Le terrorisme est conforme aux prescripttions d'Allah dans le Coran
Cher Dr Dalil Boubakeur, Imam de la mosquée de Paris,
J’ai visionné plusieurs vidéos dans lesquelles vous condamnez l’attentat contre
le magazine Charlie Hebdo, qui a coûté la vie à un certain nombre de
journalistes. Vous y avez tenté de disculper l’islam de ce qui est arrivé. Vous
avez même pleuré sur les musulmans au lieu de pleurer sur les victimes, en
affirmant que ce qui s’est passé est un coup porté à l’ensemble des musulmans et
que l’Islam sanctifie la vie.
Vous démontrez ainsi que vous vous moquez de la vie des journalistes assassinés
et que votre seule préoccupation consiste à éviter
l’accusation de l’islam et des musulmans pour
ce qui s’est passé. Vous vous êtes contredit et vous avez prouvé que vous
manquez de la moindre sympathie pour les victimes. Vous avez perdu votre
humanité par ces déclarations. Mais soyons honnêtes, absolument honnêtes. Ne
dit-on pas, en arabe, que de la franchise naît la tranquillité? Parlons en
termes médicaux, puisque vous êtes médecin de profession. Vous savez qu’un
diagnostic erroné peut entraîner la mort du patient.
Si vous considérez un cancer comme un simple mal passager, vous donnez
l’occasion au cancer de croître et de détruire la vie du patient. Je pense que
vous êtes d’accord avec moi sur ce point. Et il va de soi que le médecin, après
le diagnostic, doit suggérer le médicament adéquat au patient afin de le guérir.
Permettez-moi de vous dire que votre diagnostic sur les événements d’hier à
Paris ne saurait convaincre que les idiots et les hypocrites. Si vous n’êtes pas
conscient de votre erreur, c’est un signe de votre ignorance. Et si
vous savez que votre diagnostic est erroné, cela signifie que vous êtes un
malhonnête, pour ne pas dire un menteur. Ce qui est arrivé à Paris est
entièrement conforme à l’enseignement de l’Islam tel qu’il ressort du Coran, de
la Sunna de Mahomet et de tous les ouvrages reconnus de droit musulman.
Est-il nécessaire de vous rappeler comment Mahomet s’est vengé de ceux qui l’ont
critiqué? Ne savez-vous pas ce que Mahomet a fait à Um Qarfa? Ne savez-vous pas
comment le Coran stigmatise les poètes dans le chapitre qui leur est consacré et
qui porte le titre «Les poètes»? Jamais Mahomet n’a admis la moindre critique à
son égard; il n’acceptait que ceux qui chantaient ses louanges, comme le font
les rois et les chefs des pays arabes et musulmans aujourd’hui.
Ne savez-vous pas que les ouvrages de droit musulman prescrivent de tuer
ceux qui critiquent Mahomet? Pouvez-vous
m’indiquer un seul pays arabe ou musulman qui permet de toucher à Mahomet? Bien
sûr que non. Où donc est la sanctification de la vie dont vous parlez? La
liberté d’expression et la vie des humains n’ont aucune valeur dès qu’on touche
à l’Islam, au Coran ou à Mahomet. Et je vous défie de me présenter la moindre
preuve de l’inexactitude de mes propos. À moins que vous n’indiquiez les
critiques contre Mahomet dans la période mecquoise, quand il n’avait pas d’épée.
Mais après avoir joint le pouvoir à la prophétie, il n’a toléré aucune critique
contre lui ou le Coran. Et
cela vaut encore aujourd’hui.
Revenons sur ce qui s’est passé à Paris. Vous avez certainement appris que
lorsque les terroristes ont assassiné les journalistes, ils criaient «Dieu est
grand, le prophète Mahomet a été vengé». Ils se considéraient comme les
exécutants de la loi islamique contre ceux qui critiquent Mahomet. Et ce
qu’ils ont fait est conforme aux dispositions de la loi islamique. La
question se pose: où l’ont-ils appris? Ne serait-ce pas dans des livres dont
regorgent les bibliothèques des mosquées en France? Ne serait-ce pas dans les
prêches des imams de ces mosquées?
