes en train de fournir les munitions inépuisables au terrorisme.
Si nous ne parvenons pas à débarrasser nos écoles et nos enfants de ces livres,
nous ne serons pas en mesure de vivre dans la paix et la sécurité et le monde
qui nous entoure ne sera pas en mesure de traiter avec nous en termes de valeurs
humaine et universelle modernes. Si nous ne pouvons pas protéger nos
bibliothèques de ces livres qui tuent, nous continuerons à créer de nouvelles
écloseries pour le terrorisme à chaque nouvelle bibliothèque construite. Si nous
ne pouvons pas libérer nos mosquées de ces livres source de la culture de la
“peur”, semence de la “haine”, nous n’arriverons jamais à produire un citoyen
équilibré. Ces livres sont le chemin qui mène vers la production d’un croyant/
kamikaze, prêt à cultiver le terrorisme et la mort.
Si nous ne
pouvons pas le faire, et en urgence, en tant qu'intellectuels éclairés dont le
rôle principal est de contrecarrer ces idées du terrorisme, alors ce qui s'est
passé à Marrakech se produira encore et encore dans toute ville ou village où
une bibliothèque, une mosquée ou une école sera construite et approvisionnée en
ce genres de livres. Si, par pseudo-respect pour la liberté d’opinion et
d’expression ou par crainte d’être accusés d’islamophobie, nous ne parvenons pas
à lutter contre ces flots livresques meurtriers, nous ferons partie du prochain
crime de viol ou de tuerie. Nous serons le couteau qui massacrera le prochain
chrétien, juif, bouddhiste ou laïque.
À quoi ressemble le paradis dans la tête d’un
musulman !?
https://www.liberte-algerie.com/culture/a-quoi-ressemble-le-paradis-dans-la-tete-dun-musulman-329460
A la mémoire d’Abu-Al-Ala Al-Maari dont l’ouvrage “Rissalat al-ghofrane”
(l’Épître du pardon) demeurera éternelle. À quoi ressemble le paradis dans la
tête d’un musulman, un intellectuel ou un simple fidèle, qu’importe ? Excepté la
vision spirituelle des soufis, les musulmans en général, influencés par l’effet
des écrits superficiels sur le paradis, les légers commentateurs des textes
fondamentaux de l’islam, ont tous une idée matérialiste, terrestre de leur
paradis divin espéré.Tout simplement, et pédagogiquement parlant, l’image du
paradis, dans la tête d’un musulman, n’est qu’un lieu bien défini où le croyant
a le droit d’exercer ses libertés sans bornes, où le fidèle se libère de toutes
les interdictions terrestres dictées par les lois divines et temporelles. Un
soulagement de tout étouffement social, politique ou sexuel.Le paradis, dans la
tête du musulman, ressemble à un grand et magnifique bosquet, un boustane dans
un désert d’Arabie. Tous genres de fruits et d’arbres. De la verdure. Des
raisins. Des grenades. Des poires. Des fleuves. Du vin. Des verres. Du miel ! Du
beur ! De l’eau fraîche ! Le paradis, dans la tête d’un musulman, est imaginé en
un lit nuptial dans un palais impérial. De beaux draps. De la soie. Des tapis
par terre. Divans. Baldaquins. Le bien-être.Entre bosquet, boisson, les wildanes
beaux-garçons, tapis, oreillers et lit, le beau décor est bien installé dans la
tête du musulman, pour recevoir de belles jeunes femmes. Soixante-douze houris.
De belles jeunes femmes vierges. Des virginités. Des hymens. Il y a une
focalisation aveuglée et hystérique sur l’adoration de la virginité ! Le
charnel. Le nombre des hymens à dépuceler ! Soixante-douze houris et plus, des
belles femmes, attendent chaque musulman une fois franchi le portail du paradis
!Je renvoie le lecteur aux centaines d’enregistrements audiovisuels postés sur
les réseaux sociaux par les soi-disant stars prédicateurs du monde
arabo-musulman, dans lesquels le croyant, dans le paradis divin, n’est qu’un
psychopathe déchaîné devant la virginité féminine. En présence du corps féminin.
Dans la tête du musulman, le paradis est l’espace où des milliers de jeunes
femmes vierges sont à sa disposition pour assouvir sa faim sexuelle débordée
! Une obsession terrestre collée sur un espace divin ! Ces stars prédicateurs,
les soi-disant Ulémas, présentent le croyant vidé de toute spiritualité, asséché
de toute adoration à Dieu, dépéri de toute prière, n’attendant, ne demandant, ne
commandant que plus de femmes, plus de virginités ! Le sexe est le centre de
toutes les attentes du locataire paradisiaque musulman. Ce dernier est hanté par
la consommation des virginités. Déflorer les hymens. Une image qui dégage une
violence charnelle inégalée, et dans laquelle le musulman dispose d’une force
sexuelle d’un superman ! Le paradis, dans la tête d’un musulman, est l’espace où
tous les plaisirs sont permis, sont exaucés, tous plaisirs confondus ; charnel,
culinaire, boisson, argent, or.Un lieu sans tabous, où on trouve même de
beaux-garçons (wildanes) serviteurs de boissons pour satisfaire l’appétence des
locataires du paradis musulman. Le paradis, dans la tête d’un musulman, est le
lieu où Dieu est à la disposition des locataires du lieu, toujours en réponse
favorable à tous les fous désirs des ces bons croyants !Dans la tête du
musulman, le paradis est l’espace masculin par excellence, on ne parle que de
comment ou de quoi contenter ou calmer les désirs des hommes. Les femmes dans
cet espace n’ont pas de désir ! Leur présence passe sous silence ou elles sont
là que pour compléter le désir des hommes, les bons croyants !Les femmes, les
bonnes fidèles auront-elles leurs houris-hommes, leur soixante-douze
hommes-houris ? Quel désir charnel offrira le paradis à ces fidèles femmes, des
fidèles de bonne foi ? Mais pourquoi les feqihs et les commentateurs restent
silencieux ou pas trop clairs dès qu’il s’agit de la chose “le désir
paradisiaque féminin” ?Ce silence et cette confusion sont prémédités et voulus.
