Le Jihad consubstanciel à la naissance de l’islam
On commencera par
les comparaisons faites entre le christianisme et l’Islam. Si comparaison n’est
pas raison, il faudrait comparer ce qui est comparable. Pour comprendre la
nature du christianisme et de l’islam, il est nécessaire de connaitre et de
comparer les premiers temps de ces deux religions, en particulier, leur
naissance, leur expansion et le message qu’elles véhiculaient.
Pour le
christianisme, on fera un résumé du message et des actes de Jésus-Christ et de
ses apôtres, ainsi qu’une brève analyse de l’expansion du christianisme pendant
les premiers siècles qui ont suivi sa naissance. Et on fera la comparaison avec
la naissance et l’expansion de l’islam durant le premier siècle de l’Hégire,
ainsi que le message que véhiculait l’islam, tout en précisant la la nature de
ce message.
Pour plus de clarté
dans ce qui suit, on se limitera au premier siècle qui a suivi la naissance de
Jésus. Et pour l’islam, là la période qui va de la première année de l’Hégire,
qui eut lieu en 622 ap. J.C., jusqu’à l’an 720, soit le premier siècle du
calendrier musulman.
Le ministère de
Jésus-Christ s’est fait pendant les trois ans qui ont précédés sa mort sur le
croix. Accompagné de ses apôtres, Jésus a prêché aux foules. La tradition
chrétienne rapportent les miracles qu’il a accomplis, le message qu’il a
enseigné, ainsi que sa mort sur la croix, sa résurrection et son ascension au
ciel. Avant de quitter cette terre, Jésus a envoyé les apôtre pour annoncer
l’Évangile aux nations.
Les apôtres étaient
investis que par l’Esprit Saint, et n’avaient que leur parole et leur témoignage
pour annoncer la « Bonne Nouvelle ».
Dans leur mission, les apôtres subirent des violences et moururent exécutés,
sans jamais répondre à la violence, même dans un but uniquement défensif. Durant
cette même période, les chrétiens s’interdisaient la violence et le métier des
armes. Ils subirent les persécutions, et ne réagirent pas à cette violence. À
l’image du Christ, ils acceptaient la mort et n’utilisaient jamais la violence
ou la guerre, même limitée à un rôle purement défensif.
Il ne s’agit pas
d’interprétation de textes religieux, mais de présentation de faits historiques
sur lesquels il existe un consensus des historiens. L’unanimité des historiens
sont d’accord sur la nature pacifique du message de Jésus-Christ, tel que ce
message a été mis en oeuvre par ses actes et ceux de ses apôtres, ainsi que les
actes des chrétiens qui ont vécu aux quatre premiers siècles du christianisme.
Durant les trois
premiers siècles, les premiers chrétiens ont montré une fidélité totale à ce
message de paix et d’amour. Si par la suite, des autorités se considéraient
comme chrétiennes, ont utilisé la violence, ils ne pourront jamais légitimer
leurs actes par les paroles du Christ ou de ses apôtres. Le christianisme
authentique s’est propagé d’une manière entièrement pacifique et le message
chrétien est un message de paix et d’amour du prochain.
On peut souligner
quelques paramètres fondamentaux qui caractérise le christianisme naissant :
1.
Jésus et se apôtres
et les chrétiens des premiers siècles n’ont pas pris les armes, ils n’ont
constitué aucune armée. Ils n’ont pas conquis le pouvoir politique.
2.
Ils n’ont instauré
des lois et mis en place des juges pour les appliquer. Ils n’ont pas tenté de
conquérir ou de soumettre le moindre pays par les armes.
3.
Ils n’ont réduit
personne à l’esclavage et en particulier, aucune femme ne fut réduite à
l’esclavage sexuel. Il n’ont pas pratiqué le pillage ni organisé des massacres.
Peut-on dire la
même chose sur l’islam authentique, au moment de son instauration par Mahomet et
ses compagnons.
On commencera par analyser ces premiers temps de l’islam, sur un plan purement historique.
Dès son installation à Médine, aux premières années de l’Hégire, Mahomet et ses compagnons ont lancé les premières expéditions militaires.
Mahomet a conquis le pouvoir politique par les armes.
Il a lancé de son
vivant, les guerres d’invasions qui ont instauré un empire théocratique immense.
