Meurtre terroriste du professeur Samuel Patty

► Manifestation massives

► Impuissance face à l'islamisme

► Macron se berce d'illusion

► Fermeture d'une école musulmane


Des dizaines de milliers de Français saluent la mémoire de l’enseignant assassiné

 

REPORTAGE - Entre émotion et colère, partout sur le territoire, ils ont fait part de leur inquiétude pour l’avenir du pays.

 

Par Guillaume Poingt

 

Publié le 18 octobre 2020

 

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/des-milliers-de-francais-saluent-la-memoire-de-l-enseignant-assas-sine-20201018

 


Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées, dimanche place de la République à Paris, pour rendre hommage à Samuel Paty. 
BERTRAND GUAY/AFP 

Une colère froide, palpable. Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées dans toute la France, dimanche, pour rendre hommage à 
Samuel Paty, le professeur d’histoire décapité vendredi dans les Yvelines, et pour dire leur exaspération face à la barbarie.

À Paris, le premier ministre Jean Castex, le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer, la maire de Paris Anne Hidalgo, la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse ou encore le chef des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, ont notamment participé à un rassemblement place de la République. Les patrons de La République en marche, Stanislas Guerini, du PS, Olivier Faure, et d’Europe-Écologie-Les Verts, Julien Bayou, étaient également sur place. Tout comme l’eurodéputé EELV Yannick Jadot
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Mais le climat n’était pas à l’unité nationale. Des responsables LR ont ainsi refusé de participer à ce rassemblement. «Il y a eu trop d’attaques sans vraies ripostes. Trop de marches suivies de trop de reculs. Trop d’hommages sans courage», a par exemple tweeté le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau. Du côté du Rassemblement national, les responsables sont plutôt «dans l’action politique, travaillent à quelque chose de plus concret et en ont un peu marre de la politique de la bougie», a indiqué le parti.Je suis très choquée. Il y a eu Charlie, l’Hyper Cacher, le Bataclan, le prêtre égorgé, les policiers… Ça suffit ! Maintenant, il faut de la fermeté !Dans la capitale, la foule était très compacte et quelques drapeaux français étaient visibles dans les rangs. De nombreux manifestants ont fait part de leur indignation après l’assassinat de Samuel Paty. «Je suis très choquée. Il y a eu Charlie, l’Hyper Cacher, le Bataclan, le prêtre égorgé, les policiers… Ça suffit! Maintenant, il faut de la fermeté!», expliquait par exemple Simone, 73 ans, une enseignante à la retraite, munie d’une pancarte clamant «Tolérance zéro pour tous les ennemis de la République». Un peu plus loin, Alexandre, 23 ans, avait, lui, décidé de venir manifester avec la une du Charlie Hebdo republiée cinq ans après les attentats de janvier 2015. «C’est un symbole. Il faut être fort en montrant ces caricatures et en les republiant», estimait l’étudiant.
 

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Certains Français musulmans ont tenu eux aussi à faire entendre leur voix. Comme Latifa, une hôtesse de l’air de 46 ans, venue avec son petit-neveu. «Je suis là pour exprimer mon écœurement. J’étais déjà là en 2015. Cet acte barbare ne représente pas ma religion», expliquait-elle.Parmi les manifestants, qui ont enchaîné les minutes d’applaudissements, de nombreux slogans résumaient l’état d’esprit de la foule. «Samuel assassiné, des milliers de profs toujours debout»«Il fait sombre au pays des Lumières» ou tout simplement «Je suis Samuel Paty», pouvait-on lire sur des pancartes. D’autres slogans étaient plus offensifs.«Non aux escrocs de l’islamophobie» ou encore «Nous sommes en France! Pas à Kaboul!», clamaient plusieurs messages. Sur place, certains manifestants se disaient particulièrement préoccupés pour l’avenir du pays. «Je veux que mes enfants et mes petits-enfants vivent normalement, comme nous. Il faut que ceux qui viennent en France respectent nos règles et notre mode de vie», estimait ainsi Alberte, 84 ans, venue avec un drapeau français à la main. «On veut nous enlever notre liberté d’expression. Certains essaient de nous imposer leurs règles et ne sont pas d’accord avec notre façon de vivre», abondait son amie Marie-Louise, 73 ans, craignant que la situation «dégénère en guerre civile».

Avant, on pouvait dire plus de choses. Je suis venue car je ne veux pas que notre liberté de penser soit prise par d’autres. Je ne sais pas quel monde on va laisser à nos enfants.