En France, tout le monde a le droit de critiquer le judaïsme, le christianisme,
le communisme, ainsi que leurs symboles et leurs ouvrages. Et les journalistes
qui ont été assassinés ne s’en sont pas privés, sans tenir compte des
susceptibilités des juifs, des chrétiens ou des communistes. Ce droit est
garanti par la loi française. En refusant toute critique de l’islam, de Mahomet
et du Coran même en France, les musulmans voudraient tout simplement y appliquer
la loi islamique et brider la liberté d’expression. Tant que de telles idées
dominent la mentalité des musulmans, ce qui est arrivé à Paris avec Charlie
Hebdo se répétera, avec le même magazine et d’autres. Ainsi, sous
la menace de mort, les musulmans veulent faire taire des
intellectuels, des journalistes, des universitaires, des politiciens et toutes
autres personnes qui seraient tentées de critiquer l’islam et ses symboles. Ils
veulent tout simplement établir en France une dictature islamique brutale,
interdisant la liberté de pensée et d’expression. Je vous invite à un moment de
franchise avec vous-même. Vous dites vouloir le vivre-ensemble en France.
Comment pouvez-vous imaginer la cohabitation entre musulmans et non-musulmans en
France avec de telles idées? Ne
voyez-vous pas que la société française est menacée par la guerre civile dont
les musulmans seront les premiers perdants? Soyons honnêtes. Ne pensez-vous pas
que de nombreux adeptes de votre religion en France, ou certains d’entre eux au
moins, ont applaudi l’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo comme ils ont
applaudi les crimes de Mohamed Merah?
Aucune personne saine d’esprit ne peut nier que ce qui est arrivé à Paris avec
les journalistes de Charlie Hebdo provient des enseignements islamiques. C’est
le diagnostic que personne d’informé ne saurait mettre en doute. Ceci étant, il
faut en déduire la nécessité de revoir l’ensemble des enseignements islamiques.
On doit lever la sainteté du Coran, de Mahomet et de l’islam et permettre leur
critique comme on le fait avec le judaïsme, le christianisme et le communisme. Les
imams de mosquées en France doivent reconnaître la liberté d’expression prévue
par la loi française et demander aux musulmans qui ne l’acceptent pas de quitter
la France pour retourner dans leur pays d’origine. Et
ce pour éviter la guerre
civile entre musulmans et non-musulmans en
France. En ce qui concerne les mosquées, il faut surveiller ce qui y est dit et
ce qui y est enseigné afin qu’elles ne deviennent pas des nids de terrorisme et
d’extrémisme. Pour cela, je suggère que les mosquées soient ouvertes à tous, que
les prêches soient prononcés en français, que les imams étrangers ne soient pas
autorisés à y officier, et je propose de soumettre les imams actuels à des
mesures administratives et éducatives.
Vous savez sans doute qu’en Egypte les prêches sont distribués aux imams par les
autorités étatiques, qui contrôlent la stricte observance de leur contenu. Tous
les prêches des mosquées de France doivent être soumis à l’approbation préalable
des autorités françaises, ces prêches doivent être enregistrés et les
contrevenants doivent être sanctionnés par le retrait de la nationalité et le
renvoi dans le pays d’origine. Et ce, encore une fois, pour éviter la guerre
civile entre musulmans et non-musulmans en France.
D’autre part, il faut revoir intégralement l’enseignement islamique et
l’orienter vers la doctrine de Mahmoud Mohamed Taha, qui a été pendu sur
instigation de l’Azhar. Ce penseur estimait qu’il fallait impérativement laisser
de côté le
Coran médinois, qui viole les droits de l’homme,
et ne retenir que le Coran mecquois. Cela
nécessite l’interdiction en France du Coran sous sa forme actuelle.
Il faut exiger que tous les exemplaires du Coran, y compris ceux qui se trouvent
dans les mosquées, soient dans l’ordre chronologique, en
indiquant clairement que le Coran médinois est caduc en raison de ses incitations
à violer les droits de l’homme.
Les responsables de la religion musulmane doivent en outre reconnaître la
liberté religieuse, y compris la liberté de changer de religion, de quitter
l’islam. Les
autorités françaises doivent imposer cette exigence sous peine de retrait de la
nationalité française et de renvoi dans le pays d’origine. Ce
sont là des mesures que vous devez prendre en tant qu’imam de la Mosquée de
Paris, et que doivent prendre les autorités françaises le plus rapidement
possible afin de permettre le vivre-ensemble en France. Veuillez agréer,
Monsieur l’imam de la Mosquée de Paris, l’expression de ma haute considération.
Sami Aldeeb, Dr en droit, professeur des universités, Directeur du Centre de
droit arabe et musulman: http://www.sami-aldeeb.com Auteur
d’une traduction française du Coran par ordre chronologique