Ces conquêtes
étaient légitimées par précepte coranique du Jihad guerrier, violent et
conquérant
Il est important de
souligner que Mahomet a commencé son ministère prophétique d’une manière
pacifique à La Mecque. Après avoir reçu la révélation, les premiers prêches de
Mahomet ne rassemblèrent qu’un nombre réduits de fidèles. Durant toute cette
période, il ne s’adressait qu’au mecquois polythéistes.
Dès son installation à Médine, aux premières années de l’Hégire, Mahomet et ses compagnons ont lancé les premières expéditions militaires.
La première prescription du Jihad correspond à la première année de l’Hégire, soit l’an 622 après. J.C. Entre cette première année de l’Hégire et la mort de Mahomet en l’an 632, le Prophète de l’islam a mené près de quatre-vingt batailles et expéditions militaires.
Mahomet à la tête de ses
guerriers.
Il affronta les
différentes composantes de la société qui vivaient en Arabie :
·
Les tribus païennes
de la Mecque, qui vivaient du commerce caravanier et du pèlerinage au sanctuaire
de la Kaaba.
Mahomet lance ses premières expéditions guerrières contre les Mecquois
·
Les tribus juives
qui peuplaient la région de Médine et qui vivaient de l’agriculture et de
l’artisanat.
·
Les tribus arabes
qui vivaient de l’agriculture dans les oasis.
·
Les tribus nomades
qui pratiquaient l’élevage.
Mahomet vainquit et
soumis tour à tour, toutes ses tribus. Elles lui prêtèrent allégeance et se
soumette à la loi d’Allah telle qu’elle était prêchée par Mahomet dans le Coran.
Ces tribus se convertissent à l’islam. Elles acceptent de payer l’impôt et
fournissent à Mahomet les troupes pour le Jihad.
Ces dix années de
Jihad lui ont permis à Mahomet de conquérir le pouvoir politique et de soumettre
une grande partie de la Péninsule arabique. Mahomet avait sous ses ordres une
armée d’environ 20.000 hommes, bien armés et entrainés.
Mahomet lance des expéditions
contre les byzantins chrétiens, le Yémen et envoie des ultimatums aux nations
voisines.
Juste avant sa
mort, il envoya les premiers raids contre les chrétiens en territoire byzantin
(Tabouk, Mouta, Dhoumatt Ad Danjale) et aux chrétiens qui vivaient au sud de
l’Arabie, ainsi qu’aux tribus du Yémen, à l’extrême sur de la Péninsule
arabique.
Il envoya des
lettres-ultimatum aux nations et aux royaumes qui avoisinaient la Péninsule
arabique : Egypte, Abyssinie, Palestine, Syrie, Mésopotamie et Perse. Ils les
sommaient de se convertir à l’islam et d’accepter la domination musulmane, ou de
subir les guerres lancées par le Prophète conformément aux ordres d’Allah
révélées dans le Coran.
On constate ainsi,
que le Jihad a constitué la principale activité de Mahomet, durant les dix
dernières années de sa vie. En tant que modèle parfait pour tout musulman,
Mahomet a montré que le Jihad doit occuper une place importante dans la vie du
musulman. Ce principe allait être mis en application par les compagnons et
disciples de Mahomet.
Ses compagnons
poursuivirent ces guerres qui ont été lancées par Mahomet.
Abu Bakr, proche
compagnon de Mahomet à qui il a donné sa fille Aïcha en mariage, assura la
domination de l’islam sur la totalité de la Péninsule arabique. Il attaqua
toutes les tribus qui, à la mort du Prophète, se croyaient libérées de
l’allégeance qu’elles avaient faite à Mahomet. Abu Bakr imposa par les armes le
précepte de Mahomet : l’allégeance à l’islam n’est pas liée à une personne,
comme le Prophète Mahomet, mais elle est éternelle puisque l’islam la définit
comme une allégeance à Allah et à Mahomet.
Abu Bakr mourut
deux ans après le Prophète Mahomet. C’est Omar Ibn Al Khattab qui lui succéda.
Omar était un proche compagnon du Prophète à qui il avait donné sa fille Hafsa
comme épouse.
