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https://www.lepoint.fr/societe/darmamin-le-ccif-une-officine-islamiste-qui-oeuvre-contre-la-republique-26-10-2020-2398127_23.phpDarmanin: le CCIF "une
officine islamiste" qui oeuvre "contre la
République" © POOL/AFP/Archives / Ludovic MARIN
Gérald
Darmanin estime que le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) est "une officine
islamique", "une officine contre la République", et assure que
le gouvernement dispose d'éléments permettant de "proposer sa
dissolution", dans une entretien à Libération mise en ligne lundi soir.
"C'est
une officine islamiste qui invite des islamistes radicaux. C'est le cas de M.
Hani Ramadan (un frère de Tariq Ramadan, ndlr), il y en a
d'autres", fait valoir le ministre de l'Intérieur. "Je ne vais pas
détailler (...) ce que nous allons envoyer au CCIF, mais qui nous donne les
moyens, effectivement, de proposer sa dissolution".
"Cette association est une
officine contre la République. Elle considère qu'il y a une +islamophobie
d'Etat+, tout en étant subventionnée par l'Etat français puisque ses donateurs
bénéficient par ailleurs de reçus fiscaux", a-t-il poursuivi, "il est
temps d'arrêter d'être naïf avec ces officines sur notre sol".
M. Darmanin
a proposé la semaine dernière la dissolution du CCIF après la décapitation d'un
enseignant d'un collège des Yvelines par un Russe tchétchène
de 18 ans qui lui reprochait d'avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves.
Dans une
vidéo postée sur les réseaux sociaux, Brahim Chnina,
le père d'une élève avait appelé à la mobilisation contre le professeur
d'histoire, Samuel Paty, et demandé d'écrire au CCIF.
Pour Gérald
Darmanin, cette vidéo était une "fatwa", une "sorte de chasse à
l'homme qui ne le dit pas".
Le CCIF,
ajoute le ministre, "est une officine islamiste qui ne condamne pas les
attentats". "En ce qui concerne le dernier attentat, alors qu'elle
est citée dans l'affaire, que M. Chnina la cite,
donne son numéro de téléphone, elle n'appelle qu'au deuil".
Dans son
entretien à Libération, le ministre justifie par ailleurs les "visites
domiciliaires" menées ces derniers jours auprès d'individus liés selon les
autorités à la mouvance islamiste en expliquant que "c'est pour faire
passer un message à la fois à nos concitoyens et aux islamistes
politiques".
"243"
demandes "ont été faites ou sont en cours. Sur les 109 examinées
à ce stade par le juge des libertés et de la détention, 93 ont été
autorisées" et "sept ont donné lieu à une judiciarisation",
conclut le ministre de l'Intérieur.
26/10/2020 - Paris (AFP) - © 2020 AFP
Jean-François Chemain : « La peur de paraître “islamophobe” rend lâche !
»
https://www.bvoltaire.fr/jean-francois-chemain-la-peur-de-paraitre-islamophobe-rend-lache/
Comment avez-vous réagi en apprenant l’assassinat terroriste de Samuel
Paty ?
J’ai été horrifié, ayant moi-même subi des menaces de parents, dans
l’indifférence de la direction de mon établissement, sinon même son soutien, à
leurs critiques : la peur de paraître « islamophobe » rend lâche ! C’est
apparemment ce qu’a vécu Samuel Paty, que la rectrice s’apprêtait, dit-on, à
sanctionner. Et maintenant, on en fait un héros !
Depuis l’écriture de votre livre Kiffe la France et cet
attentat de Conflans-Sainte-Honorine, quelle évolution
peut-on acter ?
La situation se tend : les fondamentalistes se sentent en pays
conquis, ils voient qu’en face, il n’y a pas de résistance (apprendre l’arabe à
l’école !). Ils sont, à mon avis, encouragés par le formidable courant de
haine qui déferle sur le Français « de souche », en toute impunité.
