Articles : 

Ø L’Allemagne cherche à endiguer une vague de haine

Ø Marche du 10 novembre: «Le jour où des élus de la République ont défilé contre la République»

Ø Michel Onfray : « La gauche bigote » au « défilé en faveur de la religion musulmane »

Ø France : Islamophobie, le filet de camouflage des islamistes

Ø L’islamisation de l’Angleterre

Ø Londonistan: 423 nouvelles Mosquées; 500 fermetures d’églises

Ø Une bombe à retardement dans les camps syriens

Ø La lutte contre l’EI à un tournant

Ø Où sont passés les djihadistes suisses?

Ø La région sud du Sahel s’enflamme

Ø Au moins 37 morts dans une attaque djihadiste au Burkina Faso

 

 

ANTISÉMITISME

L’Allemagne cherche à endiguer une vague de haine

https://www.letemps.ch/monde/lallemagne-cherche-endiguer-une-vague-haine

Plus d'information sur l'imageRassemblement contre l'antisémitisme et la haine devant la Nouvelle synagogue à Berlin, le 20 octobre. 
© EPA/FELIPE TRUEBA

 Allemagne  Religions

Delphine Nerbollier, Berlin
Publié jeudi 7 novembre 2019 à 17:20, modifié jeudi 7 novembre 2019 à 17:20.

 

L'antisémitisme musulman.
En introduction d cet article, on présentera l'enseignement de l'antisémisme dans l'islam.
Les imams enseignent que la haine envers les juifs est prescrite dans le Coran et doit durer éternellement.

 

L’attentat contre une synagogue de Halle en octobre représente une césure pour beaucoup d’Allemands. Malgré des premières mesures prises par les autorités contre l’extrémisme de droite, la communauté juive appelle à plus de fermeté

En ce lundi pluvieux, une voiture de police patrouille devant la synagogue de la rue Pestalozzi à Berlin. Quelques blocs plus loin, rue Joachimsthaler, un agent de police garde la porte donnant sur un autre lieu de culte. «Après l’attentat de Halle du 9 octobre, la présence policière a été renforcée», nous confirme le propriétaire de la librairie voisine, spécialisée dans la judéité. «Durant quelques jours, certains agents lourdement armés patrouillaient», ajoute l’homme, qui reconnaît que sa vitrine a reçu quelques crachats. «Le problème vient du cœur de la société. Les gens disent tout haut ce qu’ils pensaient autrefois tout bas et trop souvent la police et la justice ferment les yeux», regrette-t-il.

Un mois après l’attentat de Halle en Saxe-Anhalt, qui visait une synagogue et a fait deux morts ainsi que deux blessés graves, les autorités multiplient les gestes pour rassurer les 200 000 Juifs d’Allemagne. Dans de nombreuses régions, comme à Berlin et dans le Brandebourg, les mesures de sécurité ont été renforcées, notamment les jours de shabbat.

Lire aussi: A Halle, un attentat qui effraie l’Allemagne

Un «état d’urgence» en Saxe pour lutter contre les milieux néonazis

Toutefois, la situation varie en fonction des Bundesländer, chargés de la sécurité. A Dresde, en Saxe, la ville a voté l'«état d’urgence» contre l’extrême droite, ce qui pourrait permettre de débloquer des fonds pour lutter contre les milieux néonazis. Au niveau fédéral, le gouvernement a présenté un paquet de mesures contre les crimes haineux. «Ce sont les premières que nous prenons depuis Halle mais elles ne seront pas les dernières», a promis le ministre de l’Intérieur, Horst Seehofer. La priorité est donnée à la criminalité sur internet. Les fournisseurs d’accès devront désormais faire remonter aux autorités de police tout message de haine et menace de mort dont ils ont connaissance et qu’ils doivent à ce jour uniquement effacer. La législation sur les armes devrait elle aussi être renforcée, tout comme le travail de prévention.

«Il est grand temps que des mesures soient prises», a commenté sobrement Josef Schuster, le président du Conseil central des Juifs en Allemagne. Felix Klein, commissaire à l’antisémitisme au sein du gouvernement fédéral, est lui aussi relativement satisfait. «J’ai longtemps plaidé pour certaines de ces mesures, qui arrivent enfin», se réjouit-il. «Après l’attentat de Halle, la classe politique et la société ont reconnu que la situation était grave. L’antisémitisme a toujours existé en Allemagne. Le nombre d’antisémites n’est pas forcément plus élevé qu’avant, mais ils sont plus audibles. Certaines lignes rouges sont désormais franchies», reconnaît-il. Selon une récente enquête du Congrès juif mondial (WJC), 27% des Allemands auraient des préjugés sur les Juifs.

27% des Allemands ont des préjugés antisémites; 41% d'entre trouvent que les juifs parlent trop de l'holocauste (sondage du congrès juif mondial dans 100 pays)

 

«Il y aura un avant et un après Halle»

«Nécessaires», ces mesures sont jugées «insuffisantes» par Eugen Balin, membre du WJC. Cet avocat installé à Hambourg plaide pour des changements dans le Code pénal afin que l’antisémitisme soit mentionné en tant que tel et que des sanctions planchers soient introduites. «Il faut que les actes antisémites soient suivis de conséquences pénales immédiates», soutient-il. «En matière de prévention, il reste aussi beaucoup à faire. Il ne faut pas que les premiers contacts des jeunes avec la judéité se fassent lors des cours d’histoire sur le nazisme ou d’un attentat comme à Halle. La judéité n’est pas un musée, elle est vivante», rappelle-t-il. Pour Eugen Balin, il est urgent d’agir. «C’est maintenant ou jamais. L’attentat de Halle a marqué un tournant. Il y aura un avant et un après», dénonce-t-il.

Lire aussi: Björn Höcke, chef de l’extrême droite allemande, «maître de la provocation»

Les associations aussi accueillent ces mesures avec retenue. «Ces dernières années, les aides que nous recevions ont systématiquement été réduites, rappelle Bianca Klose, fondatrice en 2001 du Centre de conseil contre l’extrémisme de droite à Berlin. Nous espérons que le maintien des budgets annoncé nous concernera. Pour être efficaces, il nous faut de la stabilité en matière de financement.»

Les inquiétudes ne concernent pas uniquement la communauté juive. Depuis l’assassinat en juin d’un responsable de district dans le land de Hesse, Walter Lübcke, de nombreux politiciens avouent recevoir des menaces de mort. L’élu local Ferat Kocak, d’origine turque, a vu sa voiture incendiée en 2018 et exige désormais une enquête parlementaire sur le «laxisme» de la police berlinoise dans sa lutte contre les milieux néonazis. «Toutes les mesures pour lutter contre l’extrémisme de droite sont bonnes à prendre mais, sans contrôle politique sur le travail des forces de l’ordre, elles ne serviront à rien», juge-t-il.