Les théologiens et les feqihs, par leur silence vis-à-vis du désir féminin dans
l’au-delà, cherchent à alimenter ce que j’appelle “Le Mythe de Virilité”.
Les livres qui souvent sont classés et vus par les musulmans comme livres
religieux, livres sacrés, lus avec une conviction religieuse absolue et divine,
remplacent le désir terrestre prohibé par le désir “éternel paradisiaque”. De ce
fait, ce produit intellectuel humain, ce patrimoine religieux, en faisant le
rapprochement entre “le terrestre temporel” et “le paradisiaque éternel”
continue à cultiver et à sacraliser, dans la tête du musulman, l’idéologie de
“la masculinité” et renforce “le mythe de virilité”. Ainsi demeure l’hégémonie
sexuelle qui donne au Nirvana musulman une image de masculinité !
Le jour où l'Islamisme européen menacera l'Afrique du Nord et le monde
arabe !
https://www.liberte-algerie.com/chronique/le-jour-ou-lislamisme-europeen-menacera-lafrique-du-nord-et-le-monde-arabe-467
Ce jour-là n’est pas aussi lointain que vous l’imaginez ! C’est le compte à
rebours ! Ce jour-là ne tarda pas à frapper à nos portes pour nous annoncer une
autre terreur, une autre sauvagerie religieuse ! Aujourd’hui en Europe,
tous les ingrédients politiques et socioculturels sont réunis pour que
l’islamisme européen prenne le dessus, saisisse sa férocité. D’abord à cause du
laxisme et de l’indifférence avec lesquels les intellectuels rationalistes
européens regardent leur islamisme.Les méthodes angéliques avec
lesquelles ils établissent leurs analyses. L’islamisme grignote l’Europe
morceau par morceau, secteur par secteur ! Puis, les biens de la démocratie dont
jouissent les islamistes européens en tant que citoyens, et tant mieux, mais ces
derniers n’ont jamais cru, et ne croient point en les valeurs de la démocratie.
Aux yeux des islamistes, qu’importe la nationalité affichée, la démocratie est
incompatible avec les principes de l’islam. Elle est une sorte d’hérésie qofr.
Pour eux, la démocratie est un moyen pour grimper l’échelle, et une fois en
haut, ils tirent sur la démocratie et les démocrates. Et puis les
biens des droits de l’homme, fruit d’un long combat humain universel, abolir
l’esclavage, combattre le racisme, éradiquer la haine religieuse et ethnique,
défendre l’égalité entre les femmes et les hommes, assurer les droits d’enfants,
garantir la liberté individuelle à tous les êtres humains, qu’importe leur
orientation sexuelle, leurs confessions religieuses, leurs langues, mais toutes
ces valeurs, aux yeux des islamistes européens, sont un égarement du chemin de
leur Dieu. Fourvoiement ! Tous les biens acquis de l’humanité, à savoir la
démocratie, la laïcité et les droits de l’homme, il faut les remplacer par la
charia, ne cessent de hurler les islamistes européens.Aujourd’hui, en
Europe, les femmes sont de plus en plus voilées. De plus en plus agressées par
des discours religieux à cause de leurs choix vestimentaires. Les harcèlements à
caractère religieux des femmes en plein jour, à Paris, à Bruxelles, à Berlin… La
liberté individuelle recule. L’accès à quelques cafés est déjà interdit aux
femmes, cela se passe à Paris et non pas à Riyad. Après la violation des
principes de l’école républicaine, les islamistes occupent des postes au sein
des institutions sensibles, celles chargées de la recherche ou de la sécurité
(l’attentat de la préfecture de police de Paris, le 3 octobre 2019).Les
magasins hallal sont de plus en plus visibles. Dans les écoles, une séparation
idéologique entre les enfants s’impose à cause d’un menu ! Les guerres des
petits télécommandées par les grands ! Les élus, quelques maires français,
vendent âme et conscience afin de sauvegarder leur poste. Un chantage électoral
imposé par les islamistes européens aux maires : construire une mosquée contre
trois mandats successifs assurés ! La gauche traditionnelle européenne use d’un
discours flou dès qu’il s’agit de l’islamisme.Peu de débats
philosophiques, voire rien, beaucoup de bavardages médiatiques et politicards
sur les écrans et sur les réseaux sociaux ! L’extrême droite profite de ce
phénomène afin d’instaurer un climat de peur et de chaos sociétal. Un fonds de
commerce politique juteux pour les deux partis : l’islamisme et l’extrême
droite. Le premier s’installe dans le rôle de l’agressé par l’étranger et le
deuxième joue le rôle de la victime. Les décideurs européens ont peur de
décider, dès qu’il s’agit de l’islamisme ! À l’heure où les pays d’Afrique du
Nord et du Moyen-Orient se libèrent difficilement de leur tragédie islamiste
vécue dans le sang, la société européenne s’engouffre dans son islamisme.Les
citoyens européens d’origine musulmane, et à l’occasion de tous les rendez-vous
électoraux dans leur pays d’origine, votent en majorité pour les partis
islamistes. Les Tunisiens pour le parti Ennahda de Rached Ghannouchi, les
Marocains votent PJD, Parti de la justice et du développement, de Saâdeddine El
Othmani, les Turcs votent pour le Parti de la justice et du développement
d’Erdogan, les Égyptiens votent pour le parti des Frères musulmans !Aujourd’hui,
après une amère expérience faite dans la destruction, les pays d’Afrique du Nord
se réveillent avec l’espoir de se libérer de la horde islamique. Mais de l’autre
côté, les enfants originaires de ce même espace géoculturel et géo-religieux
installés en Europe depuis au moins quatre générations, se radicalisent. Ils ne
feront pas mal uniquement à l’Europe, mais aussi à leur pays d’origine. Au
moment où, ici au Maghreb, les femmes mènent une lutte acharnée afin de se
libérer du machisme sexiste religieux et de l’asservissement symbolisé, entre
autres, par le port du voile imposé, de l’autre côté, les femmes européennes
d’origine musulmane, victimes ou poussées par une idéologie islamiste masculine,
reviennent au port du voile ! Le voile religieux n’est pas un choix
personnel, mais un engagement communautaire. L’islamophobie, dont l’origine
idéologique est un acte raciste perpétré contre l’islam, condamnée par toutes
les lumières intellectuelles, est, aujourd’hui, détournée de son sens original.