Véronique, 56 ansÀ quelques mètres de là, Véronique, 56 ans, se montrait elle aussi très inquiète. «Avant, on pouvait dire plus de choses. Je suis venue car je ne veux pas que notre liberté de penser soit prise par d’autres. Je ne sais pas quel monde on va laisser à nos enfants», se questionnait cette mère de famille originaire de banlieue parisienne. Avant de poursuivre: «On doit pouvoir s’exprimer et débattre dans notre pays sans être taxé de racisme.»D’autres ont refusé de se joindre au rassemblement. «Je ne défilerai pas aux côtés de ceux qui tiennent la porte à l’idéologie des assassins, a par exemple expliqué l’essayiste Céline Pina. Je ne défilerai pas avec la FCPE, qui a défendu le port du voile, donc l’humiliation et l’infériorisation de la femme, alors même que ce signe (…) est un marqueur des islamistes. (…) Je ne défilerai pas aux côtés de la LDH, acteur majeur de la légitimation en son temps de Tariq RamadanDes rassemblements ont également eu lieu ailleurs en France dimanche. À Lyon, 12.000 personnes se sont réunies place Bellecour, selon la préfecture, face à la statue de l’Homme de pierre, symbole de la Résistance. Certains manifestants arboraient un autocollant «Je suis enseignant» au revers de leur veste ou une rose à la main. À Bordeaux, la place de la Bourse s’est remplie peu après 15 heures pour rendre hommage au professeur assassiné. Du côté de Toulouse, quelque 5 000 personnes, selon le syndicat enseignant FSU, se sont rassemblées place du Capitole. À Marseille, environ 2500 personnes ont marché dans les rues de la ville avant de se disperser devant la préfecture.
 

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Il y a également eu des rassemblements à Lille, Strasbourg, Nice, Bastia, Grenoble ou encore Nantes. À Rouen, le Comité interconfessionnel a déposé une gerbe en hommage à Samuel Paty devant la stèle érigée en mémoire du père Jacques Hamel, assassiné à Saint-Étienne-du-Rouvray. Ses membres ont ensuite observé une minute de silence. Un hommage national sera rendu mercredi à Samuel Paty, en coordination avec sa famille, a annoncé l’Élysée samedi, sans encore en préciser le lieu.
 

 

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Assassinat d’un professeur : l’impuissance de nos dirigeants face à l’islamisme

Publié le 18 octobre 2020

 

https://www.bvoltaire.fr/assassinat-dun-professeur-limpuissance-de-nos-dirigeants-face-a-lislamisme/

 

L’assassinat barbare d’un professeur d’histoire, coupable d’avoir voulu expliquer à ses élèves l’importance de la liberté d’expression, est l’aboutissement extrême des menaces et des pressions régulièrement exercées dans les établissements scolaires par des familles qui font passer la loi de leur religion avant la loi de la nation. Il est aussi la conséquence d’un laxisme trop fréquent, qui refuse de reconnaître la réalité : la volonté des islamistes d’imposer progressivement leurs conceptions politico-religieuses, incompatibles avec les valeurs de notre culture.

Faut-il rappeler que l’objectif de l’école est théoriquement d’instruire les élèves, en leur transmettant des savoirs objectifs et rationnels ? De leur apprendre à acquérir un jugement critique et à construire leur liberté de pensée ? Force est de constater que des professeurs de toutes disciplines subissent les pressions d’une minorité pour les faire renoncer à aborder des périodes de l’Histoire, des écrivains, des théories scientifiques, ou à effectuer avec tous les élèves certaines activités. Les enseignants seront-ils contraints, pour ne pas se mettre en danger, de céder au chantage exercé contre eux ou de s’autocensurer pour éviter des représailles, qui peuvent aller jusqu’à la décapitation ? Ce serait faire le jeu des ennemis de la France et renoncer à leur mission.

Force est de déplorer que les autorités publiques ne donnent pas toujours l’exemple de la fermeté devant ces comportements intolérables, que les professeurs de bonne volonté ne sont pas suffisamment soutenus par leur hiérarchie, plus soucieuse de donner l’illusion de la sérénité dans les établissements scolaires que de lutter contre ces dérives. Sans compter la crainte de se faire accuser de pratiquer des amalgames ou, pire, la complaisance idéologique pour l’islamo-gauchisme. Nos gouvernants vont défendre en paroles la liberté d’expression, décréter un hommage national, mais les actes suivront-ils ? S’ils agissent, seront-ils sans arrière-pensées, tant ils sont imprégnés de la pensée unique et du politiquement correct ?

Le gouvernement, à commencer par le président de la République et le ministre de l’Éducation nationale, devraient prendre des mesures efficaces pour combattre ces intrusions de l’islamisme. Malheureusement, si l’on ne peut douter de la sincérité de Jean-Michel Blanquer, qui a toujours montré son attachement au respect de la laïcité, les hésitations constantes d’Emmanuel Macron à nommer les choses, son opportunisme, l’influence de la gauche de sa majorité qui récuse la lucidité de ceux qui soulignent, depuis des années, l’impérialisme de l’islamisme, laissent le champ libre aux ennemis de la France.

