Darmanin : le CCIF "une officine islamiste" qui œuvre  « contre la République »

 

Dans son entretien à Libération, le ministre justifie par ailleurs les "visites domiciliaires" menées ces derniers jours auprès d'individus liés selon les autorités à la mouvance islamiste en expliquant que "c'est pour faire passer un message à la fois à nos concitoyens et aux islamistes politiques".

"243" demandes "ont été faites ou sont en cours. Sur les 109 examinées à ce stade par le juge des libertés et de la détention, 93 ont été autorisées" et "sept ont donné lieu à une judiciarisation", conclut le ministre de l'Intérieur.

26/10/2020 - Paris (AFP) - © 2020 AFP

 

Jean-François Chemain : « La peur de paraître “islamophobe” rend lâche ! »

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Comment avez-vous réagi en apprenant l’assassinat terroriste de Samuel Paty ?

J’ai été horrifié, ayant moi-même subi des menaces de parents, dans l’indifférence de la direction de mon établissement, sinon même son soutien, à leurs critiques : la peur de paraître « islamophobe » rend lâche ! C’est apparemment ce qu’a vécu Samuel Paty, que la rectrice s’apprêtait, dit-on, à sanctionner. Et maintenant, on en fait un héros !

Depuis l’écriture de votre livre Kiffe la France et cet attentat de Conflans-Sainte-Honorine, quelle évolution peut-on acter ?

La situation se tend : les fondamentalistes se sentent en pays conquis, ils voient qu’en face, il n’y a pas de résistance (apprendre l’arabe à l’école !). Ils sont, à mon avis, encouragés par le formidable courant de haine qui déferle sur le Français « de souche », en toute impunité. Certain(e)s semeur-s-es de cette haine (et j’utilise à dessein l’écriture inclusive, que j’abhorre !) devant rendre des comptes à la Justice, bien autant qu’Éric Zemmour. J’y ajoute les repentances gouvernementales à répétition qui viennent remplir le tonneau des Danaïdes de notre culpabilité. Guerre d’Algérie, esclavage, colonisation, « racisme » de la police : stop !

L’affaire avançant, on commence à mesurer le degré de soumission, du moins du mot d’ordre « pas de vagues » qui semble sévir dans les rectorats. Réalité ? Lâcheté ? Négation du phénomène ? Pour quelles raisons ?

J’ai enseigné dix ans en ZEP et y ai vécu une expérience passionnante dans la relation avec mes élèves, pour la plupart musulmans, à qui je crois avoir transmis le respect de la France. J’en ai tiré des livres, Kiffe la France et Tarek, qui ont connu un certain succès. Eh bien, j’affirme qu’à aucun moment je n’ai reçu de quiconque dans l’Éducation nationale, qui forcément avait entendu parler de moi, la moindre marque de reconnaissance pour ce travail, que j’ai mené en franc-tireur puis, j’ose le dire, en martyr, quand mes collègues ont découvert « qui j’étais vraiment » (c’est-à-dire un catho de droite). L’institution est entre les mains de la gauche la plus radicale, qui nie absolument que l’islam puisse constituer un « problème » en tant que tel. Son programme génétique, depuis Jean Macé, Jules Ferry et Ferdinand Buisson, est l’éradication du catholicisme, rien d’autre. Et elle y est assez bien parvenue.

Comment reconquérir le cœur de ces enfants à qui on a appris la haine de la France ?

Mon expérience – que je raconte dans mes deux livres – est qu’on ne peut toucher l’intelligence de ces enfants qu’en touchant leur cœur, c’est-à-dire, comme le disait déjà Simone Weil (la philosophe) dans L’Enracinement« en leur donnant quelque chose à aimer, et [que] ce quelque chose [soit] la France ». Il ne faut pas s’étonner que des programmes fondés sur la haine de la France, dispensés par des enseignants formatés dans les mêmes idées, n’engendrent que de la haine. J’ai eu, le mois dernier, les « honneurs » de Charlie Hebdo dont une « journaliste » s’était infiltrée dans une de mes conférences et ne pouvait calmer son fou rire : j’avais, parmi d’autres exemples, dit que mes élèves étaient passionnés par l’histoire de Jeanne d’Arc et les sacrements de la religion catholique. Eh bien, oui, chère Madame dont je n’ai pas retenu le nom, je persiste et signe, dussiez-vous en mourir de rire ! Je viens de consacrer deux jours, avec une association, à faire découvrir le patrimoine lyonnais à une cinquantaine de jeunes du 9.3 accompagnés de leurs parents : théâtres romains, cathédrale Saint-Jean et basilique de Fourvière, Vieux-Lyon, ils n’attendent que de tout connaître, et de tout aimer !