L’islamophobie est utilisée par les islamistes européens, incarnant le rôle de
la victime, comme un pare-choc, afin de faire face à toute critique condamnant
l’islam communautaire.
Voyage dans la tête d’un musulman !
https://www.liberte-algerie.com/culture/voyage-dans-la-tete-dun-musulman-315040
Ils ont
réussi à construire un citoyen, qui refuse la colonisation étrangère, et tant
mieux, mais qui accepte la soumission absolue au dictateur local ! Depuis les
indépendances nationales, les pouvoirs politico-financiers au Maghreb comme dans
le monde arabe, ont dépensé un énorme effort afin d’enfanter un citoyen hybride.
Un citoyen qui ressent l’amertume et la désolation s’il n’arrive pas à faire sa
prière à l’heure, et tant mieux, mais il n’est pas concerné, n’est pas
responsable, en au aucun cas, envers le voleur, l’agresseur, le menteur,
l’hypocrite autour de lui, en lui !… Ils ont réussi à
produire un citoyen qui menace des pays européens qui autorisent le mariage des
gens du même sexe, capable de se faire exploser à cause de cet acte, mais ce
même citoyen n’est pas dérangé, n’est pas préoccupé par les milliers de ses
confrères militants des droits de l’homme jetés dans des prisons des dictateurs
dans leur pays. En toutes pièces, les pouvoirs politiques sont arrivés à monter
comme une géante usine pour fabriquer une espèce des êtres humains (plutôt des
Bounadèmes) prêts à déclarer la guerre contre les femmes qui sortent dans la rue
en costume normal, à l’image de nos chères mères, de nos respectées
institutrices, mais se musèlent la bouche, se crèvent les yeux et se bouchent
les oreilles devant les milliers de femmes jetées dans les rues de nos villes et
nos villages avec leurs enfants en bas âge. Depuis
l’école coranique passant par l’école républicaine, jusqu’à l’université
populiste, ils ont inculqué aux différentes générations, que l’islam est une
religion et un État, et que par le passé cette religion a présenté un modèle de
califat exemplaire ! Mais de l’école coranique passant par l’école républicaine
jusqu’à l’université populiste, ils n’ont jamais dit aux générations successives
que l’Histoire musulmane, celle écrite par les sunnites comme celle par les
chiites, nous dévoile une autre vérité amère et sanguinaire. Nous prouve que
tous les pouvoirs islamiques, à travers les quinze siècles coulés, étaient
fondés sur le sang et gérée dans le sang ! Tous les despotes sont arrivés au
pouvoir selon la règle suivante : de la violence au pouvoir et du pouvoir à la
violence ! Toute gouvernance actuelle mêlant la religion aux affaires
de l’État séculier enfante nécessairement un nouveau fascisme qui menace l’unité
nationale, l’explosion du Soudan en deux États indépendants est un exemple frais
et frappant. Depuis l’école coranique passant par l’école républicaine jusqu’à
l’université populiste, ils ont cultivé une psychologie individuelle et
collective concentrée sur la culture de l’adoration divine du Zaïm. Les
musulmans adorent le zaïm, le sauveur, l’ombre d’Allah sur terre. Ils n’arrivent
pas à vivre libres sans zaïm (leader). Au commencement ce sont eux
qui le fabriquent de toutes pièces ; religieuses, tribales, régionales et
financières. Et dans un deuxième temps, c’est lui qui, les façonne selon son
désire, son plaisir et son égoïsme politique sans bords. Il généralise la
culture de la soumission. Mène une guerre sans merci contre la raison et les
lumières. L’Histoire nous a enseigné combien les dictateurs arabes sont adorés
par leur peuple ! On ne peut construire la modernité, la
démocratie, la citoyenneté et la justice sans chasser et le colonisateur
étranger et le dictateur local. Profitant de cet état de
soumission, le pouvoir algérien, à l’image de tous les pouvoirs despotes
africains et arabes, gère le pays comme une association caritative ! Les banques
comme sa poche trouée! Les citoyens comme ses sujets ou sa propriété privée. Ils
ont réussi a endoctriné la société par des illusions, ainsi l’Occident mécréant
ne cherche que comment détruire l’islam ! Que les croisades sont à nos portes !