Omar mènera des
guerres pendant les dix années de son Califat. Il conquit la Palestine et la
Syrie, après avoir défait l’armée byzantine forte de 120.000 hommes, et assiégé
Damas pendant plusieurs mois. Il conquit la Mésopotamie, après avoir infligé une
première défaite au monarque perse à Hira. Cette bataille fut appelée la
« bataille du pont ». Omar continua ses campagnes militaires et gagna la grande
bataille de Qadissiya. Dans cette bataille, il défait une armé perse forte de
120.000 hommes et disposant d’un nombre important d’éléphants. À l’ouest, Omar
fait la conquête de l’Egypte. À sa mort, il laisse à son successeur Uthman, un
immense empire et une armée forte d’environ 200.000 hommes.
Uthmane était un
autre proche compagnon de Mahomet. Il a épousé sa fille Ruqaya, qui est morte
jeune, sans donner des petits-enfants à Mahomet.
Uthmane continua
les guerres de conquête conformément au précepte du Jihad. Il fait la conquête
de l’Afghanistan à l’est, de l’Arménie au Nord et de la Cyrénaïque. Il mourut
assassiné par d’autres compagnons de Mahomet, pour des conflits portant sur le
partage du butin et la nomination des postes de gouverneurs.
Ce bref résumé des
conquêtes militaires entreprises par Mahomet et ses disciples ou compagnons,
apporte la démonstration que le Jihad constituait la principale activité des
fondateurs de l’islam.
Ces conquêtes de
colonisation et de soumission des peuples, étaient conformes aux préceptes du
Coran et à l’islam authentique tel qu’il a été instauré par Mahomet.
Dans la suite de ce
chapitre, con analysera le précepte du Jihad tel qu’il figure en premier lieu
dans le Coran et la Hadiths ou paroles de Mahomet.
Cette analyse
confirmera les faits historiques qui ont accompagné la naissance de l’islam.
Ainsi, on montrera qu’aussi bien l’analyse des textes fondateurs de l’islam, que
les faits historiques, apportent la confirmation que le Jihad dans l’islam est
offensif et guerrier. Toute affirmation contraire relève du déni de vérité :
cela reviendrait à dire que Mahomet et ses disciples les plus proches, n’ont
rien compris à l’islam et à son texte sacré : le Coran.
Pour souligner cette vérité, on notera que les enfants des compagnons de Mahomet, qui l’ont connu de son vivant, ont accompagné leurs parents dans ces conquêtes et ils ont poursuivi ces guerres d’invasions. Ces combattants de la deuxième génération, appelés les « successeurs immédiats » (At-Tabi’ines), ont permis à l’islam d’atteindre les côtes de l’Océan Atlantique à l’ouest, et la frontière de l’Inde à l’est. Cet empire ainsi conquis en l’espace de 70 ans, atteignit une superficie qui dépassa l’Empire romain à son apogée. En conséquence, la rigueur historique et l’unanimité des historiens, aussi bien musulmans que non musulmans, nous confirme que l’islam s’est propagé par la violence et la guerre.
Les conquêtes musulmanes à la naissance de l’islam.
On voit ainsi que
la naissance de l’islam est accompagnée par la violence et la conquête des
autres nations. Si dans le christianisme, l’église et les Papes ont commis des
crimes contre l’humanité (Inquisition, massacre des Amérindiens, massacre des
hérétiques comme les Cathares, massacre des civils pendant les Croisades, les
guerres de religion etc…), ces violences se sont passées plusieurs siècles après
la mort de Jésus-Christ.
Il apparait
clairement que ces agissements barbares, ne trouvent aucune parole du Christ ou
de ses apôtres, ni aucun de leurs actes, qui donnerait une quelconque légitimité
aux auteurs de ces horreurs. Il serait aberrant de faire porter la
responsabilité de ces barbarie à Jésus-Christ et à ses apôtres. Ce serait
contraire à la vérité et au simple bon sens.
À titre d’exemple,
on rappellera que tous les apôtres de Jésus étaient juifs. Et aux juifs qui
l’ont livré à la crucifixion, Jésus a demandé : »Père, pardonne-leurs. Ils ne
savent pas ce qu’ils font. »
Si Jésus leurs a
pardonné, comment l’église en tant qu’institution enseigne l’antisémitisme et a
persécuté les juifs. Cet antisémitisme, comme les autres crimes, comme par des
personnes se disant chrétiennes, ne sont qu’une trahison du Christ et de son
message.