 

Entretien réalisé par Marc Eynaud

Jean-François Chemain

Catégorie : Editoriaux

 

 

Louis Chagnon : « L’administration de l’Éducation nationale a capitulé face aux exigences de l’islam. Elle a préféré le déshonneur à la laïcité »

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Louis Chagnon, ancien professeur, est l’auteur de L’école française et l’islam : l’histoire d’un professeur d’histoire victime du terrorisme intellectuel. Il répond aux questions de Boulevard Voltaire.

Vous avez vécu une situation similaire à celle qui a conduit à l’assassinat de Samuel Paty. Pouvez-vous la raconter ?

Oui, en 2003. Professeur d’histoire-géographie au collège Georges-Pompidou de Courbevoie, j’avais été poursuivi par sept parents d’élèves qui m’avaient accusé de « racisme anti-musulman » en raison de mon cours sur le monde musulman. J’avais révélé à mes élèves que Mahomet avait été un voleur, pour avoir pillé les caravanes de La Mecque, et un assassin, en faisant égorger 600 à 900 juifs en un jour, en référence au massacre de la tribu juive des Qurayzah, en 627. Sur les sept, il y avait cinq faux parents d’élèves et ils ont utilisé un cahier falsifié me faisant dire que « Mahomet a fait exécuter 600 à 900 juifs par jour » et non pas en un jour. La falsification sera attestée par une analyse graphologique. L’Éducation nationale, loin de me soutenir, a donné suite à la demande de ces islamistes en imposant la censure musulmane sur l’école laïque en faisant arracher les pages de mon cours des cahiers d’élèves. Elle m’a traduit en conseil de discipline et m’a donné un blâme pour « formulation simpliste » et « attitude de provocation ou maladresse ». Même si cette sanction était minime, je ne pouvais pas accepter une sanction qui qualifiait de « maladresse » le fait d’avoir qualifié d’assassin quelqu’un qui avait fait exécuter des centaines de juifs. J’ai entamé une procédure auprès du tribunal administratif, qui a cassé ce blâme en arguant du fait qu’ayant transmis des faits historiques exacts, je n’avais commis aucune faute professionnelle.

Comment avez-vous réagi lorsque vous avez appris cet attentat ? Vous êtes-vous dit : « Ça aurait pu être moi » ?

Tout à fait. Les islamistes qui m’ont poursuivi n’ont jamais demandé à me rencontrer ou à rencontrer le principal du collège pour régler cette affaire mais ont immédiatement contacté l’AFP afin de la rendre publique. En faisant cela, ils me désignaient publiquement à la vindicte islamiste. J’avais, à l’époque, reçu des consignes de la part des Renseignements généraux pour assurer ma sécurité et celle de ma famille, en particulier pour mon fils qui avait alors huit ans. Pour ma part, je n’ai reçu que des insultes verbales de la part d’un employé musulman d’un magasin Monoprix.

Ce que vous avez vécu et ce que Samuel Paty a vécu avant sa mort, est-ce isolé ou cela devient-il une norme ?

