>> Respect pour les deux policiers assassinés :  Marwan Muhammad ne doit pas venir à Magnanville

 

Ces livres, munitions inépuisables du terrorisme !

 

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Nul mot, dans tous les dictionnaires de toutes les langues du monde, n’est capable de décrire l’acte bestial du viol et du meurtre horrible des deux jeunes femmes scandinaves dans la banlieue montagneuse de Marrakech, au Maroc.Cette tuerie barbare de Marrakech nous invite, tous, en tant qu’élite culturelle éclairée, créative ou politique à réfléchir profondément, et avec courage, sur les racines de cette pathologie contagieuse dans la terre d’islam.
Nous devons réexaminer, repenser les facteurs qui ont conduit à une telle sauvagerie. Nous devons avoir le courage intellectuel d'énumérer les livres qui sont la base idéologique qui ont emmené à de tels actes pathologiques. Nous sommes demandés d'assumer notre responsabilité historique et philosophique à creuser dans le fonds de nos bibliothèques afin de dénicher les livres, terre fertile, qui ont enfanté ce type de terrorisme dont la bestialité est sans préalable. 



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Certes, d’énormes sommes d’argent financent la chaîne infernale du terrorisme islamique, afin de blanchir l’argent sale des barons des stupéfiants, des drogues et des évasions fiscales. Cependant, le financement essentiel et primordial du terrorisme restera le livre. Il existe des livres matrice du terrorisme. D’autres livres jouent le rôle des chiens de garde de cette idéologie islamiste fasciste et fascisante. Les chiens de garde qui guettent tout ce qui est positif ou de lumière pour l’assassiner, cela perdure depuis quinze siècles.Le terrorisme islamiste, se nourrit, sur le plan idéologique, d’un nombre considérable de livres relevant du patrimoine dit islamique et qui circulent librement dans les milieux du lectorat, en terre d’islam, et dans les milieux des communautés musulmanes installées en Europe et partout dans le monde. Ces livres, matrice ou chiens de garde du terrorisme sont présent pour justifier et encourager les pratiques terroristes, au nom de la religion. Tant que les élites éclairées et laïques du Maghreb et des pays arabes s’emmurent dans le silence complice, sans avoir l’audace d’appeler les choses par leur nom, les générations successives en terre d’islam demeureront submergées par ces livres munitions de la terreur islamiste.
Ces élites éclairées doivent faire preuve de la plus forte détermination intellectuelle pour examiner et classer de manière critique et rationnelle les ouvrages de jurisprudence et de jurisprudence islamiques en circulation et ainsi mesurer leur dangerosité. Il est temps d’appeler à l’interdiction catégorique et ferme de certains livres, et ils sont nombreux, en particulier ceux qui appellent clairement à “la guerre sainte”, “à la conquête islamique” et “au djihad islamique” et qui rejettent l’idée de “vivre ensemble en paix” et qui menace la philosophie du partage. Ces élites éclairées doivent veiller à ce que ces livres ne parviennent jamais aux jeunes lecteurs arabes, maghrébins ou à ceux de jeunes musulmans d’Europe, des États-Unis et d’Asie.
Il existe un arsenal terrifiant de livres qui mènent des opérations de lavage de cerveau et incitent les nouvelles générations à s'aventurer dans la culture de la mort et à boycotter la culture de la vie.
Dans le monde musulman, beaucoup de ces livres sont étiquetés “sacrés”, même s'ils ont été produits par des êtres humains, qui peuvent commettre des erreurs. Les auteurs de ces livres étaient pour la plupart des juristes qui vivaient à la merci et au service d'une autorité politique sanguinaire. Ces livres sont la matrice et les chiens de grade du terrorisme.

Si nous n'arrêtons pas de réimprimer ces livres terroristes qui se cachent derrière des hadiths du prophète, derrière la Sira du Prophète, derrière les exégèses du Coran, nous sommes en train de fournir les munitions inépuisables au terrorisme. Si nous ne parvenons pas à débarrasser nos écoles et nos enfants de ces livres, nous ne serons pas en mesure de vivre dans la paix et la sécurité et le monde qui nous entoure ne sera pas en mesure de traiter avec nous en termes de valeurs humaine et universelle modernes. Si nous ne pouvons pas protéger nos bibliothèques de ces livres qui tuent, nous continuerons à créer de nouvelles écloseries pour le terrorisme à chaque nouvelle bibliothèque construite. Si nous ne pouvons pas libérer nos mosquées de ces livres source de la culture de la “peur”, semence de la “haine”, nous n’arriverons jamais à produire un citoyen équilibré. Ces livres sont le chemin qui mène vers la production d’un croyant/ kamikaze, prêt à cultiver le terrorisme et la mort.
Si nous ne pouvons pas le faire, et en urgence, en tant qu'intellectuels éclairés dont le rôle principal est de contrecarrer ces idées du terrorisme, alors ce qui s'est passé à Marrakech se produira encore et encore dans toute ville ou village où une bibliothèque, une mosquée ou une école sera construite et approvisionnée en ce genres de livres. Si, par pseudo-respect pour la liberté d’opinion et d’expression ou par crainte d’être accusés d’islamophobie, nous ne parvenons pas à lutter contre ces flots livresques meurtriers, nous ferons partie du prochain crime de viol ou de tuerie. Nous serons le couteau qui massacrera le prochain chrétien, juif, bouddhiste ou laïque.