 

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Respect pour les 2 policiers assassinés : Marwan Muhammad ne doit pas venir à Magnanville

Publié le 12 novembre 2019 - par P. Cassen et C. Tasin

https://ripostelaique.com/par-respect-pour-les-deux-policiers-assassines-marwan-muhammad-ne-doit-pas-venir-a-magnanville.html  

 

COMMUNIQUÉ DE RIPOSTE LAÏQUE ET RÉSISTANCE RÉPUBLICAINE

Par respect pour les deux policiers assassinés, Marwan Muhammad ne doit pas venir à MagnanvilleIl y a 3 ans et 5 mois, deux policiers, Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing, étaient assassinés à l’arme blanche, chez eux, devant leur enfant de trois ans, par un islamiste, Abdalla Laroussi. Ce dernier avait réalisé une vidéo, multipliant les cris de « Allahu akbar », et justifiant ce meurtre par des textes du Coran.Ce dimanche 10 novembre, dans les rues de Paris, à la veille du 11 novembre, et à trois jours de l’anniversaire du Bataclan, Marwan Muhammad, un des co-organisateurs de la « manifestation contre l’islamophobie », a fait reprendre à plusieurs reprises, le cri de « Allahu akbar » à des milliers de musulmans. C’est ce cri que poussent tous les assassins islamistes quand ils égorgent leur victime.Ce même homme, longtemps porte-parole du CCIF, entend, sans la moindre décence pour la famille des victimes, et pour les policiers qui travaillaient avec Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing, venir dédicacer son livre à Magnanville, à l’Hôtel Éclipse, le 23 novembre, à 14 heures.Nous demandons aux autorités concernées de mettre fin au plus vite à ce qui ne peut être compris que comme une nouvelle provocation de ce proche des Frères musulmans et de ses amis.Nous rappelons que l’an dernier, dans le même esprit, le rappeur islamiste Médine voulait tenir un concert au Bataclan, trois ans après l’épouvantable carnage du 13 novembre 2015. Seule la mobilisation d’un père de victime, Patrick Jardin, et de quelques associations, avait pu empêcher ce scandale, et les autorités avaient annulé cette initiative provocatrice.Il doit en être de même le 23 novembre, à Magnanville. Il en va de la dignité des familles, des policiers, et de l’image de la France. 

Pierre Cassen et Christine Tasin

Lire également :

https://resistancerepublicaine.com/2019/11/12/apres-medine-au-bataclan-lislamiste-marwan-muhammad-a-magnanville-revoltez-vous/

Marche du 10 novembre: «Le jour où des élus de la République ont défilé contre la République»

FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour Céline Pina, «la marche contre l’islamophobie» du 10 novembre représente une trahison des élus. Une gauche dévoyée s’est faite l’alliée objective des islamistes.

Par Céline Pina


Publié il y a 5 heures, mis à jour il y a 5 heures


https://www.lefigaro.fr/vox/societe/marche-du-10-novembre-le-jour-ou-des-elus-de-la-republique-ont-defile-contre-la-republique-20191111


Figaro
Paris, 10 novembre 2019, des élus de notre République défilent avec des communautaristes pour fustiger les lois de la République qu’ils désignent comme liberticides...Paris 10 novembre 2019, des élus de notre République défilent à l’appel d’associations islamistes et d’entrepreneurs identitaires dont le CCIF, antenne des frères musulmans ou Majid Messaoudène, l’homme qui moque les enfants assassinés par Mohamed Merah parce qu’ils étaient juifs.Paris 10 novembre 2019, des élus de notre République défilent aux côtés d’imams qui expliquent que la femme sans voile n’a pas d’honneur et que l’on peut disposer d’elle ou que les enfants qui écoutent de la musique se transforment en singes ou en porcs.Paris, 10 novembre 2019, des élus de notre République défilent aux côtés d’enfants affublés d’une étoile jaune pour faire croire que les musulmans sont traités comme les juifs lors de la seconde guerre mondiale. Sauf que là où les enfants juifs ont été séparés de leurs parents, amenés en camp de concentration, battus, maltraités, affamés pour finir gazés, on se demande bien ce que craignent les enfants musulmans sur notre territoire. Sauf que les islamistes et les frères musulmans au premier rang sont, eux, d’authentiques admirateurs d’Hitler. Sauf que le but de la manœuvre, outre la victimisation écœurante et la volonté de piétiner la spécificité de la shoah, est surtout de faire passer le message de la nazification de l’Etat français pour justifier le refus d’obéir à ses lois, le rejet des principes universels qu’il porte et déshumaniser ceux qui les incarnent.Paris, 10 novembre 2019, des élus de la République ont baissé les yeux quand ils n’ont pas repris la provocation de Marwan Muhammad faisant hurler allaoua akhbar à 10 000 personnes, dans les mêmes arrondissements où eurent lieu les massacres du Bataclan. Des hurlements qui doivent encore résonner aux oreilles des familles qui pleurent les plus de 260 morts dûs au terrorisme islamique. Ce sont les derniers mots qu’ont entendus ceux de chez Charlie et les enfants martyrs de l’école Ozar Hatorah avant d’être abattus.Paris, 10 novembre 2019, des élus de la République se sont tus quand les islamistes ont fait scander à la foule le nom de leurs cibles, entre autres, Eric Zemmour, Laurent Bouvet, Zineb El Rhazoui. Des personnes menacées de mort, ont été ainsi désignées sans vergogne à la vindicte publique et à la haine communautariste sans que cela ne dérange une seule seconde nos représentants.Paris 10 novembre 2019, le jour où des élus ont choisi leur camp: celui du fascisme islamique contre la démocratie et la République.

La gauche dévoyée, alliée objective des islamistes


Sauf que ce ne sont pas tous les élus qui ont choisi cette honteuse collaboration, que la fracture ici ne concerne pas toutes les parties de l’échiquier politique. Ceux qui, toute honte bue, ont cautionné cette sinistre marche appartiennent à un seul camp: la gauche. Hormis le PS et le PRG, toute la gauche était là. Ils ont tous choisi de répondre à l’appel des islamistes: Jean-Luc Mélenchon, qui pousse l’indécence après avoir mis en scène sa douleur à l’enterrement de son «ami» Charb, jusqu’à venir défilé en compagnie de ceux qui défendent une idéologie contre laquelle Charb a combattu jusqu’à le payer de sa vie. La LFI, donc était là en nombre, mais aussi le PCF, LO, EELV, Génération-s (le parti de Benoît Hamon), la CGT. Ils étaient tous là, les Clémentine Autain, Esther Benbassa, Eric Cocquerel, Ian Brossat, Olivier Besancenot, Philippe Martinez… Mais on a aussi eu droit aux hypocrites, à ceux qui signent et qui ensuite ne viennent pas, sans pour autant retirer leur signature. Ceux-là sont les pires: ils évitent la photo embarrassante à assumer mais pourront arguer de leur signature quand le temps de l’élection et de la retape communautariste viendra, il s’agit notamment de Yannick Jadot, de François Ruffin, de Fabien Roussel.Toute cette gauche a donc défilé avec des gens qui refusent l’égalité aux femmes à raison de leur sexe, qui font passer la foi avant la loi, veulent installer la charia et ne répandent que la haine et la violence sur leur passage.Certes de Staline à Mao en passant par Pol Pot, la gauche a été souvent la meilleure alliée des pires régimes pourvu qu’ils maquillent leur violence intrinsèque en révolte contre l’injustice. Mais là c’est un cap dans l’abjection qui est franchi. Car ces élus, pour sauver la face, prétendent qu’ils agissent ainsi au nom de l’antiracisme. Ils expliquent donc leur soutien aux islamistes par leur dévouement envers les musulmans. Vous imaginez des élus qui voudraient réhabiliter le nazisme en invoquant leur amour de l’Allemagne? Ce serait grotesque. Et bien quand il s’agit d’amalgamer fascistes islamistes et musulmans, la plus grande partie de la gauche trouve cela très bien et se soucie comme d’une guigne que cela exacerbe les tensions et mette en danger ces musulmans qu’ils disent vouloir protéger.Ces élus-là voudraient installer chez tout le monde l’idée de la guerre civile qui vient qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. En attendant ils cautionnent la victimisation des islamistes et donc leur discours qui veut que s’il y ait victime, il y ait agresseur. Ici ce sont les Français, désignés comme racistes et l’Etat, vu comme «liberticide». Or l’histoire montre que les pires régimes ont toujours prétendu exercer un droit de légitime défense lorsqu’ils désignaient leurs cibles. C’est aussi la technique de l’islam politique. Force est de constater qu’elle fonctionne.