Certain(e)s semeur-s-es de cette haine (et j’utilise à dessein l’écriture
inclusive, que j’abhorre !) devant rendre des comptes à la Justice, bien
autant qu’Éric Zemmour. J’y ajoute les repentances gouvernementales à
répétition qui viennent remplir le tonneau des Danaïdes de notre culpabilité. Guerre
d’Algérie, esclavage, colonisation, « racisme » de la police :
stop !
L’affaire avançant, on commence à mesurer le degré de soumission, du
moins du mot d’ordre « pas de vagues » qui semble sévir dans les rectorats.
Réalité ? Lâcheté ? Négation du phénomène ? Pour quelles raisons ?
J’ai enseigné dix ans en ZEP et y ai vécu une expérience passionnante
dans la relation avec mes élèves, pour la plupart musulmans, à qui je crois
avoir transmis le respect de la France. J’en ai tiré des livres, Kiffe la France et Tarek,
qui ont connu un certain succès. Eh bien, j’affirme qu’à aucun moment je n’ai
reçu de quiconque dans l’Éducation nationale, qui forcément avait entendu
parler de moi, la moindre marque de reconnaissance pour ce travail, que j’ai
mené en franc-tireur puis, j’ose le dire, en martyr, quand mes collègues ont
découvert « qui j’étais vraiment » (c’est-à-dire un catho de droite).
L’institution est entre les mains de la gauche la plus radicale, qui nie
absolument que l’islam puisse constituer un « problème » en tant que
tel. Son programme génétique, depuis Jean Macé, Jules Ferry et Ferdinand
Buisson, est l’éradication du catholicisme, rien d’autre. Et elle y est assez
bien parvenue.
Comment reconquérir le cœur de ces enfants à qui on a appris la haine de
la France ?
Mon expérience – que je raconte dans mes deux livres – est qu’on ne peut
toucher l’intelligence de ces enfants qu’en touchant leur cœur, c’est-à-dire,
comme le disait déjà Simone Weil (la philosophe) dans L’Enracinement, « en
leur donnant quelque chose à aimer, et [que] ce quelque chose [soit] la France ».
Il ne faut pas s’étonner que des programmes fondés sur la haine de la France,
dispensés par des enseignants formatés dans les mêmes idées, n’engendrent que
de la haine. J’ai eu, le mois dernier, les « honneurs » de Charlie
Hebdo dont une « journaliste » s’était infiltrée
dans une de mes conférences et ne pouvait calmer son fou rire : j’avais,
parmi d’autres exemples, dit que mes élèves étaient passionnés par l’histoire
de Jeanne d’Arc et les sacrements de la religion catholique. Eh bien, oui,
chère Madame dont je n’ai pas retenu le nom, je persiste et signe, dussiez-vous
en mourir de rire ! Je viens de consacrer deux jours, avec une
association, à faire découvrir le patrimoine lyonnais à une cinquantaine de
jeunes du 9.3 accompagnés de leurs parents : théâtres romains, cathédrale
Saint-Jean et basilique de Fourvière, Vieux-Lyon, ils n’attendent que de tout
connaître, et de tout aimer !
Entretien réalisé par Marc Eynaud
Catégorie : Editoriaux
Louis Chagnon : «
L’administration de l’Éducation nationale a capitulé face aux exigences de
l’islam. Elle a préféré le déshonneur à la laïcité »
Louis
Chagnon, ancien professeur, est l’auteur de L’école française et l’islam : l’histoire d’un
professeur d’histoire victime du terrorisme intellectuel. Il répond
aux questions de Boulevard Voltaire.
Vous
avez vécu une situation similaire à celle qui a conduit à l’assassinat de Samuel
Paty. Pouvez-vous la raconter ?