Un complot est en train de se préparer contre l’islam, contre les musulmans,
contre la civilisation islamique et contre la morale islamique !
De quelle
civilisation parlez-vous, celle du Yémen en guerre menée par d’autres musulmans,
depuis quatre ans? De quelle morale parlez-vous, des fillettes mariées selon la
charia à l’âge neuf ans ? De Baghdâd à Tanger la terre d’islam est
noyée dans la corruption, dans la misère, dans les guerres, dans les maladies…
Et depuis l’école coranique passant par l’école républicaine jusqu’à
l’université populiste, ils n’ont pas arrêté de nous réciter ceci : vous êtes la
meilleure nation qu’on ait fait surgir pour les hommes !
La sexualité dans la société arabo-musulmane : tabou, obsession, honte
et honneur
https://www.liberte-algerie.com/profil/amin-zaoui
Pourquoi
la sexualité s’est transformée, dans l’imaginaire arabo-musulman, en un fantasme
démesuré ? Pourquoi la mentalité arabo-musulmane se comporte-t-elle avec
prudence, soif et retenue dès qu’il s’agit de la chose “sexualité” dans l’art,
dans l’éducation ou dans la vie quotidienne ? L’arabo-musulman cultive et
entretient, depuis son enfance, un état d’esprit brouillé et un discours ambigu
dès qu’il s’agit de la chose “sexualité”. La sexualité demeure un complexe
psychosocial refoulé et chronique chez le musulman en général, de la naissance
jusqu’à la mort. La sexualité est une obscurité, un trouble !La
société arabo-musulmane, dans son intégralité, intellectuels comme simples
citoyens, voit en la sexualité la “honte”. La sexualité est aussi le synonyme de
“l’honneur” viril ou le “déshonneur” absolu ! Le crime d’honneur est légalisé,
canonisé ou toléré par la société arabo-musulmane. Des histoires dites “crimes
d’honneur” qui donnent la chair de poule, sont vécues et admises de Marrakech
jusqu’à Bassora ! La dernière est celle d’un médecin palestinien qui
débarque à Gaza venant spécialement de Montréal pour assassiner sa sœur parce
qu’elle a osé poster sur les réseaux sociaux sa photo au côté de son petit ami !
Le citoyen arabo-musulman est allergique à l’amour. Dans sa tête, l’amour est
souvent lié à la sexualité maudite. De ce fait, la société arabo-musulmane
tolère la haine et la violence comme culture et condamne l’amour et l’affection
entre un homme et une femme. Et parce que la sexualité est une
hallucination, une sorte de phobie individuelle et communautaire, les
arabo-musulmans condamnent la mixité dans les écoles. À leurs yeux, la mixité
est le chemin ouvert vers une sexualité hors charia ! Toute mixité est immorale.
Et malgré toute cette technologie qui envahit la société arabo-musulmane, le
rapport à la sexualité n’a pas changé ou peu. L’éducation sexuelle
passe toujours par des canaux culturels traditionnels usant des méthodes
archaïques et d’un discours flou, hypocrite et fataliste. Paradoxe ! Bien que la
sexualité reste un tabou, d’après des statistiques fiables, la société
arabo-musulmane est la plus grande consommatrice des films pornographiques et
toute autre culture de la chair humaine ! Dans les programmes de
l’école arabo-musulmane, l’éducation sexuelle est bannie. Silence ! Et face à ce
vide éducatif, les enfants et les ados sont exposés, en permanence, à tous les
risques socio-sanitaires et idéologiques. Et ce qui est dégoûtant, infect, ces
soi-disant parlementaires arabes sont préoccupés par la promulgation des lois
légiférant le mariage des enfants-filles et condamnant l’éducation sexuelle dans
les écoles et les lycées. Il y a de cela deux ans, quand le Parlement
algérien se préparait pour un débat autour de la nécessité de l’introduction de
“l’éducation sexuelle” dans le programme scolaire, la force obscurantiste
conservatrice a hurlé sur tous les toits, condamnant un tel acte. Ceux qui font
obstacle et dressent des barrières devant l’enseignement de la sexualité dans
nos écoles, oublient que les faqihs d’antan, les éclairés parmi eux, ne
trouvaient aucune gêne de parler aux adeptes de ce domaine. Et notre
patrimoine littéraire et jurisprudentiel est plein de textes traitant la
sexualité avec beaucoup de détail et d’explication sans nuance aucune. Mais
aujourd’hui, ces féqihs et littérateurs qui ont écrit sur la sexualité à l’image
des Jahiz, Nafzaoui, Sayouti, Ibn Daoud, Chatibi, Hamed al-Ghazali, et qui
étaient audacieux à leur époque, ne sont plus d’actualité. Leurs livres, leurs
idées, sont dépassés. Et l’éducation sexuelle doit être prise en charge par des
spécialistes en la matière, en l’occurrence les médecins, les aides-médicaux,
les psychiatres, les philosophes…afin de libérer la nouvelle génération de ce
complexe socioculturel.Les régimes politiques arabo-musulmans ne
cessent de censurer toute création littéraire ou cinématographique évoquant la
sexualité, mais, en même temps, tolèrent les charlatans et les religieux de
détailler cette sensible problématique ! Dans la société arabo-musulmane, seul
le Feqih et le charlatan sont autorisés à parler de la sexualité, à la
télévision, dans les mosquées, en conférence et ailleurs.Le risque
dans la sexualité, c’est que cette dernière se transforme en une marchandise au
lieu d’être une expression de liberté et de la dignité du corps humain. En
l’absence d’une prise en charge scientifique et culturelle planifiée de la chose
“éducation sexuelle”, cette dernière demeurera une obsession. Et dans une
société obsessionnelle, la femme s’installe, dans l’imaginaire arabo-musulman,
comme une proie harcelée dans la rue, dans son domicile et dans l’entreprise.