Une victimisation bâtie sur un mensonge
Mais pire encore tout cela est bâti sur une énorme escroquerie: l’islam n’est pas la religion la plus attaquée en France et de loin. Les plus attaqués sont les chrétiens (1064 actes recensés) puis les juifs (540 actes recensés alors qu’ils ne représentant que 1% de la population) et enfin les musulmans (100 actes recensés) . (Source ministère de l’intérieur)Car même la partie de la gauche qui a su résister à la séduction du totalitarisme islamique reste très ambigue quand il s’agit d’ouvrir les yeux sur la stratégie de victimisation de l’islam politique. Comme si elle regrettait que les Français sachent se tenir, elle a refusé l’instrumentalisation des islamistes, mais reprend malgré tout une de leur antienne, celle de la haine anti-musulman. Une haine largement fantasmée mais que les islamistes font tout pour alimenter.Ce qui est vrai c’est que le rejet de l’islam monte en France, mais pour le coup il y a des raisons objectives: Plus de 260 personnes sont mortes dans ce pays et les 4 dernières victimes d’un islamiste ont été abattues au coeur de la préfecture de police de Paris. Or tout a été fait pour qu’elles n’impriment pas nos mémoires, leurs noms, leurs visages ont été vite effacées, comme s’il fallait très vite oublier, passer à autre chose. Le deuil collectif a été refusé puis piétiné: très vite, ce drame a été éclipsé par la victimisation sans tact ni mesure d’une proche des frères musulmans (ce que l’on a su après) qui est allée se promener au sein d’un conseil régional, avec ce que l’on peut porter en France légalement qui se rapproche le plus de l’uniforme des femmes de daesh. Elle y a trouvé ce qu’elle était venue chercher: une réaction outrée, d’autant plus soigneusement montée en épingle, qu’à la fin la dame ne risquait rien et a été plutôt soutenue au-delà des rangs de la mouvance intégriste à laquelle elle appartient.Ce qui est vrai c’est qu’à force de provocation, il y a bien eu une réaction et que l’on a frôlé le drame. L’attentat de Bayonne montre ce qui pourrait se passer si nos élus ne se décident pas à affronter les islamistes et à défendre nos lois. Or pour l’instant, le gros des troupes préfère, soit se taire quand ils sont au pouvoir, soit devenir les alliés objectifs de fascistes quand ils appartiennent à la gauche dévoyée. Les élus responsables qui dénoncent ce qui se passent sont rares et appartiennent en général à la droite.Un positionnement des élus qui nous met collectivement en dangerCe positionnement est intenable et nous met tous en danger car il est un des artisans de la peur qui monte et que les identitaires de tous poils, verts comme bruns, savent utiliser à leur profit. Or ce qui fait basculer un pays comme le nôtre, ce n’est pas tant le fait d’être attaqué, mais qu’il se trouve à l’intérieur des inconscients et des collaborateurs pour tenir la porte au pire. Quand ce sont des élus qui le font, alors oui, l’heure peut être considérée comme grave. La gauche ne se sauvera pas en trahissant la République pour la théocratie juste pour conserver à quelques élus leurs privilèges. Elle mérite même de disparaître dans les poubelles de l’histoire où la plus grande partie de ses représentants viennent de l’y jeter.C’est d’autant plus troublant qu’à la fin, entre la gauche dévoyée, les naïfs manipulés, persuadés d’agir pour lutter contre le racisme, et les authentiques islamistes, il y avait à peine 13 000 personnes à cette manifestation. C’est dire s’il est encore possible de combattre les islamistes à condition de le vouloir. Mais visiblement la gauche, elle, a choisi l’alliance au pire, l’aveuglement au mieux. LREM ( à l’exception de Marlène Schiappa sur... twitter) se tait car pour ce parti qui n’a qu’un chef et pas de ligne, la France ne semble pas exister, ni posséder son génie propre ; c’est une carte, un territoire sur laquelle on peut installer n’importe quel régime. Son projet ne parait pas consister à faire vivre la République, à faire de ses habitants un peuple uni et de ses institutions, notre patrimoine commun mais à y installer la rivalité identitaire et la concurrence communautariste, autrement dit le multiculturalisme. C’est pour cela que les islamistes bénéficient de toutes les indulgences et de tous les silences. A la fin, seul la droite réagit parmi les partis républicains et paraît conserver une certaine idée de la France.Certes remettre de l’ordre dans un pays à la dérive ne se fera pas sans mal et je comprends qu’un pouvoir déconsidéré, dont le socle est extrêmement réduit ne l’envisage pas sans crainte. Les islamistes sont minoritaires mais déterminés et avec le retour des jihadistes de Syrie, leur capacité de nuisance, de menace voire d’incitation au passage à l’acte terroriste ne peut qu’être augmentée. Cependant on a vu notre président être sans état d’âme s’agissant de faire rentrer dans le rang, des pompiers, des praticiens hospitaliers ou les gilets jaunes, on l’a vu tenir des discours enflammés sur le retour d’une peste brune qui peine à se concrétiser, on aimerait la même détermination quand il a en face d’authentiques fascistes qu’ils soient islamistes ou militants de la race.

       
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Michel Onfray : « La gauche bigote » au « défilé en faveur de la religion musulmane »

 

https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/la-gauche-bigote


Je savais que les vieux libertins faisaient les meilleurs bigots mais j’ignorais que j’en verrais, l’âge venu, une stupéfiante démonstration!

Car le défilé parisien du 10 novembre qui a été présenté comme luttant contre l’islamophobie était en fait un défilé en faveur de la religion musulmane. Pourquoi pas, mais alors, disons-le clairement.

Dès lors, il va falloir que la gauche nous explique  pourquoi ce qu’elle ne tolère pas d’un gramme quand il s’agit du christianisme qui s’effondre, elle en veut des tonnes quand il s’agit d’un islam qui monte en puissance! Cette gauche si prompte à traiter de fasciste ou de compagnon de route de l’extrême droite quiconque est resté fidèle à ses fondamentaux (j’en sais quelque chose…) défile aujourd’hui sous la rubrique du Allahou Akbar porté par mégaphone.

Dont acte.

Rendons hommage au Parti socialiste, ou du moins à ce qu’il en reste, pour avoir finalement compris que la place de ce parti n’était peut-être pas à célébrer l’eau bénite musulmane et l’encens islamique. Ils ont réfléchi, pesé le pour et le contre, il y aura peut-être eu quelque opportunisme à prendre cette décision, les municipales ne sont en effet pas très loin, mais au moins, ce parti l’a prise, il a sauvé l’honneur de la gauche: ce ne fut pas le cas, en revanche, du PCF, de La France insoumise, du NPA, de Génération.s ou  de Lutte ouvrière.