Après un faux-semblant d’union nationale, les démons de l’angélisme ou de la connivence se réveilleront pour accuser les dénonciateurs de l’islamisme d’attiser les haines. On fermera les yeux sur l’entreprise conquérante d’une religion qui n’a jamais admis l’apostasie. On trouvera aux pires criminels des excuses économiques et sociales, on cédera encore du terrain. L’esprit munichois de capitulation n’a pas fini d’exercer ses ravages si nos dirigeants restent aveugles et ne prennent pas ce problème à bras-le-corps. Mais que peut-on attendre du pouvoir actuel ? Est-il capable d’audace et de pugnacité pour s’opposer à l’islamisme ?

Sans une prise de conscience salutaire, sans un sursaut de la nation, le roman de Michel Houellebecq, Soumission, risque fort de devenir bientôt l’avenir de la France. « Ils ne passeront pas », a promis Emmanuel Macron. Hélas, ils sont déjà passés !

 

 

Philippe Kerlouan

Écrivain

 

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Alain de Benoist : « Emmanuel Macron se berce d’illusions sur le séparatisme islamiste ! »

Publié le 18 octobre 2020

https://www.bvoltaire.fr/alain-de-benoist-emmanuel-macron-se-berce-dillusions-sur-le-separatisme-islamiste/

 

 

Avec son discours des Mureaux, et son intention d’afficher d’engager la lutte contre le « séparatisme islamique », Emmanuel Macron semble avoir découvert des réalités qu’il ne voyait pas auparavant. Est-ce à mettre à son crédit ? Peut-on dire qu’il est en train de reprendre la main ?

Macron a beaucoup de défauts, mais il n’est pas totalement idiot. Il y a certainement beaucoup de choses dont il s’est rendu compte depuis le début de son mandat, et surtout il a mesuré les attentes de l’opinion sur certains sujets. Cela dit, je ne crois pas un instant que ses déclarations des Mureaux vont lui permettre de reprendre la main. Au départ, il y a déjà un problème de vocabulaire. Le mot « séparatisme » est généralement synonyme d’« indépendantisme ». Or, les islamistes ne veulent nullement se séparer territorialement de la France. Ce qu’ils veulent, c’est y instaurer une contre-société conforme à leurs croyances à leurs mœurs, et l’étendre autant qu’il est possible, ce qui n’est pas la même chose. N’oublions pas qu’en France, c’est l’État qui est laïc, pas la société. L’islamisme vise la société civile pour y établir une hégémonie culturelle. Il a d’autant moins de mal à la viser que l’État libéral fait de la laïcité un principe de dépolitisation, ce qui fait que les pouvoirs publics se retrouvent impuissants face à une influence métapolitique. On a longtemps cru que l’intégration était seulement une affaire politique, économique et sociale. On a oublié le paradigme civilisationnel.

Macron n’a pas la même attitude vis-à-vis de tous les séparatismes. Il condamne le séparatisme corse ou le séparatisme catalan, mais il accepte de soumettre à référendum les exigences des séparatistes kanaks. Il encourage même le séparatisme à Hong Kong ou au Haut-Karabakh. En France, en parlant de « séparatisme », il vise en fait le « communautarisme » – les « appartenances communautaires militantes », comme disait Luc Ferry lorsqu’il était ministre de l’Éducation nationale –, terme qui n’est pas moins équivoque. Mais comme il veut aussi « construire un islam des Lumières dans notre pays » (l’espoir fait vivre), il se garde bien de s’en prendre à l’islamisme tout court. Macron dit que son projet « a vocation à faire le lien entre l’insécurité liée au terrorisme et l’insécurité du quotidien ». Mais cette « insécurité au quotidien, à quoi est-elle liée ? » Le chef de l’État n’a même pas prononcé le mot « immigration », ce qui montre qu’il n’a nulle intention de s’attaquer aux causes profondes de de ce qu’il dénonce. S’il le faisait, il sait d’ailleurs très bien qu’il se heurterait immédiatement au veto des juges constitutionnels et de ceux de la Cour européenne des droits de l’homme.

Le politologue Frédéric Saint Clair dit très justement que « le rôle de la République n’est pas de distinguer le bon islam du mauvais islam, ou de faciliter l’émergence d’un islam des Lumières. C’est aux musulmans de le faire, s’ils le souhaitent. La République, elle, doit définir le cadre politique et culturel de la nation ». Il est tout à fait douteux qu’on y parvienne en favorisant l’enseignement de l’arabe dans les jeunes classes, en s’en prenant indistinctement aux écoles hors-contrat (catholiques incluses), ou en remettant en cause les prérogatives familiales en matière d’éducation à domicile. Il est tout aussi maladroit de s’en prendre à ceux qui pensent qu’il existe des lois « supérieures à celles de la République » : pour les chrétiens, qui placent la « loi naturelle » au-dessus de la loi civile, l’avortement ne saurait être légitime au seul motif qu’il est devenu légal. Pour l’instant, on en est aux effets d’annonce. Il y aura quelques mesures plus contraignantes prises ici et là. Mais on n’ira pas plus loin.