 

À quoi ressemble le paradis dans la tête d’un musulman !?
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A la mémoire d’Abu-Al-Ala Al-Maari dont l’ouvrage “Rissalat al-ghofrane” (l’Épître du pardon) demeurera éternelle. À quoi ressemble le paradis dans la tête d’un musulman, un intellectuel ou un simple fidèle, qu’importe ? Excepté la vision spirituelle des soufis, les musulmans en général, influencés par l’effet des écrits superficiels sur le paradis, les légers commentateurs des textes fondamentaux de l’islam, ont tous une idée matérialiste, terrestre de leur paradis divin espéré.Tout simplement, et pédagogiquement parlant, l’image du paradis, dans la tête d’un musulman, n’est qu’un lieu bien défini où le croyant a le droit d’exercer ses libertés sans bornes, où le fidèle se libère de toutes les interdictions terrestres dictées par les lois divines et temporelles. Un soulagement de tout étouffement social, politique ou sexuel.Le paradis, dans la tête du musulman, ressemble à un grand et magnifique bosquet, un boustane dans un désert d’Arabie. Tous genres de fruits et d’arbres. De la verdure. Des raisins. Des grenades. Des poires. Des fleuves. Du vin. Des verres. Du miel ! Du beur ! De l’eau fraîche ! Le paradis, dans la tête d’un musulman, est imaginé en un lit nuptial dans un palais impérial. De beaux draps. De la soie. Des tapis par terre. Divans. Baldaquins. Le bien-être.Entre bosquet, boisson, les wildanes beaux-garçons, tapis, oreillers et lit, le beau décor est bien installé dans la tête du musulman, pour recevoir de belles jeunes femmes. Soixante-douze houris. De belles jeunes femmes vierges. Des virginités. Des hymens. Il y a une focalisation aveuglée et hystérique sur l’adoration de la virginité ! Le charnel. Le nombre des hymens à dépuceler ! Soixante-douze houris et plus, des belles femmes, attendent chaque musulman une fois franchi le portail du paradis !Je renvoie le lecteur aux centaines d’enregistrements audiovisuels postés sur les réseaux sociaux par les soi-disant stars prédicateurs du monde arabo-musulman, dans lesquels le croyant, dans le paradis divin, n’est qu’un psychopathe déchaîné devant la virginité féminine. En présence du corps féminin. Dans la tête du musulman, le paradis est l’espace où des milliers de jeunes femmes vierges sont à sa disposition pour assouvir sa faim sexuelle débordée ! Une obsession terrestre collée sur un espace divin ! Ces stars prédicateurs, les soi-disant Ulémas, présentent le croyant vidé de toute spiritualité, asséché de toute adoration à Dieu, dépéri de toute prière, n’attendant, ne demandant, ne commandant que plus de femmes, plus de virginités ! Le sexe est le centre de toutes les attentes du locataire paradisiaque musulman. Ce dernier est hanté par la consommation des virginités. Déflorer les hymens. Une image qui dégage une violence charnelle inégalée, et dans laquelle le musulman dispose d’une force sexuelle d’un superman ! Le paradis, dans la tête d’un musulman, est l’espace où tous les plaisirs sont permis, sont exaucés, tous plaisirs confondus ; charnel, culinaire, boisson, argent, or.Un lieu sans tabous, où on trouve même de beaux-garçons (wildanes) serviteurs de boissons pour satisfaire l’appétence des locataires du paradis musulman. Le paradis, dans la tête d’un musulman, est le lieu où Dieu est à la disposition des locataires du lieu, toujours en réponse favorable à tous les fous désirs des ces bons croyants !Dans la tête du musulman, le paradis est l’espace masculin par excellence, on ne parle que de comment ou de quoi contenter ou calmer les désirs des hommes. Les femmes dans cet espace n’ont pas de désir ! Leur présence passe sous silence ou elles sont là que pour compléter le désir des hommes, les bons croyants !Les femmes, les bonnes fidèles auront-elles leurs houris-hommes, leur soixante-douze hommes-houris ? Quel désir charnel offrira le paradis à ces fidèles femmes, des fidèles de bonne foi ? Mais pourquoi les feqihs et les commentateurs restent silencieux ou pas trop clairs dès qu’il s’agit de la chose “le désir paradisiaque féminin” ?Ce silence et cette confusion sont prémédités et voulus. Les théologiens et les feqihs, par leur silence vis-à-vis du désir féminin dans l’au-delà, cherchent à alimenter ce que j’appelle “Le Mythe de Virilité”.  Les livres qui souvent sont classés et vus par les musulmans comme livres religieux, livres sacrés, lus avec une conviction religieuse absolue et divine, remplacent le désir terrestre prohibé par le désir “éternel paradisiaque”. De ce fait, ce produit intellectuel humain, ce patrimoine religieux, en faisant le rapprochement entre “le terrestre temporel” et “le paradisiaque éternel” continue à cultiver et à sacraliser, dans la tête du musulman, l’idéologie de “la masculinité” et renforce “le mythe de virilité”. Ainsi demeure l’hégémonie sexuelle qui donne au Nirvana musulman une image de masculinité !