Je sais qu’il ne faut pas confondre tous les musulmans et les mettre sous le même voile. Mais une étude montre qu’un quart des musulmans estiment que la charia est supérieure aux lois de la République. Ce qui, quand on est optimiste, laisse trois quarts des musulmans qui veulent que les lois de la République priment. Que ceux-là reçoivent ici mon estime et mon affection, ils paient cher la barbarie des minoritaires.

Il me semble que ceux qui manifestaient dimanche 10 novembre relevaient pour la plupart de cette minorité antirépublicaine. Rappelons que la République a pour devise "Liberté, Egalité, Fraternité", j’y ajoute Laïcité et Féminisme. Car si Allah est grand, ce que je ne conteste pas quand on y croit, ce qu’il fallait dire pour faire partie des 75 % de musulmans vraiment républicains c’était que les lois de la République étaient plus grandes encore. Dans le défilé, il me semble que ce ne fut jamais dit.

Car la Liberté, c’est la liberté de croire ou de ne pas croire, de croire à Jéhovah ou Bouddha, à Mahomet ou à Jésus, mais aussi d’être bigot ou d’être athée -d’être athée, je le précise, car l’athée que je suis se sent bien minoritaire, mais je ne me présenterais pas, moi, comme une victime geignarde… La Liberté, c’est aussi et surtout celle d’apostasier une croyance parce qu’on ne l’estime plus adéquate à sa vie spirituelle. Je ne sache pas que cette liberté soit reconnue par l’islam: elle est même explicitement punie de mort.  

Parce que l’islam est minoritaire sur le territoire, la dhimmitude n’existe pas en France. Mais dans tous les pays musulmans, la dhimmitude, c’est à dire la discrimination effectuée sur la religion, permet de lever un impôt sur un être considéré comme inférieur et de le soumettre à des vexations, à des interdits, à des obligations. La dhimmitude contredit le principe d’Egalité. Le Coran, les hadiths du Prophète, la vie de Mahomet montrent qu’il n’existe pas non plus d’égalité entre un homme et une femme. Un verset dit explicitement: "Quant à vos enfants, Dieu vous ordonne d’attribuer au garçon une part égale à celle de deux filles." (IV.11) L’égalité n’est donc pas une valeur islamique.

On ne peut imaginer que la Fraternité soit non plus l’idéal professé par l’islam qui lui oppose l’Umma. Leur fraternité peut s’exercer, certes, mais seulement à l’endroit des autres musulmans, pas avec les gens du livres, les mécréants, les impies, les polythéistes, les athées pour lesquels le Coran prescrit très clairement la mise à mort. Car Dieu dit aux musulman, c’est le Coran qui parle: "Vous formez la meilleure Communauté suscitée pour les hommes: vous ordonnez ce qui est convenable, vous interdisez ce qui est blâmable, vous croyez en Dieu. (III.110)" La fraternité n’existe pas non plus avec les homosexuels puisque le texte sacré en fait une figure de "l’abomination" (VII.81). Même remarque avec les non musulmans: "Exterminez les incrédules jusqu’au dernier. (VIII.7)" "Tout juif qui vous tombe sous la main, tuez le",  lit-on dans la Sîra (II.58-60 ) pendant que le Coran, lui, dit des juifs: "Que Dieu les anéantisse (IX.30)…" "Tuez les polythéistes partout où vous les trouverez (XVII.58)", est-il également enseigné.    

Le féminisme n’est pas non plus compatible avec l’esprit et la lettre du Coran. Si certains se disent féministes et musulmans, il leur faudra alors expliquer ce qu’ils font de ces prescriptions coraniques: "Les femmes ont des droits équivalents à leurs obligations, et conformément à l’usage. Les hommes ont cependant une prééminence sur elles – Dieu est puissant et juste (sic !).  (II. 228)" "Les hommes ont autorité sur les femmes, en vertu de la préférence que Dieu leur a accordée sur elles. (IV.34)" "Lorsqu’on annonce à l’un d’eux la naissance d’une fille, son visage s’assombrit, il suffoque, il se tient à l’écart, loin des gens, à cause du malheur qui lui a été annoncé. Va-t-il conserver cet enfant malgré sa honte, ou bien s’enfuira-t-il dans la poussière? (XVI.58)" 

"Et quoi! Cet être qui grandit parmi les colifichets et qui discute sans raison  (XLIII)…"

Admonestez celles dont vous craignez l’infidélité; reléguez-les dans des chambres à part et frappez les. (IV.34)" 

"Dis aux croyantes de baisser leurs regards, d’être chastes, de ne montrer que l’extérieur de leurs atours, de rabattre leur voiles (sic) sur leurs poitrines, de ne montrer leurs atours qu’à leurs époux, ou à leurs pères. (XXXIV.31)" 

La sourate intitulée "La répudiation" (LXV) permet à l’homme de se défaire de telle ou telle de ses femmes quand il le veut -sans bien sûr qu’il soit question de pension alimentaire et de garde alternée…

La sourate "Les femmes" (IV.3) légitime plusieurs femmes pour un même homme mais le contraire n’est pas du tout imaginable. Quant au mariage, pas question qu’il soit d’amour, c’est la famille qui l’arrange (IV.25).

Je comprends qu’un musulman qui n’aime pas la République puisse vivre selon ces prédictions: ce sont celles du Coran et le texte est dicté par Dieu lui-même à l’ange Gabriel. On ne saurait donc retirer ou ajouter quoique ce soit à un texte qui dit la volonté de Dieu lui-même -dont le haut parleur de la manifestation dominicale nous disait qu’il était la Vérité suprême.

 "Voici le livre, il ne renferme aucun doute",  lit-on dans le verset 2 de la Sourate II. Le Coran est donc un texte politique en même temps qu’un texte religieux. Il propose une théocratie, ce qui s’avère le contraire même de la démocratie pour laquelle il y eut la Révolution française. Trouver que la Charia est supérieure aux lois de la république n’est jamais que la logique du croyant de base. C’étaient, me semble-t-il, des croyants de base qui manifestaient en grande majorité.

On pourrait imaginer qu’une gauche qui aurait été républicaine, ou du moins qui le serait resté, ait moins eu envie de bénir cette foule que de l’inviter au débat, au dialogue, à la réflexion dans laquelle la sagesse de Montaigne et l’humour de Voltaire, la rigueur intellectuele d’Helvétius et la sagacité de Renan, d’anciens auteurs aimés par la gauche, aient été convoqués pour rendre la France désirable à ceux qui semblent ne pas l’aimer sous prétexte qu’ils ne seraient pas entretenus dans leur refus de la Liberté, de l’Egalité, de la Fraternité, du Féminisme et de la Laïcité! Parler au croyant de base autrement qu’en le flattant, en utilisant avec lui le langage de la raison occidentale, voilà ce qui jadis animait l’esprit des Lumières.

La manifestation s’avançait sous un slogan qui disait  "L’islamophobie tue": le simple bon sens et le goût de la vérité la plus élémentaire invitent à demander combien  de personnes en France? Aucun musulman n’a perdu la vie sur le territoire français sous prétexte qu’il était musulman et qu’on l’aurait tué pour cette raison.