 

Macron semble aussi se rendre compte que la France est cruellement absente sur la scène internationale. En Europe, il n’a pratiquement enregistré que des échecs ? Est-ce la raison pour laquelle il tente de façon voyante de « sauver le Liban », sans oublier le soutien qu’il apporte aux opposants de Loukachenko, le président de la Biélorussie ?

Ici, c’est la naïveté du chef de l’État qui apparaît stupéfiante. Prenons l’exemple du Liban qui, aujourd’hui, se trouve effectivement au bord du gouffre. Le Liban est un beau pays, avec lequel la France entretient depuis longtemps des liens privilégiés. Mais c’est aussi un pays qui, quasiment depuis sa naissance, en 1920, est divisé entre des clans rivaux, qui sont tous sans exception (à l’exception notable du Hezbollah) objectivement dirigés par des trafiquants ou des mafieux. S’imaginer qu’on va remettre de l’ordre dans tout cela en incitant ingénument les Libanais à adopter de bonnes règles de « gouvernance » à l’occidentale revient, non seulement à les humilier publiquement, ce qui n’est jamais recommandé au Proche-Orient, mais aussi à prêter aux intéressés un comportement rationnel qui est aux antipodes des règles qui régissent dans ce pays les relations religieuses, sociales et politiques des familles et des clans.

La France est pareillement démunie devant la Turquie d’Erdogan, qui joue les matamores en Méditerranée, intervient militairement en Libye, combat les Kurdes en Syrie, viole la souveraineté terrestre et maritime de la Grèce et de Chypre. Elle l’est d’autant plus qu’elle ne peut compter ni sur la diplomatie européenne, qui a toujours été inexistante, ni sur l’Allemagne, qui est l’otage de sa minorité turque, ni sur l’OTAN, dont la Turquie est membre. Là encore, face à l’islamo-nationalisme turc, l’État français en est réduit à une pure agitation.

Macron ne connaît en fait de l’intérieur aucun des grands dossiers internationaux dans lesquels il tente de s’immiscer pour redorer son blason. Le contraste est frappant avec Poutine. La Russie joue déjà au Proche-Orient le rôle déterminant que l’on sait. C’est sous son égide que l’avenir de Loukachenko va se déterminer. Et c’est aussi à l’initiative de Poutine qu’il y a quelque chance de voir l’Azerbaïdjan (aujourd’hui soutenu à la fois par la Turquie et par Israël) et l’Arménie parvenir à un quelconque modus vivendi. Macron, lui, a son avenir derrière lui.

Alain de Benoist
Catégorie : Editoriaux

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Bobigny : une école clandestine « en lien avec l’islam radical » fermée

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https://www.bvoltaire.fr/bobigny-une-ecole-clandestine-en-lien-avec-lislam-radical-fermee/

Ce jeudi 8 octobre, la préfecture de Seine-Saint-Denis a annoncé, dans le cadre de la « lutte contre l’islam radical », la fermeture de cet établissement « Apprendre et comprendre » de Bobigny qui proposait, depuis 2012, des cours d’arabe et de Coran aux femmes et aux enfants, dont certains parents sont « connus pour être en lien avec l’islam radical », rapporte Le Parisien.


Une école clandestine, des enfants de 3-4 ans voilés


Sur Twitter, la préfecture décrit ce lieu comme une « école clandestine rassemblant dans des conditions inqualifiables plusieurs dizaines d’enfants hors de la loi et des principes républicains ». Selon une source policière, l’effectif total pourrait atteindre 80 écoliers. Certains d’entre eux, âgés de « 3-4 ans » étaient « voilés » et accueillis dans des conditions sanitaires « déplorables », sans cour de récréation et avec des problèmes de sécurité incendie mettant « la vie des enfants en danger », toujours selon la source policière. De plus, l’enseignement se faisait hors de toute autorisation.

 

 

Des parents fichés S

 

Selon cette même source, « certains enfants et encadrants étaient issus de l’école d’Aulnay-sous-Bois », fermée en janvier dernier pour la même raison, et « plusieurs parents d’élèves sont connus pour être en lien avec l’islam radical », voire eux-mêmes fichés S.Contacté par l’AFP, le maire PCF de Bobigny Abdel Sadi a indiqué ne pas avoir d’informations sur les éventuelles dérives d’Apprendre et comprendre, n’ayant « jamais entendu parler de cette association, en bien ou en mal avant ce matin [jeudi] »




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