Oui,
en 2003. Professeur d’histoire-géographie au collège Georges-Pompidou de
Courbevoie, j’avais été poursuivi par sept parents d’élèves qui m’avaient
accusé de « racisme anti-musulman » en raison de mon
cours sur le monde musulman. J’avais révélé à mes élèves que Mahomet avait été
un voleur, pour avoir pillé les caravanes de La Mecque, et un assassin, en
faisant égorger 600 à 900 juifs en un jour, en référence au massacre de la
tribu juive des Qurayzah, en 627. Sur les sept, il y
avait cinq faux parents d’élèves et ils ont utilisé un cahier falsifié me
faisant dire que « Mahomet a fait exécuter 600 à 900 juifs par jour » et non
pas en un jour. La falsification sera attestée par une analyse graphologique.
L’Éducation nationale, loin de me soutenir, a donné suite à la demande de ces
islamistes en imposant la censure musulmane sur l’école laïque en faisant
arracher les pages de mon cours des cahiers d’élèves. Elle m’a traduit en
conseil de discipline et m’a donné un blâme pour « formulation
simpliste » et « attitude de provocation ou
maladresse ». Même si cette sanction était minime, je ne pouvais pas
accepter une sanction qui qualifiait de « maladresse » le fait
d’avoir qualifié d’assassin quelqu’un qui avait fait exécuter des centaines de
juifs. J’ai entamé une procédure auprès du tribunal administratif, qui a cassé
ce blâme en arguant du fait qu’ayant transmis des faits historiques exacts, je
n’avais commis aucune faute professionnelle.
Comment
avez-vous réagi lorsque vous avez appris cet attentat ? Vous êtes-vous dit : «
Ça aurait pu être moi » ?
Tout
à fait. Les islamistes qui m’ont poursuivi n’ont jamais demandé à me rencontrer
ou à rencontrer le principal du collège pour régler cette affaire mais ont
immédiatement contacté l’AFP afin de la rendre publique. En faisant
cela, ils me désignaient publiquement à la vindicte islamiste. J’avais, à
l’époque, reçu des consignes de la part des Renseignements généraux pour
assurer ma sécurité et celle de ma famille, en particulier pour mon fils qui
avait alors huit ans. Pour ma part, je n’ai reçu que des insultes verbales de
la part d’un employé musulman d’un magasin Monoprix.
Ce
que vous avez vécu et ce que Samuel Paty a vécu avant sa mort, est-ce isolé ou
cela devient-il une norme ?
Cela est de plus en plus courant. C’est, d’une part, le résultat de
l’immigration musulmane et de l’augmentation de sa population en France ;
d’autre part, celui de l’image idyllique du personnage de Mahomet véhiculée par
une propagande qui vise à faire accepter l’islam comme une religion de paix et
d’amour. Or, cette vision est contraire à la réalité historique : Mahomet
a fait assassiner tous les poètes juifs qui s’étaient moqués de lui, il a
commis un génocide tribal en exterminant tous les hommes de la troisième tribu
juive de Médine et a réduit en esclavage leurs femmes et leurs enfants. Tous
ces faits sont relatés dans les sources musulmanes, je n’invente rien. Mais la
grande majorité des musulmans ne connaissent pas la biographie de Mahomet et
cette réalité historique heurte aujourd’hui les musulmans qui veulent croire
que leur prophète annonçait la paix sur Terre. Or, cela a été le contraire.
Lorsque les professeurs d’histoire veulent enseigner les débuts de l’islam, ils
se heurtent à cette vision édulcorée de Mahomet. Maintenant, le véritable enjeu
est la volonté de l’islam de contrôler des pans entier
de la société française, et en particulier de l’Éducation nationale.
Comment
expliquer l’impuissance de l’Éducation nationale sur ces sujets ?