Cela est de plus en plus courant. C’est, d’une part, le résultat de l’immigration musulmane et de l’augmentation de sa population en France ; d’autre part, celui de l’image idyllique du personnage de Mahomet véhiculée par une propagande qui vise à faire accepter l’islam comme une religion de paix et d’amour. Or, cette vision est contraire à la réalité historique : Mahomet a fait assassiner tous les poètes juifs qui s’étaient moqués de lui, il a commis un génocide tribal en exterminant tous les hommes de la troisième tribu juive de Médine et a réduit en esclavage leurs femmes et leurs enfants. Tous ces faits sont relatés dans les sources musulmanes, je n’invente rien. Mais la grande majorité des musulmans ne connaissent pas la biographie de Mahomet et cette réalité historique heurte aujourd’hui les musulmans qui veulent croire que leur prophète annonçait la paix sur Terre. Or, cela a été le contraire. Lorsque les professeurs d’histoire veulent enseigner les débuts de l’islam, ils se heurtent à cette vision édulcorée de Mahomet. Maintenant, le véritable enjeu est la volonté de l’islam de contrôler des pans entier de la société française, et en particulier de l’Éducation nationale.

Comment expliquer l’impuissance de l’Éducation nationale sur ces sujets ?

L’Éducation nationale a une responsabilité écrasante dans la situation actuelle. En 2003, j’ai riposté aux islamistes en pensant que l’Éducation nationale et la Justice allaient affirmer les principes laïques de l’État républicain. Or, c’est tout le contraire qui s’est passé. L’administration de l’Éducation nationale a capitulé face aux exigences de l’islam. Elle a préféré le déshonneur à la laïcité et l’antisémitisme aux valeurs républicaines, car avoir voulu me sanctionner pour avoir qualifié d’assassin quelqu’un qui a fait assassiner des centaines de juifs est une profession de foi antisémite. Elle était devenue, par pure idéologie politique socialisante, une administration dhimmie allant jusqu’à s’appuyer sur de faux parents d’élèves et un cahier falsifié ! Lors de mon conseil de discipline, mon avocat a terminé sa plaidoirie par ces paroles adressées à ses membres : « Attention ! C’est vous que l’on va juger. » Effectivement, on peut juger les conséquences de leurs actes aujourd’hui.

Entretien réalisé par Marc Eynaud.

Louis Chagnon

Catégorie : Editoriaux

 

 

Dernières nouvelles d’Allemagne (et de Finlande) : « la terreur islamiste est une menace permanente »

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Il semblerait qu’un frémissement de courant d’air idéologique se fasse jour dans l’entre-soi médiatico-politico-journalistique parisien. Après les crimes de guerre (puisque « nous sommes en guerre » et que nous parlons de crimes) du Bataclan, et Nice il y aura cinq ans bientôt, je ne suis pas vraiment étonné que les colossales forces inertielles idéologiques à l’œuvre en France et en Europe aient permis une nouvelle et énième boucherie islamiste dont la victime est un enseignant cette fois. L’on nous épargna, du moins, les précédents océans de « bisounourseries » à base d’allumettes et de cire, de sucreries émotionnelles ou autres actes de résistance héroïque devant une bonne bière en terrasse.

Un certain nombre de masques, s’ils ne tombent pas toujours franchement, semblent bouger eux aussi. Il y a peu encore, il semblait nauséabond d’oser un lien entre « migrants » et criminalité, puis entre criminalité et déviance religieuse ; n’est-ce pas, Jean-Luc Mélenchon ?

Brouhaha « covédien » aidant, le fait m’avait échappé : le 4 octobre dernier, un individu de nationalité syrienne a assassiné un touriste allemand de 53 ans au couteau et en a blessé un autre de 55 ans, à Dresde. Selon le parquet antiterroriste allemand, le suspect, qui venait d’être libéré de prison, avait à son actif plusieurs condamnations « pour actes de violence et pour avoir agi en vue de recruter des soutiens à une organisation terroriste » (BFM TV). Le ministre de l’Intérieur Horst Seehofer estima que ceci « démontre une fois de plus la nature dangereuse de la violence islamiste », et le ministre de la Justice allemand Christine Lambrecht n’hésita pas à affirmer que « la terreur islamiste est une menace permanente ». Je serais tenté de rajouter que ceci démontre, une fois de plus, la nature dangereuse et la menace permanente que la politique migratoire allemande fait peser sur les citoyens allemands. Cela valant, bien entendu, pour l’ensemble des pays européens, car l’Europe de l’ineptie politique est bien plus réelle et efficiente que l’Europe, que sais-je, militaire, politique ? Surtout lorsque l’on apprend que l’individu, depuis sa sortie de prison, était censé se trouver sous surveillance 24 heures sur 24. De quoi être terrorisé, en effet.