Le Président Macron à la recherche de la baraka d’Al-Azhar !
https://www.liberte-algerie.com/chronique/le-president-macron-a-la-recherche-de-la-baraka-dal-azhar-442
Le 29 janvier
2019, le président français Emmanuel Macron à rendu visite à Al-Azhar.Dans sa
visite au pays de Taha Hussein, l’Égypte, M. Le Président a été séduit par cette
institution religieuse sacralisée, Al-Azhar Achcharif! Quelle surprise et quelle
découverte ! Éblouissement présidentiel ! Bienvenue M. le Président dans une
institution qui un jour, pas très loin, a condamné et chassé Taha Hussein, doyen
de la littérature arabe et figure d’intellectuel rationaliste éclairé, élève de
Descartes et professeur de Monseigneur Henri Tessier.Son excellence
Monsieur le président français désire voir Al-Azhar impliquer dans le religieux
en France, afin de sauver le pays de Sartre de l’islamisme ! Quelle belle
découverte présidentielle !
Je pense à Mohamed Arkoun !Entre la naïveté et l’opportunisme il n’y
a qu’un cheveu. Entre l’ignorance et le protocolaire il n’y a qu’un autre
cheveu ! Les dirigeants de toutes les sectes terroristes
et extrémistes islamistes éparpillés dans les quatre coins du monde sont des
anciens Azhariens ; bienvenue M. le Président !Vous déclarez,
Monsieur le Président, que la France a besoin d’Al Azhar pour combattre
l’intégrisme, en tant qu’écrivain algérien, je me sens trahi par les
arrière-petits-enfants de Voltaire. Cette déclaration me dérange, me met en
colère.
Face au
phénomène de la montée de l’islam européen radical et sauvage, les décideurs
politiques en Europe, notamment en France, sont dévoyés, sont confus ou indécis
et ce n’est pas la baraka d’Al-Azhar qui va régler le problème du terrorisme en
France, bien au contraire. La boue se trouve là !
Sachez M.
Le Président qu’Al Azhar, cette institution à qui vous demandez aide
politico-religieuse représente la source généreuse pour toutes les pathologies
religieuses islamiques, sur cette terre.
Al-Azhar est l’usine, par excellence, qui a fabriqué depuis un siècle ou presque
la secte diabolique des Frères musulmans (c’était en 1928), a enfanté tous les
chefs de Daech, les Caïds d’el Qaïda, les hystériques de Boko Haram, les nababs
des talibans, les chefs d’Ennahdha, les patrons de Hamas et les Tariq Ramadan,
et beaucoup d’autres. M. Le Président, cette
machine-institution qu’est Al-Azhar dont vous êtes venus chercher la baraka et
quémander une formation religieuse pour les enfants français, n’est pas grippée,
elle continue à produire ses petits monstres, pour l’Europe et pour ailleurs !
Nous, en
Algérie on en connaît quelque chose, beaucoup de choses ! Les plaies sont encore
béantes ! Cette institution appelée Al-Azhar nous a fait souffrir, elle était,
directement ou indirectement, l’appareil producteur de haine et du sang versé
par le biais de ses ulémas Ghazali et al-Qaradhawi installés en Algérie. Ceux
qui ont tué les Tahar Djaout, les Alloula, les Fardeheb, les Madjoubi, les
Bakhti, les Baba Ahmed, les Hasseni… en Algérie, sont les descendants des frères
musulmans produits d’Al-Azhar… Ceux qui ont assassiné Faradj Fouda, Houcine
M’roua, Sobhi Assalah, Mehdi Amel… sont la main idéologique d’Al-Azhar. Ceux qui
ont assassiné les journalistes de Charlie Hebdo sont les frères jumeaux de ceux
qui ont semé la terreur dans mon pays, eux- aussi sont le produit d’Al-Azhar.
Ceux qui ont semé la terreur et le sang au Bataclan sont les enfants spirituels
d’Al-Azhar. Ceux qui ont assassiné à Bruxelles, à Nice, à Strasbourg, à
Berlin sont les rejetons spirituels d’Al-Azhar.
Au nom de la liberté de confession, l’islamisme soutenu par Al Azhar conduit le
monde à la destruction, au chaos. Profitant de la démocratie, appuyé par des
références enseignées à Al-Azhar, l’islamisme viole les valeurs de la
république, viole l’État de droit et profane les droits de l’homme.
M. le
Président Emmanuel Macron, dire que vous avez besoin d’Al-Azhar pour
contrecarrer ou pour lutter contre l’islamisme est un discours qui refait une
nouvelle virginité à cette institution qui a tout perdu ou presque chez nous et
en Égypte.Cette institution depuis toujours était contre la
modernité, contre les gens des lettres éclairées à l’image de : Ali Abderrazak,
Taha Hussein, Faradj Fouda, Nasr Hamid Abu Zayd, Naguib Mahfouz et les autres.Au
moment où nous, intellectuels éclairés du monde musulman, nous menons un combat
intellectuel sans merci contre Al-Azhar, contre ses programmes obscurantistes et
racistes, vous M. le Président, vous tapez à la porte, en Messie ou en Mehdi
al-Montadhar, pour sauver cet agonisant. Les
programmes azhariens enseignés jusqu’à nos jours, sont contre le vivre-ensemble,
contre le chrétien, contre le juif, contre la femme, contre les minorités
sexuelles, contre la démocratie, et vous M. le Président, vous rêvez d’envoyer
les enfants de France pour étudier dans cette institution ! Pour
former des imams de la France dans cette institution ! Vous cherchez les Yousef
al-Qaradâwi et les Ghazali et les Tariq Ramadan pour la France ! Nous en
Algérie, nous les avions tous expérimentés !