L’Éducation nationale a une responsabilité écrasante dans la situation
actuelle. En 2003, j’ai riposté aux islamistes en pensant que l’Éducation
nationale et la Justice allaient affirmer les principes laïques de l’État
républicain. Or, c’est tout le contraire qui s’est passé. L’administration de
l’Éducation nationale a capitulé face aux exigences de l’islam. Elle a préféré
le déshonneur à la laïcité et l’antisémitisme aux valeurs républicaines, car
avoir voulu me sanctionner pour avoir qualifié d’assassin quelqu’un qui a fait
assassiner des centaines de juifs est une profession de foi antisémite. Elle
était devenue, par pure idéologie politique socialisante, une administration dhimmie allant jusqu’à s’appuyer sur de faux parents
d’élèves et un cahier falsifié ! Lors de mon conseil de discipline, mon avocat
a terminé sa plaidoirie par ces paroles adressées à ses membres :
« Attention ! C’est vous que l’on va juger. » Effectivement, on
peut juger les conséquences de leurs actes aujourd’hui.
Entretien
réalisé par Marc Eynaud.
Catégorie : Editoriaux
Dernières nouvelles
d’Allemagne (et de Finlande) : « la terreur islamiste est une menace permanente
»
Il semblerait qu’un frémissement de courant d’air idéologique se fasse
jour dans l’entre-soi médiatico-politico-journalistique
parisien. Après les crimes de guerre (puisque « nous sommes en guerre » et que
nous parlons de crimes) du Bataclan, et Nice il y aura cinq ans bientôt, je ne
suis pas vraiment étonné que les colossales forces inertielles idéologiques à
l’œuvre en France et en Europe aient permis une nouvelle et énième boucherie
islamiste dont la victime est un enseignant cette fois. L’on nous épargna, du
moins, les précédents océans de « bisounourseries » à base d’allumettes et de
cire, de sucreries émotionnelles ou autres actes de résistance héroïque devant
une bonne bière en terrasse.
Un certain nombre de masques, s’ils ne tombent pas toujours franchement,
semblent bouger eux aussi. Il y a peu encore, il semblait nauséabond d’oser un
lien entre « migrants » et criminalité, puis entre criminalité et déviance
religieuse ; n’est-ce pas, Jean-Luc Mélenchon ?
Brouhaha
« covédien » aidant, le fait m’avait échappé : le 4
octobre dernier, un individu de nationalité syrienne a assassiné un touriste
allemand de 53 ans au couteau et en a blessé un autre de 55 ans, à Dresde.
Selon le parquet antiterroriste allemand, le suspect, qui venait d’être libéré
de prison, avait à son actif plusieurs condamnations « pour actes de violence
et pour avoir agi en vue de recruter des soutiens à une organisation terroriste
» (BFM TV). Le ministre de l’Intérieur Horst Seehofer estima que ceci « démontre une fois de
plus la nature dangereuse de la violence islamiste », et le ministre de la
Justice allemand Christine Lambrecht n’hésita pas à affirmer que « la
terreur islamiste est une menace permanente ». Je serais tenté de rajouter
que ceci démontre, une fois de plus, la nature dangereuse et la menace
permanente que la politique migratoire allemande fait peser sur les citoyens
allemands. Cela valant, bien entendu, pour l’ensemble des pays européens, car
l’Europe de l’ineptie politique est bien plus réelle et efficiente que
l’Europe, que sais-je, militaire, politique ? Surtout lorsque l’on apprend que
l’individu, depuis sa sortie de prison, était censé se trouver sous
surveillance 24 heures sur 24. De quoi être terrorisé, en effet.
Algemeen
Dagblad (24 octobre)
signale cet autre cas, en Finlande, cette fois. La fille (24 ans) d’un débouté
du droit d’asile irakien ainsi que le compagnon (ou mari) de cette dernière
auraient aidé à simuler la mort du débouté, entre-temps volontairement retourné
en Irak, en affirmant qu’il y avait été fusillé, afin, semble-t-il, d’assurer
l’obtention d’un permis de séjour pour la fille restée en Finlande. Pour ce
faire, ils semblent avoir falsifié un certain nombre de documents et le pot au roses
fut mis au jour récemment par les autorités finlandaises. Entre-temps, ils
avaient touché une indemnité de 20.000 euros sur ordre de… la Cour européenne
des droits de l’homme qui avait déclaré que les autorités finlandaises auraient
dû comprendre le danger encouru par le demandeur d’asile débouté. Ce dernier
semblant se porter comme un charme pour un fusillé. Puisqu’on vous dit que
l’Europe de l’ineptie est une réalité.