 


Le jour où l'Islamisme européen menacera l'Afrique du Nord et le monde arabe !

 

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Ce jour-là n’est pas aussi lointain que vous l’imaginez ! C’est le compte à rebours ! Ce jour-là ne tarda pas à frapper à nos portes pour nous annoncer une autre terreur, une autre sauvagerie religieuse !  Aujourd’hui en Europe, tous les ingrédients politiques et socioculturels sont réunis pour que l’islamisme européen prenne le dessus, saisisse sa férocité. D’abord à cause du laxisme et de l’indifférence avec lesquels les intellectuels rationalistes européens regardent leur islamisme.Les méthodes angéliques avec lesquelles ils établissent leurs analyses.  L’islamisme grignote l’Europe morceau par morceau, secteur par secteur ! Puis, les biens de la démocratie dont jouissent les islamistes européens en tant que citoyens, et tant mieux, mais ces derniers n’ont jamais cru, et ne croient point en les valeurs de la démocratie. Aux yeux des islamistes, qu’importe la nationalité affichée, la démocratie est incompatible avec les principes de l’islam. Elle est une sorte d’hérésie qofr. Pour eux, la démocratie est un moyen pour grimper l’échelle, et une fois en haut, ils tirent sur la démocratie et les démocrates.  Et puis les biens des droits de l’homme, fruit d’un long combat humain universel, abolir l’esclavage, combattre le racisme, éradiquer la haine religieuse et ethnique, défendre l’égalité entre les femmes et les hommes, assurer les droits d’enfants, garantir la liberté individuelle à tous les êtres humains, qu’importe leur orientation sexuelle, leurs confessions religieuses, leurs langues, mais toutes ces valeurs, aux yeux des islamistes européens, sont un égarement du chemin de leur Dieu. Fourvoiement ! Tous les biens acquis de l’humanité, à savoir la démocratie, la laïcité et les droits de l’homme, il faut les remplacer par la charia, ne cessent de hurler les islamistes européens.Aujourd’hui, en Europe, les femmes sont de plus en plus voilées. De plus en plus agressées par des discours religieux à cause de leurs choix vestimentaires. Les harcèlements à caractère religieux des femmes en plein jour, à Paris, à Bruxelles, à Berlin… La liberté individuelle recule. L’accès à quelques cafés est déjà interdit aux femmes, cela se passe à Paris et non pas à Riyad. Après la violation des principes de l’école républicaine, les islamistes occupent des postes au sein des institutions sensibles, celles chargées de la recherche ou de la sécurité (l’attentat de la préfecture de police de Paris, le 3 octobre 2019).Les magasins hallal sont de plus en plus visibles. Dans les écoles, une séparation idéologique entre les enfants s’impose à cause d’un menu ! Les guerres des petits télécommandées par les grands ! Les élus, quelques maires français, vendent âme et conscience afin de sauvegarder leur poste. Un chantage électoral imposé par les islamistes européens aux maires : construire une mosquée contre trois mandats successifs assurés ! La gauche traditionnelle européenne use d’un discours flou dès qu’il s’agit de l’islamisme.Peu de débats philosophiques, voire rien, beaucoup de bavardages médiatiques et politicards sur les écrans et sur les réseaux sociaux ! L’extrême droite profite de ce phénomène afin d’instaurer un climat de peur et de chaos sociétal. Un fonds de commerce politique juteux pour les deux partis : l’islamisme et l’extrême droite. Le premier s’installe dans le rôle de l’agressé par l’étranger et le deuxième joue le rôle de la victime. Les décideurs européens ont peur de décider, dès qu’il s’agit de l’islamisme ! À l’heure où les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient se libèrent difficilement de leur tragédie islamiste vécue dans le sang, la société européenne s’engouffre dans son islamisme.Les citoyens européens d’origine musulmane, et à l’occasion de tous les rendez-vous électoraux dans leur pays d’origine, votent en majorité pour les partis islamistes. Les Tunisiens pour le parti Ennahda de Rached Ghannouchi, les Marocains votent PJD, Parti de la justice et du développement, de Saâdeddine El Othmani, les Turcs votent pour le Parti de la justice et du développement d’Erdogan, les Égyptiens votent pour le parti des Frères musulmans !Aujourd’hui, après une amère expérience faite dans la destruction, les pays d’Afrique du Nord se réveillent avec l’espoir de se libérer de la horde islamique. Mais de l’autre côté, les enfants originaires de ce même espace géoculturel et géo-religieux installés en Europe depuis au moins quatre générations, se radicalisent. Ils ne feront pas mal uniquement à l’Europe, mais aussi à leur pays d’origine. Au moment où, ici au Maghreb, les femmes mènent une lutte acharnée afin de se libérer du machisme sexiste religieux et de l’asservissement symbolisé, entre autres, par le port du voile imposé, de l’autre côté, les femmes européennes d’origine musulmane, victimes ou poussées par une idéologie islamiste masculine, reviennent au port du voile ! Le voile religieux n’est pas un choix personnel, mais un engagement communautaire. L’islamophobie, dont l’origine idéologique est un acte raciste perpétré contre l’islam, condamnée par toutes les lumières intellectuelles, est, aujourd’hui, détournée de son sens original. L’islamophobie est utilisée par les islamistes européens, incarnant le rôle de la victime, comme un pare-choc, afin de faire face à toute critique condamnant l’islam communautaire.