Pour les Croisades,
on précisera qu’elles ne sont que la conséquence de l’occupation de la Terre
sainte, par les armées de Mahomet. Les Croisades ont été lancées pour libérer
les lieux saints du christianisme de l’occupation musulmane. Les Croisades sont
des guerres décidées par des responsables politico-religieux de Xième siècles.
Elles n’ont absolument rien à voir avec les textes fondateurs du christianisme,
tels qu’ils ont été enseignés par Jésus-Christ et ses apôtres.
Il est clair que
les crimes que l’église catholique du Xième siècle ou de Moyen Âge a commis, que
ce soit l’Inquisition, les massacres des hérétiques ou des innocents pendant les
Croisades, sont en contradiction totale avec le message et les actes du Christ.
Que ce soient les apôtres ou les chrétiens des premiers siècles, leurs actes
témoignent de l’enseignement de l’Évangile : toute forme de violence est
contraire au message du Christ.
On dit souvent que
la violence de l’Ancien Testament n’a rien à envier à celle du Coran. Mais on
oublie de préciser que les passages violents de l’Ancien Testament ne sont pas
prescriptifs, mais purement narratifs. Ces passages racontent des guerres qui
ont été menées contre des ethnies précises. Ces guerres ont été menées par Moïse
et Josué durant la conquête de la Terre promise (désert du Néguev au Sud, la
région du Jourdain à l’est, le mont Liban au nord et la mer Méditerranée à
l’ouest). Et l’Ancien Testament précise les limites de cette Terre promise. Il
n’y a aucune prescription dans l’Ancien Testament qui ordonne aux croyants de
conquérir l’ensemble de la planète. Et l’Ancien Testament ne prescrit jamais à
tous les croyants de combattre les infidèles pour les obliger à se convertir ou
de se soumettre au judaïsme.
Il est donc
totalement faux de mettre sur le même plan le Coran et la Bible. Les faits
historiques apportent la démonstration que le Coran ordonne de mener le Jihad
guerrier contre l’ensemble de l’humanité, pour la soumettre à la loi d’Allah.
Les armées de Mahomet :
Le
pillage des nations conquises.
Le pillage est licite pour les conquérants musulmans : le Coran prescrit de prendre les biens des nations conquises comme butin de guerre.
Les versets du
Coran et les Hadiths de Mahomet ne peuvent être interprétés autrement. Ceux qui
prétendent le contraire se mettent en contradiction frontale avec les préceptes
de l’islam. Si le Jihad n’était pas guerrier et conquérant, alors cela
signifierait que Mahomet, le fondateur de l’islam, ainsi que ses disciples les
plus proches (Abu Bakr, Omar, Uthmane et Ali) n’ont rien compris à l’islam et
aux préceptes d’Allah révélés dans le Coran.
Mahomet et ses
compagnons a constitué des armées musulmanes immenses. Les conquêts militaires
et les guerres d’invasion qu’ils ont menées au nom d’Allah ont entrainé des
pillages et des massacres immenses.
Mais la pire
infâmie réside dans l’esclavage sexuel que l’islam a consacré comme loi
« divine » établie pour l’éternité par Allah. Ibn Khaldoun, ce grand historien
musulman, précise que pour la seule Afrique du Nord, les envahisseurs musulmans
(Uqba ibn Nafi’, Hassane An-Nu’mane et Moussa Ibn Nassir) réduisirent plus de
100.000 vierges berbères à l’esclavage sexuel Pendant la conquête de l’Espagne,
Tariq Ib Ziyad offrit au Califat musulman plus de 30.000 filles de la noblesse
espagnole : elles furent vendues comme esclaves sexuelles sur les marchés de
Damas, du Caire, de Médine et d’autres villes de ce califat musulman.
L’esclavage
sexuel pratiqué à une échelle massive.
Parmi les savants
musulmans, on citera ceux qui sont considéré aussi bien dans le monde musulman
qu’en Occident, comme les grands représentants de la pensée musulmanes.