Catégorie : Editoriaux
Pour endiguer l’islamisme
et le djihadisme, il faut rejeter explicitement charia, oumma et dhimmitude
Le Rassemblement national vient d’exiger la fermeture des 150 mosquées
les plus radicales. Ceci est évidemment capital, car ce sont principalement ces
mosquées qui font la promotion permanente de la « charia » contre la loi
française, de la « oumma » contre la souveraineté nationale et de la «
dhimmitude » contre la citoyenneté unique, héritée du droit romain et perpétrée
par la civilisation chrétienne. Pour mémoire, en islam, le concept de
dhimmitude prévoit et réserve dans toute société islamique des statuts
différents pour les musulmans et les non-musulmans : citoyen à part entière
pour les musulmans et « citoyen de seconde zone » (« dhimmis ») pour les
non-musulmans.
Ce
triptyque « charia-oumma-dhimmitude » est déjà, à lui tout seul, un véritable
condensé de l’idéologie islamiste de conquête de la France et de l’Europe. Il
remet en cause et vise à détruire sur notre propre sol les valeurs fondatrices
de notre société que sont la nation, la citoyenneté et la loi française.
Or,
nous en sommes arrivés à un tel stade de déstabilisation de la société
française qu’il va bien falloir que tout ce que compte l’islam de «
responsables » ou de « représentants » en France rejette explicitement ces
trois concepts auxquels il convient certainement de rajouter au minimum la « irtidad » (crime d’apostasie en islam, passible de la peine
de mort), qui s’oppose violemment à notre liberté religieuse et, bien sûr,
l’inégalité homme-femme. C’est en effet, à notre avis, le seul moyen de délégitimer
définitivement, au sein même de la communauté islamique, les crimes, les
exactions et les actes de violence de toutes sortes perpétrés par les
terroristes islamistes ou djihadistes !
La guerre qu’il convient d’engager réellement (!) contre l’islamisme est
non seulement une guerre policière et sécuritaire, mais aussi et surtout une
guerre idéologique. Plus que toute autre guerre, la lutte contre l’islamisme
comporte une dimension politique ! Rien de plus évident dans la mesure où
l’islam est avant tout politique… il est donc nécessaire de combattre les
dérives de l’islam sur son véritable terrain et non pas selon notre propre
grille d’analyse occidentale, en l’occurrence chrétienne ou laïque. Il faut
bien comprendre que tous les crimes commis par des djihadistes ou des
terroristes (professionnels ou « amateurs ») l’ont été et le seront en
application de préceptes – avérés ou supposés tels – de l’islam. La grande
campagne de clarification doit être initiée sans plus attendre.
Et
rien ne doit pouvoir s’opposer à cette démarche salutaire autant pour les
Français de souche que pour la communauté musulmane elle-même. En particulier,
l’islamo-gauchisme largement à l’œuvre depuis trente
ans devra être confondu et disqualifié dans ses propres contradictions.
N’a-t-on pas assisté, récemment, à la suite de la terrible décapitation
de Samuel
Paty, à un détournement grossier de certaines manifestations
d’hommage ? Ainsi, la haine féroce de certains enseignants vis-à-vis des «
racines chrétiennes » de la France étant plus importante pour eux que le rejet
de l’islamisme, ceux-ci ont réclamé l’arrêt de toutes subventions aux
établissements catholiques (« privés sous contrat ») en expliquant que le
développement de l’enseignement catholique par rapport à l’enseignement public
et laïc favorisait la montée de l’islamisme. Fabuleux… de fanatisme et de
bêtise ! Mais sans doute faut-il considérer que, pour eux, la Révolution de
Robespierre n’étant pas achevée… l’islamisme leur fournit l’occasion idéale de
poursuivre celle-ci, quitte à devenir des dhimmis !