Au moment où on vous attend sur une autre tribune, à l’ONU par exemple, plaidant
pour une reforme approfondie des programmes enseignés à Al Azhar et même aux
écoles dites civiles étatiques, vous prenez votre bâton de pèlerin à la
recherche d’un avenir de l’islam français dans cette institution, à la recherche
d’un havre politico-religieux à l’ombre de cet Al-Azhar !
Il n’y a plus de baraka à Al-Azhar, Monsieur le Président !
Quand Boualem Sansal
déclarait: « Je suis sans doute, ici, ce soir, le seul islamophobe »
Cachez cette islamophobie que je ne saurais voir
Par
Jérôme Serri - 13
novembre 2019
https://www.causeur.fr/lire-meilleur-livre-de-annee-boualem-sansal-islamophobie-168764

Boualem Sansal (droite) auteur algérien lauréat ex
æquo pour son ouvrage 2084 la fin du monde .
100-ème anniversaire du Grand Prix du Roman de l'Académie Française.
Numéro de reportage : 00728742_000022 Auteurs : ESTEBAN/SIPA
Lauréat du « meilleur
livre de l’année » du magazine Lire,
Boualem Sansal se souviendra longtemps d’avoir vu son discours abrégé pour
atteinte à la bonne pensée!
Le politiquement correct n’est pas seulement un état d’esprit qui confond la
réflexion et la répétition grégaire d’une doxa qui ne sait ni ne veut voir le
réel en totalité, c’est également une pratique politique qui, pour conforter
cette doxa, a une conception sélective de l’information.
Soyez bref je vous prie
Fin novembre 2015, le magazine Lire remettait,
comme tous les ans, les prix des « vingt meilleurs livres » de l’année, choisis
par la rédaction dans différentes catégories allant de la bande dessinée au
roman étranger, en passant par les catégories histoire, roman policier,
biographie, livre audio, récit de voyage, sciences, etc.La cérémonie
a lieu tous les ans dans le petit amphithéâtre du Grand Palais. Devant un
parterre d’environ deux cents personnes (éditeurs, attachées de presse,
journalistes), les membres du comité de rédaction disent à tour de rôle un mot
sur l’ouvrage primé dont la couverture s’affiche sur un écran géant situé
au-dessus de leurs têtes. Le directeur de la rédaction qui anime la soirée
invite alors l’auteur récompensé à le rejoindre, lui donne la parole, lui pose
quelques questions et lui remet un cadeau en lui renouvelant ses félicitations.
Le dernier lauréat à monter sur scène, celui dont tout le monde attend le nom,
celui dont le livre sera en évidence sur les présentoirs des librairies avec la
bande rouge au nom du magazine, concourt dans la catégorie enviée du « Meilleur
livre de l’année ».
À lire aussi : Gérard
Larcher, c’est la droite Najat Vallaud-Belkacem
En ce mois de novembre 2015, c’est l’écrivain algérien Boualem Sansal qui obtint
le prix pour son roman 2084,
la fin du monde. Pour ce même
roman, l’auteur venait de recevoir le Grand prix du roman de l’Académie
française. Boualem Sansal fut donc le dernier à monter sur scène pour y être
consacré. Dès l’annonce du titre du roman et du nom de son auteur, le directeur
de la rédaction, micro en main, l’appela au milieu d’une tempête
d’applaudissements. Reconnaissable à sa queue de cheval grisonnante, la
silhouette de Boualem Sansal se faufila dans l’amphithéâtre, monta les marches
et rejoignit sur scène l’équipe du magazine.Saisissant le micro qu’on
lui apportait, il attendit que le silence revînt et, d’une voix sûre et sereine,
commença ainsi : « Je
suis sans doute, ici, ce soir, le seul islamophobe… ».
La salle sembla soudain pétrifiée comme si elle avait été blessée par l’énormité
d’un blasphème. Boualem Sansal n’aura pas le temps de développer. Se réfugiant
dans quelques propos rapides, il écourta son apparition devant le cadeau qu’on
lui tendait comme pour lui signifier la fin de son intervention. Aucune question
ne lui fut posée, la cérémonie était terminée. Le public se leva et, dans le
brouhaha des conversations, se dirigea vers l’exposition en cours ouverte à son
intention. L’heure des mondanités n’est pas celle de la vérité.Un
exemplaire du magazine à paraître en kiosque le lendemain attendait chaque
invité à sa sortie du Grand Palais. Chacun y trouverait non seulement l’ensemble
du palmarès auquel il venait d’assister mais également une présentation de 2084,
la fin du monde et, sur
huit pages, un entretien avec l’auteur.
« Il
fallait, lit-on dans cette
présentation, une
sacrée dose d’impertinence – et de courage – pour écrire ce livre. Car Boualem
Sansal y dénonce avec force le radicalisme religieux, l’instrumentalisation de
la peur, le triomphe de l’ignorance ou les ravages d’une novlangue qui mène « au
devoir et à la stricte obéissance » ».