 

Voyage dans la tête d’un musulman !

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Ils ont réussi à construire un citoyen, qui refuse la colonisation étrangère, et tant mieux, mais qui accepte la soumission absolue au dictateur local ! Depuis les indépendances nationales, les pouvoirs politico-financiers au Maghreb comme dans le monde arabe, ont dépensé un énorme effort afin d’enfanter un citoyen hybride. Un citoyen qui ressent l’amertume et la désolation s’il n’arrive pas à faire sa prière à l’heure, et tant mieux, mais il n’est pas concerné, n’est pas responsable, en au aucun cas, envers le voleur, l’agresseur, le menteur, l’hypocrite autour de lui, en lui !…  Ils ont réussi à produire un citoyen qui menace des pays européens qui autorisent le mariage des gens du même sexe, capable de se faire exploser à cause de cet acte, mais ce même citoyen n’est pas dérangé, n’est pas préoccupé par les milliers de ses confrères militants des droits de l’homme jetés dans des prisons des dictateurs dans leur pays. En toutes pièces, les pouvoirs politiques sont arrivés à monter comme une géante usine pour fabriquer une espèce des êtres humains (plutôt des Bounadèmes) prêts à déclarer la guerre contre les femmes qui sortent dans la rue en costume normal, à l’image de nos chères mères, de nos respectées institutrices, mais se musèlent la bouche, se crèvent les yeux et se bouchent les oreilles devant les milliers de femmes jetées dans les rues de nos villes et nos villages avec leurs enfants en bas âge.  Depuis l’école coranique passant par l’école républicaine, jusqu’à l’université populiste, ils ont inculqué aux différentes générations, que l’islam est une religion et un État, et que par le passé cette religion a présenté un modèle de califat exemplaire ! Mais de l’école coranique passant par l’école républicaine jusqu’à l’université populiste, ils n’ont jamais dit aux générations successives que l’Histoire musulmane, celle écrite par les sunnites comme celle par les chiites, nous dévoile une autre vérité amère et sanguinaire. Nous prouve que tous les pouvoirs islamiques, à travers les quinze siècles coulés, étaient fondés sur le sang et gérée dans le sang ! Tous les despotes sont arrivés au pouvoir selon la règle suivante : de la violence au pouvoir et du pouvoir à la violence ! Toute gouvernance actuelle mêlant la religion aux affaires de l’État séculier enfante nécessairement un nouveau fascisme qui menace l’unité nationale, l’explosion du Soudan en deux États indépendants est un exemple frais et frappant. Depuis l’école coranique passant par l’école républicaine jusqu’à l’université populiste, ils ont cultivé une psychologie individuelle et collective concentrée sur la culture de l’adoration divine du Zaïm.  Les musulmans adorent le zaïm, le sauveur, l’ombre d’Allah sur terre. Ils n’arrivent pas à vivre libres sans zaïm (leader). Au commencement ce sont eux qui le fabriquent de toutes pièces ; religieuses, tribales, régionales et financières. Et dans un deuxième temps, c’est lui qui, les façonne selon son désire, son plaisir et son égoïsme politique sans bords. Il généralise la culture de la soumission. Mène une guerre sans merci contre la raison et les lumières. L’Histoire nous a enseigné combien les dictateurs arabes sont adorés par leur peuple ! On ne peut construire la modernité, la démocratie, la citoyenneté et la justice sans chasser et le colonisateur étranger et le dictateur local. Profitant de cet état de soumission, le pouvoir algérien, à l’image de tous les pouvoirs despotes africains et arabes, gère le pays comme une association caritative ! Les banques comme sa poche trouée! Les citoyens comme ses sujets ou sa propriété privée. Ils ont réussi a endoctriné la société par des illusions, ainsi l’Occident mécréant ne cherche que comment détruire l’islam ! Que les croisades sont à nos portes ! Un complot est en train de se préparer contre l’islam, contre les musulmans, contre la civilisation islamique et contre la morale islamique !