Algemeen Dagblad (24 octobre) signale cet autre cas, en Finlande, cette fois. La fille (24 ans) d’un débouté du droit d’asile irakien ainsi que le compagnon (ou mari) de cette dernière auraient aidé à simuler la mort du débouté, entre-temps volontairement retourné en Irak, en affirmant qu’il y avait été fusillé, afin, semble-t-il, d’assurer l’obtention d’un permis de séjour pour la fille restée en Finlande. Pour ce faire, ils semblent avoir falsifié un certain nombre de documents et le pot au roses fut mis au jour récemment par les autorités finlandaises. Entre-temps, ils avaient touché une indemnité de 20.000 euros sur ordre de… la Cour européenne des droits de l’homme qui avait déclaré que les autorités finlandaises auraient dû comprendre le danger encouru par le demandeur d’asile débouté. Ce dernier semblant se porter comme un charme pour un fusillé. Puisqu’on vous dit que l’Europe de l’ineptie est une réalité.

 

Silvio Molenaar

Catégorie : Editoriaux

 

Pour endiguer l’islamisme et le djihadisme, il faut rejeter explicitement charia, oumma et dhimmitude

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Le Rassemblement national vient d’exiger la fermeture des 150 mosquées les plus radicales. Ceci est évidemment capital, car ce sont principalement ces mosquées qui font la promotion permanente de la « charia » contre la loi française, de la « oumma » contre la souveraineté nationale et de la « dhimmitude » contre la citoyenneté unique, héritée du droit romain et perpétrée par la civilisation chrétienne. Pour mémoire, en islam, le concept de dhimmitude prévoit et réserve dans toute société islamique des statuts différents pour les musulmans et les non-musulmans : citoyen à part entière pour les musulmans et « citoyen de seconde zone » (« dhimmis ») pour les non-musulmans.

Ce triptyque « charia-oumma-dhimmitude » est déjà, à lui tout seul, un véritable condensé de l’idéologie islamiste de conquête de la France et de l’Europe. Il remet en cause et vise à détruire sur notre propre sol les valeurs fondatrices de notre société que sont la nation, la citoyenneté et la loi française.

Or, nous en sommes arrivés à un tel stade de déstabilisation de la société française qu’il va bien falloir que tout ce que compte l’islam de « responsables » ou de « représentants » en France rejette explicitement ces trois concepts auxquels il convient certainement de rajouter au minimum la « irtidad » (crime d’apostasie en islam, passible de la peine de mort), qui s’oppose violemment à notre liberté religieuse et, bien sûr, l’inégalité homme-femme. C’est en effet, à notre avis, le seul moyen de délégitimer définitivement, au sein même de la communauté islamique, les crimes, les exactions et les actes de violence de toutes sortes perpétrés par les terroristes islamistes ou djihadistes !

La guerre qu’il convient d’engager réellement (!) contre l’islamisme est non seulement une guerre policière et sécuritaire, mais aussi et surtout une guerre idéologique. Plus que toute autre guerre, la lutte contre l’islamisme comporte une dimension politique ! Rien de plus évident dans la mesure où l’islam est avant tout politique… il est donc nécessaire de combattre les dérives de l’islam sur son véritable terrain et non pas selon notre propre grille d’analyse occidentale, en l’occurrence chrétienne ou laïque. Il faut bien comprendre que tous les crimes commis par des djihadistes ou des terroristes (professionnels ou « amateurs ») l’ont été et le seront en application de préceptes – avérés ou supposés tels – de l’islam. La grande campagne de clarification doit être initiée sans plus attendre.