En revanche, "L’islam tue": 317 personnes en France dans les dernières années. Si l’on veut que l’islam qui tue, minoritaire mais actif,  ne soit pas assimilé à l’islam qui ne tue pas, majoritaire mais trop souvent silencieux, il faut cesser de répandre de la poudre en prétextant que ce sont les autres qui la versent. Entretenir cet islam-là n’est pas la meilleure façon de travailler à un islam compatible avec la République.  

Jadis la gauche effectuait ce travail critique parce qu’elle était animée par la Raison. Il semble qu’elle ait perdu la raison. Le pire est qu’elle s’en réjouit.

Il y eut en effet quelques sophistes de gauche pour expliquer sur les plateaux de télévision qu’une enfant musulmane qui arborait une étoile jaune sur son anorak était légitime dans cette négation de la Shoah, sinon dans ce genre de sarcasme à la Dieudonné -il fut dit par Ester Benbassa qui justifiait l’offense que c’était une étoile à cinq branches, dès lors, pas d’amalgame... Car que veut dire pour un musulman d’aujourd’hui se présenter comme un juif des années 40, la thèse d’Edwy Plenel dans son livre "Les Musulmans",  dans un pays où ils ne risquent pas la chambre à gaz mais l’invitation à plaider leur cause sur tous les  plateaux de télévision du pays? Image-t-on des juifs débattant devant les caméras d’une télévision nationale-socialiste avec un animateur arborant l’insigne de la tête de mort de la Waffen-SS?  

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France : Islamophobie, le filet de camouflage des islamistes
Lundi 11 novembre 2019 - 20:18

TRIBUNE

https://www.lematindalgerie.com/france-islamophobie-le-filet-de-camouflage-des-islamistes

Une marche a été organisée ce dimanche à Paris contre l’Islamophobie, réunissant 13 500 manifestants environ. Cela fait suite aux deux événements survenus récemment en France : un élu du Front National demande à une femme voilée se trouvant dans le public, lors d’une réunion du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, de retirer son voile, provoquant un tollé médiatique ; l’attaque de la mosquée de Bayonne par un déséquilibré faisant deux blessés graves.

Ces deux événements ont suscité beaucoup de débats dans les différents médias, et des déclarations d’hommes politiques tous azimuts. En analysant cet emballement politique autour de ce sujet, on voit bien que celui-ci a été initié par l’extrême droite et l’extrême gauche l’alimente et l’amplifie. Cependant, les objectifs des uns sont à l’opposé de ceux des autres.

Les gauchistes dans un but électoraliste font les yeux doux à toutes les catégories sociales se sentant stigmatisées par le reste de la société. En agissant de la sorte, particulièrement dans ce cas de figure, ils sont en train de permettre aux islamistes d’avancer leurs pions sur l’échiquier politique français et faire admettre la légitimité de leur présence au sein de la société. 

Il s’agit bel et bien d’un mariage contre nature entre les adeptes de Marx et de ceux de Ibn Taymyya. Un marxiste luttant contre le capitalisme afin d’instaurer une société égalitaire se réduit à un marchepied d’un islamiste rêvant d’instaurer une société de type féodal. C’est un véritable paradoxe.

Le prosélytisme est un caractère inné des intégristes musulmans. Ils iront jusqu’au bout de leurs objectifs même si leur action se soldera par un échec, car ils n’ont pas à faire à une société d’incultes en France. En revanche, si on les laisse faire, on aura inexorablement une fracture communautaire au sein de la société française dont les conséquences seront l’arrivée au sommet de l’état de l’extrême droite. D’où l’intérêt de cette dernière à lancer ce genre de débats.

Ces deux événements sus-cités justifient-ils la marche en question à laquelle ont pris part des islamistes radicaux et des frères musulmans ? Sachant que depuis 2012, les victimes des attentats du terrorisme islamiste se comptent par centaines. On a même égorgé un prêtre de 86 ans dans une église en pleine messe. La communauté musulmane est celle qui subit le moins d’actes racistes et xénophobes en France, selon un bilan du ministère de l’Intérieur concernant l’année 2018. Elle est classée bien loin de la communauté juive et chrétienne.

Ceux qui sont derrière l’endoctrinement de ces délinquants transformés en soldats de Dieu, sont les mêmes maîtres à penser ayant influencé la majorité de ces femmes voilées et à l’origine de l’engloutissement d’une partie des jeunes de banlieue dans une secte moyenâgeuse.

Durant les années 90, en Algérie, des milliers d’intellectuels, des ingénieurs, des journalistes, des médecins, etc. ont fui leur pays en proie à une guerre civile. Pourtant, le soulèvement populaire d’octobre 1988 avait fait naître un grand espoir au sein du peuple algérien de voir l’instauration d’une véritable démocratie. Cet espoir se transforma vite en un enfer lorsqu’une guerre éclata entre le pouvoir oligarchique en place et les islamistes dont l’objectif était d’instaurer une théocratie : une dictature bis.

Avant d’arriver à cette confrontation armée, les intégristes islamistes, dont certains venaient de rentrer d’Afghanistan, s’attaquaient à des femmes non voilées en les aspergeant d’acide et faisaient leurs propres lois dans certains quartiers. Le système politique algérien utilise l’islamisme comme une arme lui permettant de garder le pouvoir. Avec cette menace intégriste, le peuple est devenu son otage. Ce même système produit les intégristes au sein même de l’école de la République. Certains, il les élimine une fois arrivés dans les maquis, d’autres, il les intègre en son sein en appliquant une partie de leur programme.  La majorité de ces Algériens arrivés durant les années 90 en France, ne peuvent participer à une marche similaire après avoir vécu dans un pays où règne l’arbitraire et l’injustice ; on tue au nom de la religion ; on emprisonne des blogueurs parce qu'ils ont affiché leur conversion au christianisme ; on réduit les femmes à des mineures à vie ; on stigmatise toute communauté si la pratique religieuse de celle-ci est différente de l’islam sunnite devenu religion de l’état ; on ferme les églises et on déloge leurs occupants à coups de matraque ; on arrête des personnes dont le tort est de ne pas avoir respecté le jeûne du mois de ramadan....Derrière cette marche se cachent des personnes invoquant les principes démocratiques lorsqu’ils sont une minorité, mais ils écrasent dans le sang tous ceux qui ne partagent pas leurs opinions une fois devenus majoritaires : la taqiya. Et de plus en plus, on s’abstient de les dénoncer de peur d’être accusé d’islamophobie.Les soufis disaient : "Il y a autant de voies que d’hommes menant vers Dieu". La religion relève du domaine privé et toutes les croyances se valent. Dès que celle-ci se mêle de la politique, les conséquences sont désastreuses. C’est l’origine du drame des pays dits musulmans. Si un jour tous les représentants des différents courants islamiques se réunissent autour d’une table et décident de réformer l’islam pour en faire une religion de paix éloignée de la politique, un vent de sérénité et de modernité soufflera sur ces pays. Le jour où l’ijtihad prendra le dessus sur le djihad.... 

 

Auteur

Mourad At Yidir, Universitaire

 

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L’islamisation de l’Angleterre

https://lesobservateurs.ch/2019/09/23/lislamisation-de-langleterre/

 

Article publié le 23.09.2019

 

Comment la Grande-Bretagne a passivement succombé à l’invasion musulmane :

Maires musulmans à Londres, Birmingham, Leeds, Blackburn, Sheffield, Oxford...

Plus de 3000 mosquées dont 460 à Londres.

Plus de 130 tribunaux islamiques, surtout à Londres.