 

De quelle civilisation parlez-vous, celle du Yémen en guerre menée par d’autres musulmans, depuis quatre ans? De quelle morale parlez-vous, des fillettes mariées selon la charia à l’âge neuf ans ? De Baghdâd à Tanger la terre d’islam est noyée dans la corruption, dans la misère, dans les guerres, dans les maladies… Et depuis l’école coranique passant par l’école républicaine jusqu’à l’université populiste, ils n’ont pas arrêté de nous réciter ceci : vous êtes la meilleure nation qu’on ait fait surgir pour les hommes !  

La sexualité dans la société arabo-musulmane : tabou, obsession, honte et honneur

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Pourquoi la sexualité s’est transformée, dans l’imaginaire arabo-musulman, en un fantasme démesuré ? Pourquoi la mentalité arabo-musulmane se comporte-t-elle avec prudence, soif et retenue dès qu’il s’agit de la chose “sexualité” dans l’art, dans l’éducation ou dans la vie quotidienne ? L’arabo-musulman cultive et entretient, depuis son enfance, un état d’esprit brouillé et un discours ambigu dès qu’il s’agit de la chose “sexualité”. La sexualité demeure un complexe psychosocial refoulé et chronique chez le musulman en général, de la naissance jusqu’à la mort. La sexualité est une obscurité, un trouble !La société arabo-musulmane, dans son intégralité, intellectuels comme simples citoyens, voit en la sexualité la “honte”. La sexualité est aussi le synonyme de “l’honneur” viril ou le “déshonneur” absolu ! Le crime d’honneur est légalisé, canonisé ou toléré par la société arabo-musulmane. Des histoires dites “crimes d’honneur” qui donnent la chair de poule, sont vécues et admises de Marrakech jusqu’à Bassora ! La dernière est celle d’un médecin palestinien qui débarque à Gaza venant spécialement de Montréal pour assassiner sa sœur parce qu’elle a osé poster sur les réseaux sociaux sa photo au côté de son petit ami ! Le citoyen arabo-musulman est allergique à l’amour. Dans sa tête, l’amour est souvent lié à la sexualité maudite. De ce fait, la société arabo-musulmane tolère la haine et la violence comme culture et condamne l’amour et l’affection entre un homme et une femme. Et parce que la sexualité est une hallucination, une sorte de phobie individuelle et communautaire, les arabo-musulmans condamnent la mixité dans les écoles. À leurs yeux, la mixité est le chemin ouvert vers une sexualité hors charia ! Toute mixité est immorale. Et malgré toute cette technologie qui envahit la société arabo-musulmane, le rapport à la sexualité n’a pas changé ou peu. L’éducation sexuelle passe toujours par des canaux culturels traditionnels usant des méthodes archaïques et d’un discours flou, hypocrite et fataliste. Paradoxe ! Bien que la sexualité reste un tabou, d’après des statistiques fiables, la société arabo-musulmane est la plus grande consommatrice des films pornographiques et toute autre culture de la chair humaine ! Dans les programmes de l’école arabo-musulmane, l’éducation sexuelle est bannie. Silence ! Et face à ce vide éducatif, les enfants et les ados sont exposés, en permanence, à tous les risques socio-sanitaires et idéologiques. Et ce qui est dégoûtant, infect, ces soi-disant parlementaires arabes sont préoccupés par la promulgation des lois légiférant le mariage des enfants-filles et condamnant l’éducation sexuelle dans les écoles et les lycées. Il y a de cela deux ans, quand le Parlement algérien se préparait pour un débat autour de la nécessité de l’introduction de “l’éducation sexuelle” dans le programme scolaire, la force obscurantiste conservatrice a hurlé sur tous les toits, condamnant un tel acte. Ceux qui font obstacle et dressent des barrières devant l’enseignement de la sexualité dans nos écoles, oublient que les faqihs d’antan, les éclairés parmi eux, ne trouvaient aucune gêne de parler aux adeptes de ce domaine. Et notre patrimoine littéraire et jurisprudentiel est plein de textes traitant la sexualité avec beaucoup de détail et d’explication sans nuance aucune. Mais aujourd’hui, ces féqihs et littérateurs qui ont écrit sur la sexualité à l’image des Jahiz, Nafzaoui, Sayouti, Ibn Daoud, Chatibi, Hamed al-Ghazali, et qui étaient audacieux à leur époque, ne sont plus d’actualité. Leurs livres, leurs idées, sont dépassés. Et l’éducation sexuelle doit être prise en charge par des spécialistes en la matière, en l’occurrence les médecins, les aides-médicaux, les psychiatres, les philosophes…afin de libérer la nouvelle génération de ce complexe socioculturel.Les régimes politiques arabo-musulmans ne cessent de censurer toute création littéraire ou cinématographique évoquant la sexualité, mais, en même temps, tolèrent les charlatans et les religieux de détailler cette sensible problématique ! Dans la société arabo-musulmane, seul le Feqih et le charlatan sont autorisés à parler de la sexualité, à la télévision, dans les mosquées, en conférence et ailleurs.Le risque dans la sexualité, c’est que cette dernière se transforme en une marchandise au lieu d’être une expression de liberté et de la dignité du corps humain. En l’absence d’une prise en charge scientifique et culturelle planifiée de la chose “éducation sexuelle”, cette dernière demeurera une obsession. Et dans une société obsessionnelle, la femme s’installe, dans l’imaginaire arabo-musulman, comme une proie harcelée dans la rue, dans son domicile et dans l’entreprise.