Et rien ne doit pouvoir s’opposer à cette démarche salutaire autant pour les Français de souche que pour la communauté musulmane elle-même. En particulier, l’islamo-gauchisme largement à l’œuvre depuis trente ans devra être confondu et disqualifié dans ses propres contradictions. N’a-t-on pas assisté, récemment, à la suite de la terrible décapitation de Samuel Paty, à un détournement grossier de certaines manifestations d’hommage ? Ainsi, la haine féroce de certains enseignants vis-à-vis des « racines chrétiennes » de la France étant plus importante pour eux que le rejet de l’islamisme, ceux-ci ont réclamé l’arrêt de toutes subventions aux établissements catholiques (« privés sous contrat ») en expliquant que le développement de l’enseignement catholique par rapport à l’enseignement public et laïc favorisait la montée de l’islamisme. Fabuleux… de fanatisme et de bêtise ! Mais sans doute faut-il considérer que, pour eux, la Révolution de Robespierre n’étant pas achevée… l’islamisme leur fournit l’occasion idéale de poursuivre celle-ci, quitte à devenir des dhimmis !

Face à cet aveuglement, il faut bien avouer qu’à l’opposé, l’émergence de femmes talentueuses, cultivées et courageuses telles Zineb El Rhazoui, Sonia Mabrouk, Lydia Guirous ou Dana Manouchehri est une source d’espoir dans le combat que mène la France pour le rayonnement de la culture de la vie et de la liberté contre l’idéologie de la mort et de l’enfermement qu’est l’islamisme. Autre source – timide – d’espérance dans l’avenir : en février 2017, l’université al-Azhar du Caire, qui fait souvent référence dans la pensée islamique, a osé pour la première fois remettre en cause la dhimmitude au profit de la « citoyenneté unique ». Cela montre d’ailleurs le bien-fondé du principe d’une remise en cause d’un certain nombre d’assertions de l’islam.

On a pu dire que le mondialisme et l’islamisme étaient les deux nouveaux totalitarismes mortifères du XXIe siècle. Alors, si la première de ces deux idéologies tend à nous détruire de l’extérieur, on peut vraiment dire que la seconde cherche à nous anéantir, et de façon encore plus dangereuse, de l’intérieur !

 

Thibaut de La Tocnaye

Catégorie : Editoriaux

 

« Islamistes » : la politique de la trouille

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Les grandes peurs se suivent et, fortuitement, se ressemblent. Peur de l’an 1000 en attendant celle de 2012. Peur du soldat soviétique qui, au lendemain du 10 mai 1981, devait camper sur les Champs-Élysées, tandis que la gauche au pouvoir craignait le golpe d’un Pinochet français. Même pas dans leurs rêves…

Puis, la grande frousse de l’extrême droite – pardon du Quatrième Reich en devenir –, dont les réseaux qui, telle une vilaine pieuvre, étendaient leurs méchants tentacules sur le « Monde libre ». Ben tiens, t’as qu’à croire. Car pour qui connaît un brin cette nébuleuse, le bidule tenait plus de « La Septième compagnie au clair de Lune » que des « Phalanges de l’Ordre noir ».

Maintenant, le grand diable, le vilain méchant : l’islamiste de combat. Voilà qui tombe bien, les médias nous le rabâchant en permanence. Certes, il y a eu des rafles dans ce milieu. Sévères, ces rafles… Des déclassés sociaux qui auraient jeté une grenade dans une épicerie et d’autres qui auraient tiré des balles à blanc sur un restaurant. République en danger et France en péril ! Puis, des armes découvertes dans un parking. Sept suspects déférés et cinq relâchés : la belle affaire…

Ainsi, faut-il savoir que depuis le conflit yougoslave, les armes de guerre déferlent sur notre territoire. Du coup, les voyous de tous bords et de toutes confessions ont eu tout loisir de s’armer. Et de tuer. Des bijoutiers, par exemple. Qu’ils soient juifs ou non. Mais c’est sur la canaille néo-islamiste que se braquent aujourd’hui les projecteurs.
Soit un sous-prolétariat qui, après avoir échoué dans le rap ou le foot, cherche, dans l’islamisme de combat, prétexte à mettre en scène leur non-vie tout en cherchant un brin de reconnaissance médiatique, la seule qui vaille depuis l’émergence de la télé-réalité…

Bref, c’est avec des diables peints sur les murs qu’on entend nous faire peur. À ce titre, les piqures de serpents en Inde font cent fois plus de morts qu’un « terrorisme islamiste » dont on voit bien, qu’après avoir été théorisé et financé par les USA durant la guerre d’Afghanistan, il n’est plus qu’une machine à réduire les libertés publiques – voire le Patriot Act américain – et à tenter, pour le parti hollandais, de remonter dans les sondages.