No-go zones un peu partout.78% des femmes musulmanes ne travaillent pas et sont entièrement assistées ou (et) logées gratuitement.

63% des hommes musulmans ne travaillent pas et sont entièrement assistés ou (et) logés gratuitement.

Toutes les écoles du Royaume-Uni ne servent que de la viande halal.

Tout cela a été obtenu par seulement 4 millions de musulmans sur une population de 66 millions (6%).Des chefs de gangs musulmans orchestrent la violence dans les prisons de haute sécurité, y compris le passage à tabac de codétenus pour les convertir de force à l’islam.

Article entier et vidéos en anglais

 

 

Londonistan: 423 nouvelles Mosquées; 500 fermetures d’églises

https://lesobservateurs.ch/2017/04/05/londonistan-423-nouvelles-mosquees-500-fermetures-deglises/

 

Article publié le 05.04.2017

 

« Londres est plus islamique que de nombreux pays musulmans mis ensemble », a déclaré Maulana Syed Raza Rizvi, l’un des prédicateurs islamiques les plus en vue du « Londonistan », selon le terme utilisé par la journaliste Mélanie Phillips pour désigner la capitale britannique. Non, Rizvi n’a rien d’un extrémiste de droite. Wole Soyinka, lauréat du Prix Nobel de littérature, s’est montré moins généreux ; il a affirmé que le Royaume – Uni était devenu « un cloaque pour islamistes ».« Les terroristes ne peuvent pas supporter le multiculturalisme de Londres », a déclaré Sadiq Khan, maire de Londres, après la meurtrière attaque terroriste de Westminster. Mais c’est le contraire qui est vrai : les multiculturalistes britanniques alimentent le fondamentalisme islamique. Par- dessus tout, le Londonistan, avec ses 423 nouvelles mosquées se bâtit aujourd’hui sur les tristes ruines du christianisme anglais.La Hyatt United Church a été rachetée par la communauté égyptienne et convertie en mosquées. L’église Saint-Pierre est devenue la mosquée Madina. La mosquée de Brick Lane a été construite sur les ruines d’une ancienne église méthodiste. Ce ne sont pas seulement les bâtiments qui sont convertis, mais aussi les gens. Le nombre de convertis à l’islam a doublé ; et souvent ces convertis embrassent l’ islam le plus radical, à l’instar de Khalid Masood, le terroriste qui a frappé Westminster.Le Daily Mail a publié les photos d’une église et d’une mosquée situées l’une à côté de l’autre au cœur de Londres. L’église San Giorgio conçue pour accueillir 1.230 fidèles, n’a rassemblé que 12 fidèles pour célébrer la messe. A l’église de Santa Maria, ils n’étaient pas plus de 20.La mosquée de Brune street connait un problème différent : la surpopulation. Elle ne peut accueillir que 100 fidèles. Le vendredi, ceux-ci occupent la rue pour prier. Les tendances actuelles montrent que le christianisme est en passe de devenir une relique en Angleterre, alors que l’islam se positionne comme la religion de demain.A Birmingham, deuxième plus grande ville britannique où de nombreux djihadistes préparent leurs attaques, un minaret domine le ciel. Des pétitions circulent pour que les mosquées britanniques soient autorisées à appeler les fidèles à la prière islamique au moyen de haut-parleurs trois fois par jour .Les projections statistiques prévoient que d’ici 2020, le nombre de musulmans qui se rassembleront pour la prière atteindra 683 000 au moins, alors que le nombre de chrétiens qui iront à la messe chaque semaine passera à 679 000. « Le nouveau paysage culturel des villes anglaises est arrivé, le panorama homogène d’une religion chrétienne d’Etat est en retrait », a déclaré Ceri Peach, Pr. de géographie sociale à Oxford. Alors que près de la moitié des musulmans britanniques ont moins de 25 ans, un quart des chrétiens a plus de 65 ans. « Dans 20 ans, il y aura plus de musulmans pratiquants que de chrétiens se rendant à l’église », a déclaré Keith Porteous Bois, directeur de la National Secular Société.Depuis 2001, 500 églises de Londres de toutes confessions ont été transformées en habitations privés. Sur la même période, les mosquées britanniques ont proliféré. Entre 2012 et 2014, la proportion des Britanniques qui se disent anglicans est passée de 21% à 17%, soit une baisse de 1,7 million de personnes, alors que, selon une enquête du très sérieux NatCen Social Research Institute (NatCen Institut de recherche sociale), le nombre de musulmans a augmenté de près d’un million. La chute du nombre de chrétiens pratiquants est si rapide qu’en l’espace d’une génération, leur nombre sera trois fois inférieur à celui des musulmans pratiquants.

Au plan démographique, des villes comme Birmingham, Bradford, Derby, Dewsbury, Leeds, Leicester, Liverpool, Luton, Manchester, Sheffield, Waltham Forest et Tower Hamlets indiquent clairement que le visage de la Grande-Bretagne s’est islamisé. En 2015, une recherche sur le prénom le plus fréquemment attribué en Angleterre a révélé que toutes orthographes confondues (Muhammad, Mohammad…) Mohamed arrive en tête.Les grandes villes anglaises abritent d’énormes populations musulmanes : Manchester (15,8%), Birmingham (21,8%) et Bradford (24.7%). A Birmingham, la police vient de démanteler une cellule terroriste ; la probabilité d’une naissance est aujourd’hui plus forte dans une famille musulmane que dans une famille chrétienne. A Bradford et Leicester, la moitié des enfants sont musulmans. Les musulmans n’ont pas besoin de devenir majoritaires au Royaume-Uni ; il leur suffit d’islamiser progressivement les villes les plus importantes.

Le changement est déjà en cours. Le « Londonistan » n’est pas un cauchemar à majorité musulmane ; il a plutôt le visage d’un hybride culturel, démographique et religieux où le christianisme décline et l’islam prospère.Selon Innes Bowen du journal The Spectator, deux mosquées seulement sur les 1700 que compte la Grande-Bretagne (contre 56% aux États-Unis) suivent une interprétation moderne de l’islam. Les wahhabites contrôlent 6% des mosquées britanniques, alors que le culte deobandi propre au fondamentalisme sunnite d’Asie est dominant dans 45% des lieux de culte. Une enquête du Knowledge Center, indique qu’un tiers des musulmans du Royaume-Uni affirment ne pas faire « partie de la culture britannique. »Londres pullule également de tribunaux de la charia. Il y en aurait officiellement 100. L’avènement de ce système judiciaire parallèle a été rendu possible grâce au British Arbitration Act (Loi sur l’arbitrage) et au système de résolution alternative des conflits (Alternative Dispute Resolution). Ces nouveaux tribunaux tiennent pour nulle et non avenue l’inviolabilité des droits de l’homme : là savoir les valeurs de liberté et d’égalité qui sont à la base de la common law anglaise.