Et pour analyser le
précepte du Jihad et des ravages qu’il a occasionné, on citera l’historien
musulman Ibn Khaldoun (1332-1406) que l’ensemble du monde arabo-musulmans
considère comme l’un des plus grands historiens que le monde a connus. Il est
même considéré comme le savant qui a inventé la sociologie, comme approche pour
comprendre l’Histoire. Il qui écrit dans sa
Muqadima (page 427) :
« Dans la
communauté musulmane, le djihad est un devoir religieux en raison de
l'universalisme de la mission musulmane et de l'obligation de convertir tout le
monde à l'islam par la persuasion ou par la force. Les autres groupes religieux
n'avaient pas une mission universelle et le djihad n'était pas un devoir
religieux pour eux, excepté pour des raisons défensives. Mais l'islam est obligé
de conquérir le pouvoir contre les autres nations…
La religion a
besoin d’un chef qui la maintienne en l’absence du Prophète. Ce chef oblige le
peuple à se conformer aux prescriptions et aux ordonnances de la loi révélée. Il
est, pour ainsi dire, le lieutenant du Prophète, étant chargé de veiller à
l’accomplissement des devoirs que celui-ci a imposés. Les hommes, avons-nous
dit, sont obligés de se réunir eu société et, s’ils recherchent les avantages
d’un gouvernement régulier, ils ne sauraient se passer d’une personne qui les
dirige vers ce qui leur est avantageux, et qui les contraigne à s’éloigner de
tout ce qui pourrait nuire. Cette personne s’appelle le roi.
Dans l’islam, la guerre contre les
infidèles est d’obligation divine, parce que cette religion s’adresse à tous les
hommes et qu’ils doivent l’embrasser de bon gré ou de force. On a donc établi
chez les musulmans la souveraineté spirituelle et la souveraineté temporelle,
afin que ces deux pouvoirs s’emploient simultanément dans ce double but.
Les autres
religions ne s’adressent pas à la totalité des hommes ; aussi n’imposent-elles
pas le devoir de faire la guerre aux infidèles ; elles permettent seulement de
combattre pour sa propre défense. Pour cette raison, les chefs de ces religions
ne s’occupent en rien de l’administration politique. La puissance temporelle est
entre les mains d’un individu qui l’a obtenue par un hasard quelconque ou par
suite d’un arrangement où la religion n’entre pour rien. La souveraineté s’est
établie chez ces peuples, parce que l’esprit de corps et de cohésion les y porte
par sa nature même, ainsi que nous l’avons déjà indiqué ; la religion ne leur
imposait pas cette institution, vu qu’elle ne leur ordonnait pas de subjuguer
les autres peuples, ainsi que cela eut lieu dans l’islam.
Concernant les
autres religions comme le judaïsme ou les différentes branches du christianisme,
nous les musulmans, nous ne jugeons pas convenable de salir nos pages en
rapportant leurs opinions impies, qui, du reste, sont assez généralement
connues. Toutes ces doctrines sont fausses, ainsi que le Coran l’a déclaré. Nous
n’avons pas à discuter ou à raisonner là-dessus avec eux ; nous n’avons qu’à
leur donner le choix de l’islamisme, de la capitation ou de la mort. »
·
Averroès
(12ème siècle) : La définition du Jihad.
Ibn Rushd, dit
Averroès (1126-1198), est un philosophe et l’un des érudits musulmans les plus
célèbres en Occident. On le connaît surtout pour ses commentaires d’Aristote,
pour ses talents de médecin et sa contribution à la philosophiques. Averroès a
occupé le poste de Juge dans l’Andalousie musulmane au XIIème siècle. En tant
que juriste, Averroès traite avec détail la question du djihad dans l’islam. Il
le fait dans son traité de droit intitulé « Bidayat
al-mudjtahid wa Nihayat Al Muqtasid ». Voici quelques extraits du premier
des deux chapitres qu’il consacra au Jihad :
·
Les qualifications
légales (hukm) de cette activité :
De l’avis de la
majorité des savants, la nature obligatoire du djihad est fondée sur le
Coran (de la Sourate 2, verset 216) : « Le combat vous a été prescrit alors
qu’il vous est désagréable. » (…)
·
L’ennemi
Les savants
s’accordent sur le fait que tous les infidèles qui associent d’autres divinités
au seul Allah (y compris les juifs et les chrétiens) doivent être combattus.
Cela est fondé sur le Coran (Sourate8, verset 39) :
«
Et combattez-les jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus d’association, et que la
religion soit entièrement à Allah. »
·
Les dommages
pouvant être infligés aux différentes catégories d’ennemis.