« N’ayez pas peur ! », nous intimait Jean-Paul II…

Nous n’avons pas peur. Et surtout pas des guignols.

Nicolas GauthierCatégorieEditoriaux

Islam : ce que les médias nous cachent…

20 novembre 2012 

https://www.bvoltaire.fr/islam-ce-que-les-medias-nous-cachent/ 

Le 10 novembre dernier a eu lieu, en France, la première manifestation contre le fascisme islamiste, à l’heure où la sœur Merah glorifie son frère jihadiste, où un Valls appelle la population française à lutter contre l’islamisme, où les agressions antisémites se multiplient…

3 000 personnes dans les rues de Paris, venues de partout en France, ayant cassé leur tirelire pour payer un billet de train ou un co-voiturage : et cela n’aurait pas mérité fut-ce une brève dans les quotidiens ? En effet, les medias français officiels, pourtant omniprésents sur place pour filmer la marche et interviewer à tour de bras, n’ont pas rendu compte de cette initiative de Résistance Républicaine. À l’exception d’un court reportage sur la préparation puis sur la marche elle-même à i>TÉLÉ, ainsi qu’une minute sur France Info (qualifiant au passage les manifestants d’extrême droite…).

Pourtant, à l’étranger, on n’a pas boudé la nouvelle, avec notamment le reportage de la chaîne américaine CBN News et l’interview de Pierre Cassen pour La Voix de la Russie.

http://www.youtube.com/watch?v=hJ_goXHZlPE

Alors, on s’interroge sur ce qu’est devenu le métier de journaliste en France. Un trop grand nombre d’entre eux semble se contenter de reprendre les dépêches de l’AFP, qui ne brillent pas toujours par leur objectivité. Et quand, exceptionnellement, ils ont l’occasion de faire œuvre personnelle, de faire découvrir à leurs lecteurs, auditeurs ou spectateurs, les inquiétudes des Français moyens, les révoltes de la France d’en bas ou les courants divers qui traversent la société, ils se taisent, délibérément.

Aussi en tirons-nous deux conclusions, l’une fort inquiétante, l’autre fort réjouissante.

La première est que, forcément, ce silence ne peut être que concerté, voulu, malgré les différences de rédactions et de journaux, par-delà leurs clivages idéologiques. Cela ressemble furieusement à un système totalitaire, dont la presse française, déjà fortement discréditée, ne sortira pas grandie.

La seconde est que si, malgré les films, les reportages ou les interviews dont ils disposent, les journalistes, y compris ceux considérés comme rebelles, ont choisi le silence, peut-être est-ce parce que la vérité que nous dévoilons leur fait peur et remet en cause des décennies d’enfumage officiel sur l’islam. Et si ceux que la presse bien-pensante qualifie d’islamophobes ou de manifestants d’extrême droite avaient raison ? Et si, sur notre territoire, avec la complicité passive de nos dirigeants, un véritable fascisme, revêtu d’oripeaux religieux, avait l’objectif de transformer la France en terre d’islam, en misant sur notre démocratie, notre tolérance et la démographie ?

Cela voudrait dire que depuis plus de trente ans, politiques et médias nous auraient trompés ? Difficile à reconnaître, bien sûr ! Mais continuer à jouer l’autruche en priant pour que le peuple français ne voie rien avant qu’il ne soit trop tard sera-t-il tenable très longtemps ?

Christine Tasin

Catégorie : Editoriaux

 

 

FRANCEINFO : DE L’ART DE LA MINIMISATION DU POIDS DE L’ISLAMISME À L’ÉCOLE

Franceinfo : de l’art de la minimisation du poids de l’islamisme à l’école

24 octobre 2020

FRANCEINFO : de l’art de la minimisation du poids de l’islamisme à l’école

https://www.ojim.fr/franceinfo-de-lart-de-la-minimisation-du-poids-de-lislamisme-a-lecole/

 

Dans la masse des reportages diffusés sur FranceInfo depuis l’assassinat islamiste du professeur Samuel Paty le vendredi 16 octobre 2020 à proximité du collège où il travaillait, l’émission « le choix de franceinfo » donnait à entendre un reportage très prudent et peu « stigmatisant » le lundi 19 octobre 2020.