L’establishment britanniques n’émet aucun frein à l’expansion de la charia. L’un des juges britanniques les plus réputés, Sir James Munby, a déclaré que le christianisme n’exerce plus son influence sur les tribunaux et que ceux-ci doivent désormais se doter d’une dimension multiculturaliste, autrement dit qu’ils doivent s’islamiser. Rowan Williams, ancien archevêque de Canterbury, et le juge en chef Lord Phillips, ont également suggéré que le droit anglais « incorpore » des éléments de la charia.Les universités britanniques aussi préparent l’avènement de la loi islamique. Certaines directives académiques comme celle sur les « Hauts parleurs extérieurs dans les établissements d’enseignement supérieur » prévoient que « les groupes religieux orthodoxes » peuvent séparer les hommes et les femmes lors d’événements publics. A la Queen Mary University de Londres, les femmes ont dû utiliser une entrée séparée et ont été cantonnées dans une salle à part sans que la possibilité leur soit donnée de poser des questions ou de lever la main, comme à Riyad ou Téhéran.L’Association islamique de la London School of Economics a donné un dîner de gala ou les hommes et les femmes étaient séparés par un rideau de sept mètres.Après l’attaque contre le magazine satirique français Charlie Hebdo, le chef du MI6, Sir John Sawers, a recommandé l’auto-censure et « une certaine retenue » concernant toute discussion sur l’islam. L’ambassadeur britannique en Arabie Saoudite, Simon Collis, s’est converti à l’islam et a accompli le Hajj, son pèlerinage à La Mecque,. Il se fait désormais appeler Haji Collis.Quelle sera la suite ?

Source : https://fr.gatestoneinstitute.org/10161/londonistan-mosquees-eglises

 

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Une bombe à retardement dans les camps syriens

https://www.letemps.ch/monde/une-bombe-retardement-camps-syriens

Plus d'information sur l'image. Une femme et des enfants au camp Al-Hol, en Syrie, le 17 octobre 2019. 
© Delil SOULEIMAN/AFP

 

Terrorisme  Proche-Orient

Boris Mabillard, Envoyé spécial à Al-Hol
Publié jeudi 7 novembre 2019 à 19:11, modifié jeudi 7 novembre 2019 à 21:44.  

 

Dans le camp d'Al-Hol, le groupe État islamique dicte sa loi. Soumis à un régime de détention souple, certains prisonniers pourraient être libérés. Plus de 20 000 enfants qui rêvent de devenir djihadistes se retrouveront un jour libres.

Un prisonnier s’avance le regard fixe, un demi-sourire sur les lèvres. Il se campe au milieu de la cellule, ses codétenus baissent les yeux, comme gênés. «J’ai rejoint le groupe Etat islamique pour égorger des chrétiens et des juifs», dit-il en arabe d’une voix blanche. Le gardien kurde ne sourcille pas: «La prison regorge d’anciens djihadistes qui ne regrettent rien. Celui-là affirme franchement ses convictions mais ne se montre pas violent. D’autres nous menacent ou dissimulent leur fanatisme. Mais tous font encore plus ou moins ouvertement allégeance à l’EI.»

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CONFLIT

La lutte contre l’EI à un tournant

https://www.letemps.ch/monde/lutte-contre-lei-un-tournant

Plus d'information sur l'image. Une femme parle à un garde au camp Al-Hol, en Syrie, où sont détenus les femmes et les enfants des djihadistes étrangers, le 17 octobre 2019. 
© Delil SOULEIMAN/AFP

 

Proche-Orient Terrorisme

Boris Mabillard, envoyé spécial à Al-Hol
Publié jeudi 7 novembre 2019 à 19:15, modifié jeudi 7 novembre 2019 à 21:44.  

 

Le groupe terroriste se prépare à renaître en s’appuyant sur le ressentiment des régions arabes de l’est de la Syrie. En face, les forces kurdes sont sur le fil du rasoir

Les Kurdes ont constitué le fer de lance dans la lutte contre l’État islamique (EI). Appuyés par les forces de la coalition menées par les Etats-Unis, ils ont engrangé les victoires sur le champ de bataille et anéanti le «califat». Mais cette approche sécuritaire a ses limites: si elle a permis de pulvériser le «califat» et d’embastiller ou d’éliminer certains membres proéminents, elle a aussi laissé en liberté un nombre important de sympathisants.

En outre, la violence de cette guerre contre Daech a nourri le ressentiment des populations arabes dans les zones limitrophes de l’Irak et le long de l’Euphrate. Enfin, l’absence de développement et la marginalisation de ces régions contribuent à faire le lit de l’organisation. Le retrait américain et l’offensive turque ont bouleversé les cartes et favorisent son retour en force.

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Où sont passés les djihadistes suisses?

L’offensive turque a obligé les forces kurdes à déplacer les détenus les plus dangereux. Le sort exact de trois Suisses demeure inconnu.

https://www.letemps.ch/culture/passes-djihadistes-suisses

Trois Suisses au moins sont emprisonnés par l’administration kurde pour leur affiliation supposée avec l’État islamique (EI). Le DFAE les nomme les «touristes du djihad» et se refuse à demander leur extradition vers la Suisse, alors même que les autorités kurdes, en manque de moyens pour les garder en prison longtemps et dans l’incapacité de les juger, réclament que ces djihadistes retournent dans les pays dont ils sont les ressortissants.

Les trois Suisses, Abu Ilias al-Swisri, Aïdin et Damien G., étaient, jusqu’à il y a peu, incarcérés dans le nord du Kurdistan syrien, à l’intérieur de cette bande de 30 km le long de la frontière que la Turquie veut envahir. L’incursion turque en Syrie, le 9 octobre, a chamboulé le système carcéral mis en place par l’administration locale kurde. Les détenus ont été déplacés et éloignés de la frontière. La trace des détenus suisses se perd depuis lors.

 «Une prison ciblée par l’armée turque»

Un bombardement turc sur la prison de Jirkine (à l’ouest de Qamichli) le 11 octobre, soit deux jours après le début de l’offensive, a permis à cinq détenus dangereux de s’évader. Parmi eux se trouvaient deux djihadistes français et un Belge, selon l’un des responsables de la sécurité kurde: «La prison de Jirkine qui abritait les djihadistes les plus dangereux a été délibérément prise pour cible par l’armée turque. En comprenant que l’un des buts de la Turquie était de libérer les djihadistes, nous avons décidé de déplacer tous les détenus vers le sud et notamment à Hassaké, afin de mieux assurer leur protection.»

Lire également l'article lié: La lutte contre l’EI à un tournant

Selon Abdul Karim Omer, responsable des relations extérieures de l’administration kurde, il y a en tout 12 500 djihadistes incarcérés, dont 2500 à 3000 ressortissants d’autres pays que la Syrie et l’Irak. Environ 10 000 prisonniers sont désormais répartis sur deux sites de détention à Hassaké. Les Suisses ainsi que les djihadistes étrangers considérés comme dangereux ne s’y trouvent pas. Ont-ils été transférés en Irak? «Impossible», répond Abdul Karim Omer. En revanche, un responsable de la sécurité reconnaît que des discussions ont eu lieu avec les Américains pour veiller à ce que les détenus importants soient incarcérés en un lieu sûr et secret.

 

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OPINION

La région sud du Sahel s’enflamme

https://www.letemps.ch/opinions/region-sud-sahel-senflamme

Plus d'information sur l'image. Un groupe de miliciens de Fulani posent pour la photo avec leurs armes dans un camp de démobilisation afin qu’ils se détournent du combat djihadiste. Mali, juillet 2019. 

 Afrique

Christine von Garnier, Dr en sociologie politique
Publié jeudi 7 novembre 2019 à 22:06, modifié jeudi 7 novembre 2019 à 22:06.

 

OPINION. Réchauffement climatique et menaces djihadistes font plonger cette immense région dans le chaos, écrit Christine von Garnier, docteure en sociologie politique.