Face à cet aveuglement, il faut bien avouer qu’à l’opposé, l’émergence
de femmes talentueuses, cultivées et courageuses telles Zineb El Rhazoui, Sonia Mabrouk, Lydia Guirous
ou Dana Manouchehri est une source d’espoir dans le
combat que mène la France pour le rayonnement de la culture de la vie et de la
liberté contre l’idéologie de la mort et de l’enfermement qu’est l’islamisme.
Autre source – timide – d’espérance dans l’avenir : en février 2017,
l’université al-Azhar du Caire, qui fait souvent référence dans la pensée
islamique, a osé pour la première fois remettre en cause la dhimmitude au
profit de la « citoyenneté unique ». Cela montre d’ailleurs le bien-fondé du
principe d’une remise en cause d’un certain nombre d’assertions de l’islam.
On a
pu dire que le mondialisme et l’islamisme étaient les deux nouveaux
totalitarismes mortifères du XXIe siècle.
Alors, si la première de ces deux idéologies tend à nous détruire de
l’extérieur, on peut vraiment dire que la seconde cherche à nous anéantir, et
de façon encore plus dangereuse, de l’intérieur !
Catégorie : Editoriaux
« Islamistes » : la
politique de la trouille
https://www.bvoltaire.fr/islamistes-la-politique-de-la-trouille/
Les grandes peurs se suivent et, fortuitement, se ressemblent. Peur de
l’an 1000 en attendant celle de 2012. Peur du soldat soviétique qui, au
lendemain du 10 mai 1981, devait camper sur les Champs-Élysées, tandis que la
gauche au pouvoir craignait le golpe d’un Pinochet
français. Même pas dans leurs rêves…
Puis, la grande frousse de l’extrême droite – pardon du Quatrième Reich
en devenir –, dont les réseaux qui, telle une vilaine pieuvre, étendaient leurs
méchants tentacules sur le « Monde libre ». Ben tiens, t’as
qu’à croire. Car pour qui connaît un brin cette nébuleuse, le bidule tenait
plus de « La Septième compagnie au clair de Lune » que des « Phalanges de
l’Ordre noir ».
Maintenant,
le grand diable, le vilain méchant : l’islamiste de combat. Voilà qui tombe
bien, les médias nous le rabâchant en permanence. Certes, il y a eu des rafles
dans ce milieu. Sévères, ces rafles… Des déclassés sociaux qui auraient jeté
une grenade dans une épicerie et d’autres qui auraient tiré des balles à blanc
sur un restaurant. République en
danger et France en péril ! Puis, des armes découvertes dans un parking. Sept
suspects déférés et cinq relâchés : la belle affaire…
Ainsi,
faut-il savoir que depuis le conflit yougoslave, les armes de guerre déferlent
sur notre territoire. Du coup, les voyous de tous bords et de toutes
confessions ont eu tout loisir de s’armer. Et de tuer. Des bijoutiers, par
exemple. Qu’ils soient juifs ou non. Mais c’est sur la canaille néo-islamiste
que se braquent aujourd’hui les projecteurs.
Soit un sous-prolétariat qui, après avoir échoué dans le rap ou le foot,
cherche, dans l’islamisme de combat, prétexte à mettre en scène leur non-vie
tout en cherchant un brin de reconnaissance médiatique, la seule qui vaille
depuis l’émergence de la télé-réalité…
Bref,
c’est avec des diables peints sur les murs qu’on entend nous faire peur. À ce
titre, les piqures de serpents en Inde font cent fois plus de morts qu’un «
terrorisme islamiste » dont on voit bien, qu’après avoir été théorisé
et financé par les USA durant la guerre d’Afghanistan, il n’est plus qu’une
machine à réduire les libertés publiques – voire le Patriot Act américain – et à tenter, pour le parti
hollandais, de remonter dans les sondages.
«
N’ayez pas peur ! », nous intimait Jean-Paul II…
Nous n’avons pas peur. Et surtout pas des guignols.