 

L’émission d’Alexis Morel proposait ce sujet : Contestations d’enseignement : « Nous sommes confrontés à une remise en question de la parole du professeur par rapport aux réseaux sociaux ». Le reportage explique « le désarroi » de nombreux enseignants face « aux réactions de certains de leurs élèves sur des parties jugées sensibles du programme ».

LES FAITS INDIQUÉS DANS L’ÉMISSION

Le professeur Samuel Paty a utilisé les caricatures de Mahomet lors d’un de ses cours sur la liberté d’expression. Elles ne « sont pas en soi, noir sur blanc, dans le programme. En revanche, il s’agit d’un support pédagogique comme un autre, c’est-à-dire une base de travail qui relève de la liberté pédagogique des professeurs. »

LE SOUCI : LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN OU LES CROIX GAMMÉES

Ainsi, les sujets qui posent problème sont le génocide arménien et les élèves, que l’on suppose tout de même peu nombreux, enclins à dessiner des croix gammées… L’apologie de la violence islamiste ?

Le refus des hommages aux presque 300 victimes du terrorisme musulman en France ? L’antisémitisme musulman quotidien des « jeunes » des cités ? Alexis Morel n’a pas… eu d’informations, semble-t-il.

Le choix de l’expression « vie personnelle » est révélateur : à quoi est-il fait référence ?

Autres soucis ? « Des contestations d’enseignements mais aussi le refus d’aller à la piscine ou encore des bagarres dans la cour pour des motifs religieux ». Refus de la piscine ? Pourquoi donc ? Bagarres du fait de « religions » ? Laquelle ? L’auditeur n’en saura pas plus.

LE RÔLE DU COURS D’ÉDUCATION MORALE ET CIVIQUE

Pour l’EMC, « Selon les programmes, cet enseignement, prévu de l’école primaire au lycée, a trois objectifs : apprendre le respect d’autrui, construire une culture civique et acquérir et partager les valeurs de la République. C’est dans ce cadre qu’on y étudie donc des notions aussi diverses que la liberté d’expression, la laïcité, ou encore les discriminations. Généralement, les professeurs partent de situations concrètes pour faire réfléchir les élèves, les aider à construire un jugement et à débattre. »


« Cet enseignement moral et civique concentre des sujets sensibles, portés donc en majorité par les professeurs d’histoire-géographie, qui sont confrontés parfois à des situations délicates au cours de cet enseignement. »

La seule référence directe à l’islam concerne non pas le meurtre islamiste de Samuel Paty mais… l’affaire Mila, adolescente menacée de mort « pour avoir critiqué l’islam », ceci étant écrit sans aucune mise en perspective ni dénonciation. Alexis Morel cite simplement une enseignante : « Ce qui vient d’abord chez les élèves, explique-t-elle, c’est de dire qu’elle l’a bien cherché. » Comme l’enseignant, à en croire certains témoignages d’élèves du collège où enseignait Paty, et les victimes des attentats islamistes en général, aux yeux de nombre de jeunes musulmans issus de l’immigration ou ayant obtenu rapidement le statut de « réfugiés ».

LA FEUILLE DE VIGNE DU « VIVRE ENSEMBLE »

Comme tous les médias, dans la foulée du meurtre islamiste dramatique de Samuel Paty, Franceinfo omet de préciser la fonction essentielle du cours d’éducation morale et civique : former les élèves au fameux « vivre ensemble », et cela passe depuis des années par une multitude de reculades au profit des musulmans installés sur le territoire français sans en respecter ni les règles ni les racines. Le « vivre ensemble », une idéologie qui n’est pas innocente dans les meurtres islamistes que connaît la France et qui est quotidiennement propagée par les médias bien-pensants. A quand une remise en cause de la part de ces médias ? Nous laissons la réponse à nos lecteurs.