Pendant que la droite et certains Verts romands se chamaillent à propos du mouvement Extinction Rebellion et de son icône Jacques Dubochet, plusieurs pays en Afrique sont de plus en plus atteints par une sécheresse impitoyable qui fait mourir hommes et bêtes. Par ailleurs, comme le décrit la Neue Zürcher Zeitung du 29 octobre, la région sud du Sahel est en train de s’enflammer. Il faut entendre par là que depuis la chute du pouvoir Kadhafi, le nombre de conflits, de destructions, de morts ne cesse de s’aggraver. En cause, l’avancée des islamistes et les changements climatiques qui favorisent la peur, la pauvreté, la corruption, les conflits interethniques, les migrations.

Pouvoirs menaçants

Mali, Burkina Faso, Tchad, Niger totalisent à eux seuls 75 millions d’habitants, auxquels pourraient s’ajouter un jour le Ghana et la Côte d’Ivoire. Une immense région, aussi grande que l’Europe (le Nigeria mis à part). Les efforts de l’armée française Barkhane, à laquelle se joignent les armées locales aidées par quelques militaires allemands, ne viennent pas à bout de ces explosions de violence. 80% des personnes vivent dans une extrême pauvreté, 40% des enfants de moins de 5 ans sont sous-alimentés. Beaucoup de jeunes sont sans travail et sans perspectives d’avenir. Les migrations sont leur seule possibilité d’envisager l’avenir. Dans cette région, le climat se réchauffe une fois et demie plus vite qu’ailleurs. Les femmes ont en moyenne quatre à cinq enfants, ce qui annule les progrès induits par la croissance économique. Les gouvernements semblent paralysés, souvent noyautés par la corruption; les fonctionnaires veulent rester au pouvoir si bien que certains gouvernements sont devenus menaçants envers leur peuple.

Le climat se réchauffe une fois et demie plus vite qu’ailleurs et les femmes ont en moyenne quatre à cinq enfants, ce qui annule le progrès de la croissance

 

Berlin et Paris sont conscients des dangers qui couvent depuis longtemps. L’Union européenne a investi 12 milliards d’euros depuis 2010 pour la sécurité et le développement de cette région. Mais c’est au cours de la réunion du G7 qu’Emmanuel Macron et Angela Merkel ont enfin décidé de lutter plus efficacement contre le danger terroriste. Même la Suisse y a investi 100 millions de francs chaque année comme aide au développement. Et pourtant, le ministre de la Défense du Burkina Faso, Moumina Cheriff Sy, n’a pas hésité à dire que les engagements des Européens n’ont eu aucun effet… La ministre de la Défense française, Florence Parly, vient d’effectuer la tournée de plusieurs de ces Etats pour se rendre compte sur place de cette situation explosive et a assuré une aide armée supplémentaire avec des militaires européens dès 2020. Elle ne veut pas laisser le champ libre aux djihadistes, a-t-elle affirmé.

Ils avancent partout

Alors? Il est temps de comprendre qu’il faut aussi aider cette grande région à créer des perspectives d’avenir par la formation et des places de travail. Rouvrir les centaines d’écoles qui ont été fermées et établir des hôpitaux qui fonctionnent. Mais il faut beaucoup de courage et la bonne volonté de la part des gouvernements, ce qui n’est pas toujours acquis. Les djihadistes savent très bien comment déstabiliser un pays. Ils s’y prennent actuellement de la même manière en Erythrée et au nord du Mozambique. Ils avancent partout comme des fourmis soldats et, avec les effets du changement climatique, cela ne fait qu’empirer. Jacques Dubochet a raison de nous secouer, car il y a des dangers qui s’accumulent partout…

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Au moins 37 morts dans une attaque djihadiste au Burkina Faso

Une embuscade a visé un convoi transportant des employés d’une société minière canadienne, faisant 37 morts et 60 blessés. C’est l’attaque la plus meurtrière enregistrée depuis le début des violences djihadistes il y a près de cinq ans

https://www.letemps.ch/monde/37-morts-une-attaque-djihadiste-burkina-faso

Une embuscade, menée dans la matinée par «des individus armés non identifiés», a visé mercredi un convoi de cinq autobus transportant des travailleurs d'une mine d'or de la société canadienne Semafo, sur la route Ouragou-Boungou, dans la province de la Tapoa, selon un communiqué du gouverneur de la région et selon Semafo. «Le bilan provisoire de cette embuscade fait état de 37 décès civils et 60 blessés», a déclaré le gouverneur de la région de l'Est, le colonel Saidou Sanou. Les cinq bus transportaient du personnel, des entrepreneurs et des fournisseurs liés à la compagnie minière, et ils étaient escortés par des militaires. L'attaque s'est produite à 40 kilomètres de la mine d'or de Boungou (propriété de Semafo), dont les activités n'ont pas été affectées, a indiqué la compagnie.

Les assaillants ont mené une «attaque complexe», a indiqué le gouvernement burkinabè dans un communiqué mercredi soir. «Un véhicule militaire qui assurait l'escorte en tête de convoi a sauté sur un engin explosif. Deux cars qui transportaient des travailleurs ont ensuite essuyé des tirs nourris», a expliqué à l'Agence France-Presse (AFP) une source sécuritaire s'exprimant sous le couvert de l'anonymat. 

Des dispositions spéciales demandées pour le déplacement des employés

«Les forces de défense et de sécurité ont lancé une opération» de secours «et ont entrepris un ratissage de la zone», a précisé le gouvernement.

Semafo, producteur aurifère canadien basé à Montréal, possède deux exploitations au Burkina Faso, la mine de Boungou, dans l'est, et celle de Mana, dans l'ouest du pays. La compagnie a présenté ses condoléances «aux familles des victimes» et exprimé «son soutien résolu aux forces de sécurité du Burkina Faso», selon un communiqué.

L'Etat burkinabè avait demandé cette année aux compagnies minières de prendre des dispositions spéciales pour le déplacement de ses employés, selon des sources proches des miniers.

Lire aussi: Cinq gendarmes tués lors d'une attaque dans le Nord du Burkina Faso

Les attaques djihadistes ont fait près de 700 morts depuis début 2015

Deux attaques meurtrières avaient déjà visé des convois de personnels de la mine de Boungou et leurs escortes en août et décembre 2018, faisant 11 morts au total. Mais le bilan de l'attaque de ce mercredi en fait la plus meurtrière perpétrée au Burkina Faso depuis le début de la spirale de violences djihadistes il y a près de cinq ans.

Au total, les attaques attribuées aux groupes djihadistes, certains affiliés à Al-Qaïda, d'autres au mouvement Etat islamique, ont fait près de 700 morts depuis début 2015, selon un comptage de l'AFP, et environ 500 000 déplacés internes et réfugiés, selon l'ONU.

Sous-équipées et mal entraînées, l'armée, la police et la gendarmerie de ce pays pauvre d'Afrique de l'ouest sont incapables d'enrayer les attaques djihadistes, qui se sont intensifiées en 2019 jusqu'à devenir quasi quotidiennes.

Lire également: En trois mois, plus de 260 000 personnes ont fui leur foyer au Burkina Faso

Toute la région sahélienne, notamment le Mali et le Niger, voisins du Burkina, est affectée par les violences de groupes djihadistes, malgré la mise sur pied d'une force multinationale régionale (G5-Sahel) appuyée par la force française Barkhane ainsi que par l'armée américaine.

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