Nicolas GauthierCatégorie : Editoriaux
Islam : ce que les médias
nous cachent…
20 novembre
2012
https://www.bvoltaire.fr/islam-ce-que-les-medias-nous-cachent/
Le 10 novembre dernier a eu lieu, en France, la première manifestation
contre le fascisme islamiste, à l’heure où la sœur Merah glorifie son frère
jihadiste, où un Valls appelle la population française à lutter contre
l’islamisme, où les agressions antisémites se multiplient…
3
000 personnes dans les rues de Paris, venues de partout en France, ayant cassé
leur tirelire pour payer un billet de train ou un co-voiturage : et cela
n’aurait pas mérité fut-ce une brève dans les quotidiens ? En effet, les medias français officiels, pourtant omniprésents sur place
pour filmer la marche et interviewer à tour de bras, n’ont pas rendu compte de
cette initiative de Résistance Républicaine. À l’exception d’un
court reportage sur la préparation puis sur la marche elle-même à i>TÉLÉ,
ainsi qu’une minute sur France Info (qualifiant au passage les
manifestants d’extrême droite…).
Pourtant,
à l’étranger, on n’a pas boudé la nouvelle, avec notamment le reportage de la
chaîne américaine CBN News et l’interview de Pierre Cassen pour La
Voix de la Russie.
http://www.youtube.com/watch?v=hJ_goXHZlPE
Alors,
on s’interroge sur ce qu’est devenu le métier de journaliste en France. Un trop
grand nombre d’entre eux semble se contenter de reprendre les dépêches de l’AFP,
qui ne brillent pas toujours par leur objectivité. Et quand,
exceptionnellement, ils ont l’occasion de faire œuvre personnelle, de faire
découvrir à leurs lecteurs, auditeurs ou spectateurs, les inquiétudes des
Français moyens, les révoltes de la France d’en bas ou les courants divers qui
traversent la société, ils se taisent, délibérément.
Aussi en tirons-nous deux conclusions, l’une fort inquiétante, l’autre
fort réjouissante.
La première est que, forcément, ce silence ne peut être que concerté,
voulu, malgré les différences de rédactions et de journaux, par-delà leurs
clivages idéologiques. Cela ressemble furieusement à un système totalitaire,
dont la presse française, déjà fortement discréditée, ne sortira pas grandie.
La seconde est que si, malgré les films, les reportages ou les
interviews dont ils disposent, les journalistes, y compris ceux considérés
comme rebelles, ont choisi le silence, peut-être est-ce parce que la vérité que
nous dévoilons leur fait peur et remet en cause des décennies d’enfumage
officiel sur l’islam. Et si ceux que la presse bien-pensante qualifie
d’islamophobes ou de manifestants d’extrême droite avaient
raison ? Et si, sur notre territoire, avec la complicité passive de nos
dirigeants, un véritable fascisme, revêtu d’oripeaux religieux, avait
l’objectif de transformer la France en terre d’islam, en misant sur notre
démocratie, notre tolérance et la démographie ?
Cela voudrait dire que depuis plus de trente ans, politiques et médias
nous auraient trompés ? Difficile à reconnaître, bien sûr ! Mais continuer à
jouer l’autruche en priant pour que le peuple français ne voie rien avant qu’il
ne soit trop tard sera-t-il tenable très longtemps ?
Catégorie : Editoriaux
FRANCEINFO : DE L’ART DE LA MINIMISATION DU POIDS
DE L’ISLAMISME À L’ÉCOLE
24 octobre 2020
FRANCEINFO : de l’art de la
minimisation du poids de l’islamisme à l’école
https://www.ojim.fr/franceinfo-de-lart-de-la-minimisation-du-poids-de-lislamisme-a-lecole/
Dans la masse des reportages diffusés sur FranceInfo depuis l’assassinat islamiste du
professeur Samuel Paty le vendredi 16 octobre 2020 à proximité du collège où il
travaillait, l’émission « le choix de franceinfo »
donnait à entendre un reportage très prudent et peu « stigmatisant »
le lundi 19 octobre 2020.