 


Le Président Macron à la recherche de la baraka d’Al-Azhar !

 

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Le 29 janvier 2019, le président français Emmanuel Macron à rendu visite à Al-Azhar.Dans sa visite au pays de Taha Hussein, l’Égypte, M. Le Président a été séduit par cette institution religieuse sacralisée, Al-Azhar Achcharif! Quelle surprise et quelle découverte ! Éblouissement présidentiel ! Bienvenue M. le Président dans une institution qui un jour, pas très loin, a condamné et chassé Taha Hussein, doyen de la littérature arabe et figure d’intellectuel rationaliste éclairé, élève de Descartes et professeur de Monseigneur Henri Tessier.Son excellence Monsieur le président français désire voir Al-Azhar impliquer dans le religieux en France, afin de sauver le pays de Sartre de l’islamisme ! Quelle belle découverte présidentielle !
Je pense à Mohamed Arkoun !Entre la naïveté et l’opportunisme il n’y a qu’un cheveu. Entre l’ignorance et le protocolaire il n’y a qu’un autre cheveu ! Les dirigeants de toutes les sectes terroristes et extrémistes islamistes éparpillés dans les quatre coins du monde sont des anciens Azhariens ; bienvenue M. le Président !Vous déclarez, Monsieur le Président, que la France a besoin d’Al Azhar pour combattre l’intégrisme, en tant qu’écrivain algérien, je me sens trahi par les arrière-petits-enfants de Voltaire. Cette déclaration me dérange, me met en colère.

Face au phénomène de la montée de l’islam européen radical et sauvage, les décideurs politiques en Europe, notamment en France, sont dévoyés, sont confus ou indécis et ce n’est pas la baraka d’Al-Azhar qui va régler le problème du terrorisme en France, bien au contraire. La boue se trouve là !
Sachez M. Le Président qu’Al Azhar, cette institution à qui vous demandez aide politico-religieuse représente la source généreuse pour toutes les pathologies religieuses islamiques, sur cette terre.
Al-Azhar est l’usine, par excellence, qui a fabriqué depuis un siècle ou presque la secte diabolique des Frères musulmans (c’était en 1928), a enfanté tous les chefs de Daech, les Caïds d’el Qaïda, les hystériques de Boko Haram, les nababs des talibans, les chefs d’Ennahdha, les patrons de Hamas et les Tariq Ramadan, et beaucoup d’autres. M. Le Président, cette machine-institution qu’est Al-Azhar dont vous êtes venus chercher la baraka et quémander une formation religieuse pour les enfants français, n’est pas grippée, elle continue à produire ses petits monstres, pour l’Europe et pour ailleurs !