Tout cela est fort bien dit et s’accorde avec les adieux du directeur de la
rédaction qui, dans son édito (le dernier), rappelle qu’il avait affiché sur la
porte de son bureau la fameuse tirade des « Non,
merci ! »
par laquelle Cyrano brocarde les calculs de l’esprit courtisan et le manque de
courage. Les
pages de la discordeHélas,
manquait dans les huit pages d’entretien avec Boualem Sansal une information qui
n’aurait jamais dû être mise sous le boisseau. Le livre, 2084,
la fin du monde, était
sorti au même moment que celui de Matthias Küntzel, Jihad
et Haine des Juifs.
Publié en Allemagne en 2002, puis traduit en français en 2009 avec une longue
préface de Pierre-André Taguieff, le livre de l’historien et politologue
allemand, professeur à Hambourg et chercheur à l’Université hébraïque de
Jérusalem, venait d’être réédité. Cette nouvelle édition de septembre 2015 était
précédée – là est l’important – d’un avant-propos de Boualem Sansal dont il est
légitime de se demander pourquoi il n’en fut fait aucune mention sous forme
d’encart dans les pages du grand entretien, alors que cela avait été suggéré à
plusieurs reprises au responsable de la rédaction.Qu’écrit
Boualem Sansal, dans cet avant-propos, qui n’eût pu être entendu par le lectorat
du magazine ? En voici les premières lignes :
« Cher
Matthias, voilà longtemps que je voulais vous écrire pour vous dire l’immense
intérêt que j’ai eu à lire votre livre Jihad et Haine des Juifs. En, vérité ce
livre ne me quitte plus depuis que vous me l’avez envoyé, j’en ai fait un
instrument de travail, je le consulte presque chaque jour. Qui veut comprendre
l’islamisme, mais pas seulement, le monde arabe et musulman aussi, ainsi que ses
relations au monde, doit lire ce livre et le garder à portée de main. »
À lire aussi, Jordan
Bardella : «Islamophobie»:
de quoi parle-t-on ?
Que chacun, à commencer par nos responsables
politiques, lise ce livre pour connaître dans le détail ce qu’il en fut des
connivences entre les Frères musulmans, le mufti de Jérusalem et le régime nazi,
et surtout pour ne pas perdre de vue ce qui demeure aujourd’hui encore de leurs
convergences idéologiques d’hier !Le rédacteur en chef de Lire pensait
que l’attentat contre Charlie
Hebdo s’expliquait
par « un
bouchon poussé un peu loin ».
Il oubliait – c’est un des angles morts du politiquement correct tricolore –
l’attentat contre l’Hyper Cacher. « Boualem
Sansal était certes courageux mais finirait par venir se mettre à l’abri en
France. » Or, les seules agressions
qu’il a connues ont eu lieu en France. Il le dit lui-même.Rien
à faire, impossible d’être entendu ! Impossible de se faire le relai de
l’inquiétude grandissante des services de renseignement devant la menace
islamiste ! Impossible d’obtenir qu’un encart dans les colonnes du grand
entretien soit consacré à cet avant-propos et au livre lui-même de Matthias
Küntzel.Quatre jours après cette infructueuse tentative de convaincre
un rédacteur en chef assuré de sa justesse de vue et de son bon droit, ce fut
l’attentat du Bataclan avec ses 131 morts et ses 413 blessés hospitalisés.
Quinze jours plus tard, malgré ce massacre revendiqué par l’organisation
terroriste État islamique, Boualem Sansal sera bien, dans l’amphithéâtre du
Grand Palais, le seul à se définir comme « islamophobe » devant un parterre qui
refusait de comprendre ce qu’il venait d’entendre.

2084: La fin du monde

Laïcité en France : le
dernier combat délaissé par la gauche.
https://www.lematindalgerie.com/laicite-en-france-le-dernier-combat-delaisse-par-la-gauche

Aujourd’hui,
au nom d’une pseudo lutte contre l’islamophobie (un terme dangereusement créé
par une gauche clientéliste ) taillée de toutes pièces par le CCIF, une
organisation intégriste affiliée à toutes celles qui, dans le passé, avaient
voulu faire taire Charb et ses compagnons, la gauche, main dans la main avec les
ennemis de la démocratie, est en train d’instrumentaliser l’islam (comme
religion) à des fins notoirement politiques , voire politiciennes. Le
peuple algérien, dans sa lutte pour la laïcité et la démocratie dans le pays, on
aurait voulu être là pour vous brandir une pancarte à l’effigie de Katia
Bengana, cette jeune lycéenne sauvagement assassinée en Algérie par la horde
islamiste parce qu’elle refusait de porter le voile. Le peuple algérien, qui a
souffert dans l’anonymat le plus abjecte du terrorisme islamiste, aurait voulu
être là pour voir vos yeux bruler de honte parce que vous n’avez plus de socle
idéologique sur lequel vous bâtissez vos luttes. Le peuple algérien meurtri dans
sa chaire, dans ses femmes et ses hommes de lumière qu’il ne verra plus jamais
briller, aurait voulu être là pour vous dire à quel point vous faites le jeu des
Zemmour, à quel point vous contribuer à éteindre des lumières pour allumer
celles des ténèbres, celles du Rassemblement National. Un Rassemblement National
qui se portera de plus en plus mieux, à chaque fois que vous abandonneriez les
vraies luttes sociales fondatrices de la gauche et que vous
délaisseriez la laïcité comme principe fondamental du fonctionnement de la
démocratie, celui pour lequel des millions de françaises et de français se sont
battus. On aurait voulu être là, comme aux premiers balbutiements de l’hydre
islamiste en Algérie, pour vous dire que les voix, dans les urnes, ne se
ramassent pas en se prostituant sur les trottoirs des islamistes. Vous aurez
certainement besoin de comprendre le phénomène islamiste dans sa dimension
sociologique, historique et politique pour saisir les enjeux idéologiques qui
sont en totale contradiction avec les principes de la démocratie. On
ne peut que vous suggérer fortement, de lire Mohamed Arkoun, pour comprendre que
le voile n’a jamais été une question de foi, encore moins une loi canonique
inspirée de l’islam. Mohamed Arkoun, dans le passée, avait déjà averti la France
sur la question de l’instrumentalisation de l’islam comme force de soulèvement
et non pas du tout comme religion. Les plus attachés aux principes de la laïcité
avaient, à l’époque, très bien saisi la nuance, pendant que d’autres, de droite
comme de gauche, professionnels du clientélisme, avaient cédé aux sirènes des
différentes organisations islamistes, proches du courant salafiste des frères
musulmans ou wahhabite du Qatar et d’Arabie saoudite avec lesquels la France a
fait et continuera toujours de faire des affaires (celles des armes qui
assassineront nos enfants). Nous n’oublierons jamais le procès infâme
intenté à Charb par ces organisations, dont les ramifications idéologiques et la
manne financière sont de l’ordre de l’international islamiste. La
France, avec une gauche clientéliste et une droite foncièrement capitaliste, a
continué à fermer l’œil sur le danger de l’islamisme comme doctrine de guerre.