L’émission d’Alexis Morel proposait ce sujet : Contestations d’enseignement : « Nous sommes confrontés à une remise en question de la
parole du professeur par rapport aux réseaux sociaux ». Le
reportage explique « le désarroi » de nombreux enseignants face
« aux réactions de certains de leurs élèves sur des parties jugées
sensibles du programme ».
LES FAITS INDIQUÉS DANS L’ÉMISSION
Le professeur
Samuel Paty a utilisé les caricatures de Mahomet lors d’un de ses cours sur la
liberté d’expression. Elles ne « sont pas en soi, noir sur
blanc, dans le programme. En revanche, il s’agit d’un support pédagogique comme
un autre, c’est-à-dire une base de travail qui relève de la liberté pédagogique
des professeurs. »
LE SOUCI : LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN OU LES CROIX
GAMMÉES
Ainsi, les sujets qui posent problème sont le
génocide arménien et les élèves, que l’on suppose tout de même peu nombreux,
enclins à dessiner des croix gammées… L’apologie de la violence islamiste ?
Le refus des hommages aux presque 300 victimes du terrorisme musulman en
France ? L’antisémitisme musulman quotidien des « jeunes » des cités
? Alexis Morel n’a pas… eu d’informations, semble-t-il.
Le choix de l’expression « vie personnelle » est
révélateur : à quoi est-il fait référence ?
Autres soucis ? « Des contestations
d’enseignements mais aussi le refus d’aller à la piscine ou encore des bagarres
dans la cour pour des motifs religieux ». Refus de la piscine ?
Pourquoi donc ? Bagarres du fait de « religions » ?
Laquelle ? L’auditeur n’en saura pas plus.
LE RÔLE DU COURS D’ÉDUCATION MORALE ET CIVIQUE
Pour l’EMC, « Selon les programmes, cet enseignement, prévu de
l’école primaire au lycée, a trois objectifs : apprendre le respect
d’autrui, construire une culture civique et acquérir et partager les valeurs de
la République. C’est dans ce cadre qu’on y étudie donc des notions aussi
diverses que la liberté d’expression, la laïcité, ou encore les
discriminations. Généralement, les professeurs partent de situations concrètes
pour faire réfléchir les élèves, les aider à construire un jugement et à
débattre. »
« Cet enseignement moral et civique concentre des sujets sensibles, portés
donc en majorité par les professeurs d’histoire-géographie, qui sont confrontés
parfois à des situations délicates au cours de cet enseignement. »
La seule référence directe à l’islam concerne non pas le meurtre
islamiste de Samuel Paty mais… l’affaire Mila, adolescente menacée de mort
« pour avoir critiqué l’islam », ceci étant
écrit sans aucune mise en perspective ni dénonciation. Alexis Morel cite
simplement une enseignante : « Ce qui vient d’abord chez les élèves,
explique-t-elle, c’est de dire qu’elle l’a bien cherché. » Comme
l’enseignant, à en croire certains témoignages d’élèves du collège où
enseignait Paty, et les victimes des attentats islamistes en général, aux yeux
de nombre de jeunes musulmans issus de l’immigration ou ayant obtenu rapidement
le statut de « réfugiés ».
LA FEUILLE DE VIGNE DU « VIVRE ENSEMBLE »
Comme tous les médias, dans la foulée du meurtre islamiste dramatique de
Samuel Paty, Franceinfo omet
de préciser la fonction essentielle du cours d’éducation morale et civique :
former les élèves au fameux « vivre ensemble », et cela passe depuis
des années par une multitude de reculades au profit des musulmans installés sur
le territoire français sans en respecter ni les règles ni les racines. Le
« vivre ensemble », une idéologie qui n’est pas innocente dans les
meurtres islamistes que connaît la France et qui est quotidiennement propagée
par les médias bien-pensants. A quand une remise en cause de la part de ces
médias ? Nous laissons la réponse à nos lecteurs.