Nous, en Algérie on en connaît quelque chose, beaucoup de choses ! Les plaies sont encore béantes ! Cette institution appelée Al-Azhar nous a fait souffrir, elle était, directement ou indirectement, l’appareil producteur de haine et du sang versé par le biais de ses ulémas Ghazali et al-Qaradhawi installés en Algérie. Ceux qui ont tué les Tahar Djaout, les Alloula, les Fardeheb, les Madjoubi, les Bakhti, les Baba Ahmed, les Hasseni… en Algérie, sont les descendants des frères musulmans produits d’Al-Azhar… Ceux qui ont assassiné Faradj Fouda, Houcine M’roua, Sobhi Assalah, Mehdi Amel… sont la main idéologique d’Al-Azhar. Ceux qui ont assassiné les journalistes de Charlie Hebdo sont les frères jumeaux de ceux qui ont semé la terreur dans mon pays, eux- aussi sont le produit d’Al-Azhar. Ceux qui ont semé la terreur et le sang au Bataclan sont les enfants spirituels d’Al-Azhar.  Ceux qui ont assassiné à Bruxelles, à Nice, à Strasbourg, à Berlin sont les rejetons spirituels d’Al-Azhar.

Au nom de la liberté de confession, l’islamisme soutenu par Al Azhar conduit le monde à la destruction, au chaos. Profitant de la démocratie, appuyé par des références enseignées à Al-Azhar, l’islamisme viole les valeurs de la république, viole l’État de droit et profane les droits de l’homme.

M. le Président Emmanuel Macron, dire que vous avez besoin d’Al-Azhar pour contrecarrer ou pour lutter contre l’islamisme est un discours qui refait une nouvelle virginité à cette institution qui a tout perdu ou presque chez nous et en Égypte.Cette institution depuis toujours était contre la modernité, contre les gens des lettres éclairées à l’image de : Ali Abderrazak, Taha Hussein, Faradj Fouda, Nasr Hamid Abu Zayd, Naguib Mahfouz et les autres.Au moment où nous, intellectuels éclairés du monde musulman, nous menons un combat intellectuel sans merci contre Al-Azhar, contre ses programmes obscurantistes et racistes, vous M. le Président, vous tapez à la porte, en Messie ou en Mehdi al-Montadhar, pour sauver cet agonisant. Les programmes azhariens enseignés jusqu’à nos jours, sont contre le vivre-ensemble, contre le chrétien, contre le juif, contre la femme, contre les minorités sexuelles, contre la démocratie, et vous M. le Président, vous rêvez d’envoyer les enfants de France pour étudier dans cette institution ! Pour former des imams de la France dans cette institution ! Vous cherchez les Yousef al-Qaradâwi et les Ghazali et les Tariq Ramadan pour la France ! Nous en Algérie, nous les avions tous expérimentés !
Au moment où on vous attend sur une autre tribune, à l’ONU par exemple, plaidant pour une reforme approfondie des programmes enseignés à Al Azhar et même aux écoles dites civiles étatiques, vous prenez votre bâton de pèlerin à la recherche d’un avenir de l’islam français dans cette institution, à la recherche d’un havre politico-religieux à l’ombre de cet Al-Azhar !
Il n’y a plus de baraka à Al-Azhar, Monsieur le Président !

  

Quand Boualem Sansal déclarait: « Je suis sans doute, ici, ce soir, le seul islamophobe »

Cachez cette islamophobie que je ne saurais voir

 

Par Jérôme Serri - 13 novembre 2019

https://www.causeur.fr/lire-meilleur-livre-de-annee-boualem-sansal-islamophobie-168764

Boualem Sansal (droite) auteur algérien lauréat ex æquo pour son ouvrage 2084 la fin du monde .
100-ème anniversaire du Grand Prix du Roman de l'Académie Française. Numéro de reportage : 00728742_000022 Auteurs : ESTEBAN/SIPA


Lauréat du « meilleur livre de l’année » du magazine Lire, Boualem Sansal se souviendra longtemps d’avoir vu son discours abrégé pour atteinte à la bonne pensée!


Le politiquement correct n’est pas seulement un état d’esprit qui confond la réflexion et la répétition grégaire d’une doxa qui ne sait ni ne veut voir le réel en totalité, c’est également une pratique politique qui, pour conforter cette doxa, a une conception sélective de l’information.
 