« Les dommages
infligés à l’ennemi peuvent consister en atteintes à sa propriété, à sa personne
ou à ses libertés individuelles, c’est-à-dire sa mise en esclavage et son
appropriation. Conformément au consensus (« idjma’ »), cela peut être infligé à
tous les polythéistes – hommes, femmes, jeunes et vieux, importants et communs »
La majorité des savants s’accordent à dire que l’imam (le chef de l’État
islamique, le calife) dispose de nombreuses possibilités de traiter les captifs.
Il peut leur pardonner, les tuer ou les libérer contre rançon ou sous forme de
« soumis protégé » (dhimmi), auquel cas le captif libéré est tenu de payer la
taxe de capitation (jiziah)…. Ceci est
conforme au Coran (Sourate 8, verset 67) :
« Un prophète ne
devrait pas faire de prisonniers avant d’avoir mis les mécréants hors de combat
sur la terre » de
même que le contexte de la révélation de ce verset concerne les captifs de la
bataille de Badr et tend à prouver qu’il vaut mieux tuer les captifs mâles
plutôt que de les mettre en esclavage.
Le prophète
lui-même a tué certains captifs hors du champ de bataille, alors qu’il pardonna
à d’autres. Il réduisait toujours les femmes en esclavage. Abou Abayd, un
compagnon de Mahomet, a relaté que le prophète n’avait jamais réduit en
esclavage des Arabes de sexe masculin. Après lui, ses compagnons étaient
d’accord à l’unanimité sur la règle voulant que les Gens du Livre (les chrétiens
et les juifs), mâles et femelles, soient réduits en esclavage…
·
Les conditions
préalables de la guerre.
Selon l’ensemble
des savants, la condition pour l’entrée en guerre est que l’ennemi ait entendu
les appels à adopter l’Islam. Cela implique qu’il n’est pas autorisé d’attaquer
avant que l’appel à se convertir à l’islam, ne les ait atteints… Malgré cela, il
est établi de manière irréfutable que le prophète effectua plusieurs attaques
surprises contre l’ennemi, la nuit ou à l’aube. Certains, donc, et ils sont la
majorité, affirment que les actes du prophète ont abrogé ses paroles. (…)
·
La trêve.
La conclusion d’une
trêve est considérée par certains comme étant permise d’emblée et sans occasion
particulière, à condition que l’imam considère qu’elle est dans l’intérêt des
Musulmans. D’autres soutiennent que cela n’est admissible que lorsque les
Musulmans en sont réduits à la plus extrême nécessité (…)
Averroès parle
uniquement de trêve. En tant que juriste, il sait que la paix avec les infidèles
n’est pas admise dans l’islam. Il ne peut y avoir de paix permanente entre
l’islam et les mécréants. Seule une trêve temporaire est permise.
Pour citer les
sources les plus précises, on fera référence aux savants qui ont établi les
quatre écoles de jurisprudence de l’islam sunnite durant les premiers siècles de
l’islam. Ces écoles se basent sur les préceptes du Coran et la Sunna de Mahomet,
pour institutionaliser le Djihad dans le droit musulman. Comme en pourra le
constater, il y a une unanimité des jurisconsultes musulmans, sur la
prescription de Djihad.
·
École malékite :
« Le jihad est une institution divine qui
est prescrite par Allah dans le Coran et qui a été mise en œuvre par Mahomet et
ses compagnons . L’engagement dans le Djihad de certains musulmans,
peut en dispenser d’autres. Nous
(Malékites) affirmons qu’il est préférable de ne pas entamer les hostilités
contre l’ennemi avant de l’avoir invité à adopter la religion islamique, excepté
lorsque l’ennemi attaque le premier. Il a le choix entre se convertir à l’Islam
et payer la capitation (jizya) ; sinon, la guerre sera déclarée contre lui ».
(Ibn Abi Zayd al-Qayrawani)
·
École hanbalite :
« Étant donné que la guerre licite est
essentiellement le djihad et que son objectif est de faire en sorte que la
religion devienne celle d’Allah uniquement et que la parole d’Allah, révélée
dans le Coran, soit la plus haute, de l’avis de tous les musulmans. Ceux qui
font obstacle à la Parole d’Allah, doivent être combattus. Quant à ceux qui ne
peuvent opposer de résistance, tels que les femmes, les enfants, les moines, les
vieillards, les aveugles, les handicapés et autres, ils ne seront pas tués à
moins qu’ils ne luttent par leur parole et leurs actes ».