Pendant que les politiques sociales sont en nette régression, voire démantelés
dans les quartiers où le besoin de justice sociale est le plus pressant, la
classe politique française, comme celle de l’époque en Algérie , a laissé ces
enfants de la république à la solde de la plus infâme des doctrines qui leur
promet justice sociale, honneur, dignité et de surcroit le paradis. Aujourd’hui,
la gauche et les organisations intégristes se déambulent main dans la main
dans la rue pour dire à l’un et à l’autre qu’il est temps d’abandonner la
dernière luttes séculaire que consiste la laïcité . Plus grave encore, la
gauche, en s’alliant avec ces organisations intégristes ,dont la responsabilité
dans le carnage qui a couté la vie à Charb ,Tignous, Cabu, Wolinski…. est plus
que jamais lié à l’endoctrinement religieux qu’elles profèrent dans les
fins fond de ces cités où la république dont les fondements de liberté ,égalité
et fraternité sont, délibérément, abandonnés, justifie et ouvre la voie à
d’autres crimes.Mais, l’histoire n’est pas l’histoire, quand des
criminels fabriquent son encre et se passent la plume. Elle est la chronique de
leurs alibis, et ceux qui la lisent sans se frotter les yeux, sont de faux
témoins. Relisez Charb : lettre ouverte aux escrocs de l’islamophobie qui font
le jeu des racistes; cela vous fera certainement du bien et, peut-être, vous
aidera à réfléchir deux fois avant de signer des fatwas avec les plus notoires
des organisations islamistes.
Auteur :
Mohand Ouabdelkader
Respect pour les 2 policiers assassinés
: Marwan Muhammad ne doit pas venir à
Magnanville
Publié le 12 novembre 2019 - par P. Cassen et C. Tasin
https://ripostelaique.com/par-respect-pour-les-deux-policiers-assassines-marwan-muhammad-ne-doit-pas-venir-a-magnanville.html

COMMUNIQUÉ DE RIPOSTE LAÏQUE ET RÉSISTANCE RÉPUBLICAINE
Par respect pour les deux policiers assassinés, Marwan Muhammad ne doit pas
venir à Magnanville
Il y a 3 ans et 5 mois, deux policiers, Jessica Schneider et Jean-Baptiste
Salvaing, étaient assassinés à l’arme blanche, chez eux, devant leur enfant de
trois ans, par un islamiste, Abdalla Laroussi. Ce dernier avait réalisé une
vidéo, multipliant les cris de « Allahu akbar », et justifiant ce meurtre par
des textes du Coran.Ce dimanche 10 novembre, dans les rues de Paris,
à la veille du 11 novembre, et à trois jours de l’anniversaire du Bataclan,
Marwan Muhammad, un des co-organisateurs de la « manifestation contre
l’islamophobie », a fait reprendre à plusieurs reprises, le cri de « Allahu
akbar » à des milliers de musulmans. C’est ce cri que poussent tous les
assassins islamistes quand ils égorgent leur victime.Ce même homme,
longtemps porte-parole du CCIF, entend, sans la moindre décence pour la famille
des victimes, et pour les policiers qui travaillaient avec Jessica Schneider et
Jean-Baptiste Salvaing, venir dédicacer son livre à Magnanville, à l’Hôtel
Éclipse, le 23 novembre, à 14 heures.Nous demandons aux autorités
concernées de mettre fin au plus vite à ce qui ne peut être compris que comme
une nouvelle provocation de ce proche des Frères musulmans et de ses amis.Nous
rappelons que l’an dernier, dans le même esprit, le rappeur islamiste Médine
voulait tenir un concert au Bataclan, trois ans après l’épouvantable carnage du
13 novembre 2015. Seule la mobilisation d’un père de victime, Patrick Jardin, et
de quelques associations, avait pu empêcher ce scandale, et les autorités
avaient annulé cette initiative provocatrice.Il doit en être de même
le 23 novembre, à Magnanville. Il en va de la dignité des familles, des
policiers, et de l’image de la France.
Pierre Cassen et Christine
Tasin
Lire également :
https://resistancerepublicaine.com/2019/11/12/apres-medine-au-bataclan-lislamiste-marwan-muhammad-a-magnanville-revoltez-vous/

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