Les enfants sont réduits à l’esclavage et
les femmes à l’esclavage sexuel. (Ibn Taymiyyah)
·
École hanafite :
« Il n’est pas licite de faire la guerre
contre quiconque n’a jamais été appelé à adopter la foi musulmane sans
préalablement les enjoindre à le faire. C’est là l’instruction donnée par le
prophète à ses commandants, leur ordonnant d’appeler les infidèles à adopter la
foi musulmane et également pour que les gens sachent bien qu’ils sont attaqués
au nom de la religion et non pour s’emparer de leurs biens, ou pour faire des
esclaves de leurs enfants, car en constatant cela, il se pourrait qu’ils soient
enclins à s’épargner les tourments de la guerre (…). Si les infidèles, en
recevant l’appel de la foi, ne consentent ni à l’adopter, ni à payer la
capitation, alors, il appartient aux Musulmans de demander l’aide de Dieu et de
leur faire la guerre, car Dieu assiste ceux qui le servent et détruit leurs
ennemis, les infidèles, et il est indispensable d’implorer son aide à chaque
occasion ; ce d’autant plus que le prophète nous ordonna de pratiquer de la
sorte ». Pour ceux qui ont refuser
l’islam, il est licite de le combattre, de réduire leurs enfants à l’esclavage
et de prendre leurs femmes comme esclaves sexuelles. (Burhanuddin Ali)
·
École chaféite :
« Les infidèles du domaine de la guerre (Dar
al-Harb) sont de deux sortes : d’abord, il y a ceux que l’appel de l’Islam a
atteints, mais qui l’ont rejeté et ont pris les armes. Le chef de l’armée a le
devoir de les combattre (…) de la manière qu’il juge la plus fructueuse pour les
musulmans et la plus préjudiciable aux infidèles. (…) Deuxièmement, il y a ceux
que l’invitation à adopter l’Islam n’a pas encore atteints, quoique ceux-ci
soient rares de nos jours puisque Allah a clairement manifesté l’appel de son
messager. (…) Il est interdit (…) d’entamer une attaque avant d’expliquer
l’invitation à l’Islam, d’informer sur les miracles du prophète et de rendre
évidentes les preuves qui encourageront l’acceptation (des interlocuteurs).
S’ils refusent toujours d’accepter après cela, la guerre est déclarée contre eux
et ils sont traités comme ceux que l’appel à la conversion, a atteints. Il est
licite aux musulmans de réduire leurs enfants et leurs femmes à l’esclavage ».
(Al-Mawardi)
Ces principes ont
toujours constitué des règles intangibles dans le monde musulman. Le Jihad a
pour but de soumettre l’ensemble de la planète à l’islam. Pour les chrétiens et
les juifs, l’islam leur proposait d’accepter la colonisation de leur pays par le
maitre musulman, de payer la capitation et de se soumettre au statut infamant de
la « dhimitude », sorte d’apartheid
musulman.
Comme on peut le
constater, à travers les faits historique et les textes sacrés de l’islam,
le Jihad est guerrier, violent,
esclavagiste et conquérant.
Ces dernières
années en Occident, les propagandistes de l’islam ont inventé dans un but de
manipulation, un Djihad prétendument spirituel. On précisera que cette notion de
« grand jihad spirituel » destiné à combattre ses propres mauvais penchants pour
purifier son âme, n’existe nulle part dans le Coran et la Sunna de Mahomet.
Ceux qui parlent de
Djihad spirituel, ne pourront citer aucun verset du Coran, ni aucun Hadith
authentique de Mahomet, pour étayer ce prétendu Djihad spirituel.
Il est donc évident
que la violence guerrière est consubstantielle à l’islam, depuis son
instauration par Mahomet. Cette violence guerrière a été pratiquée par le
Prophète et par ses compagnons.
L’islam est
conquérant dans son essence. Cette nature conquérante de l’islam est confirmée
par les textes sacrés de l’islam, en particulier par le Coran. Elle est
confirmée par les conquêtes que Mahomet et ses compagnons ont lancées pour
établir un empire qui allait de l’Afghanistan à l’Espagne.
Nier la nature
conquérante de l’islam, c’est nier l’évidence des faits historiques et falsifier
les textes sacrés de l’islam.
.