Soyez bref je vous prie


Fin novembre 2015, le magazine 
Lire remettait, comme tous les ans, les prix des « vingt meilleurs livres » de l’année, choisis par la rédaction dans différentes catégories allant de la bande dessinée au roman étranger, en passant par les catégories histoire, roman policier, biographie, livre audio, récit de voyage, sciences, etc.La cérémonie a lieu tous les ans dans le petit amphithéâtre du Grand Palais. Devant un parterre d’environ deux cents personnes (éditeurs, attachées de presse, journalistes), les membres du comité de rédaction disent à tour de rôle un mot sur l’ouvrage primé dont la couverture s’affiche sur un écran géant situé au-dessus de leurs têtes. Le directeur de la rédaction qui anime la soirée invite alors l’auteur récompensé à le rejoindre, lui donne la parole, lui pose quelques questions et lui remet un cadeau en lui renouvelant ses félicitations. Le dernier lauréat à monter sur scène, celui dont tout le monde attend le nom, celui dont le livre sera en évidence sur les présentoirs des librairies avec la bande rouge au nom du magazine, concourt dans la catégorie enviée du « Meilleur livre de l’année ».

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En ce mois de novembre 2015, c’est l’écrivain algérien Boualem Sansal qui obtint le prix pour son roman 
2084, la fin du monde. Pour ce même roman, l’auteur venait de recevoir le Grand prix du roman de l’Académie française. Boualem Sansal fut donc le dernier à monter sur scène pour y être consacré. Dès l’annonce du titre du roman et du nom de son auteur, le directeur de la rédaction, micro en main, l’appela au milieu d’une tempête d’applaudissements. Reconnaissable à sa queue de cheval grisonnante, la silhouette de Boualem Sansal se faufila dans l’amphithéâtre, monta les marches et rejoignit sur scène l’équipe du magazine.Saisissant le micro qu’on lui apportait, il attendit que le silence revînt et, d’une voix sûre et sereine, commença ainsi : « Je suis sans doute, ici, ce soir, le seul islamophobe… ».

La salle sembla soudain pétrifiée comme si elle avait été blessée par l’énormité d’un blasphème. Boualem Sansal n’aura pas le temps de développer. Se réfugiant dans quelques propos rapides, il écourta son apparition devant le cadeau qu’on lui tendait comme pour lui signifier la fin de son intervention. Aucune question ne lui fut posée, la cérémonie était terminée. Le public se leva et, dans le brouhaha des conversations, se dirigea vers l’exposition en cours ouverte à son intention. L’heure des mondanités n’est pas celle de la vérité.Un exemplaire du magazine à paraître en kiosque le lendemain attendait chaque invité à sa sortie du Grand Palais. Chacun y trouverait non seulement l’ensemble du palmarès auquel il venait d’assister mais également une présentation de 
2084, la fin du monde et, sur huit pages, un entretien avec l’auteur.

« 
Il fallait, lit-on dans cette présentation, une sacrée dose d’impertinence – et de courage – pour écrire ce livre. Car Boualem Sansal y dénonce avec force le radicalisme religieux, l’instrumentalisation de la peur, le triomphe de l’ignorance ou les ravages d’une novlangue qui mène « au devoir et à la stricte obéissance » ». Tout cela est fort bien dit et s’accorde avec les adieux du directeur de la rédaction qui, dans son édito (le dernier), rappelle qu’il avait affiché sur la porte de son bureau la fameuse tirade des « Non, merci ! » par laquelle Cyrano brocarde les calculs de l’esprit courtisan et le manque de courage. Les pages de la discordeHélas, manquait dans les huit pages d’entretien avec Boualem Sansal une information qui n’aurait jamais dû être mise sous le boisseau. Le livre, 2084, la fin du monde, était sorti au même moment que celui de Matthias Küntzel, Jihad et Haine des Juifs. Publié en Allemagne en 2002, puis traduit en français en 2009 avec une longue préface de Pierre-André Taguieff, le livre de l’historien et politologue allemand, professeur à Hambourg et chercheur à l’Université hébraïque de Jérusalem, venait d’être réédité. Cette nouvelle édition de septembre 2015 était précédée – là est l’important – d’un avant-propos de Boualem Sansal dont il est légitime de se demander pourquoi il n’en fut fait aucune mention sous forme d’encart dans les pages du grand entretien, alors que cela avait été suggéré à plusieurs reprises au responsable de la rédaction.Qu’écrit Boualem Sansal, dans cet avant-propos, qui n’eût pu être entendu par le lectorat du magazine ? En voici les premières lignes :

« 
Cher Matthias, voilà longtemps que je voulais vous écrire pour vous dire l’immense intérêt que j’ai eu à lire votre livre Jihad et Haine des Juifs. En, vérité ce livre ne me quitte plus depuis que vous me l’avez envoyé, j’en ai fait un instrument de travail, je le consulte presque chaque jour. Qui veut comprendre l’islamisme, mais pas seulement, le monde arabe et musulman aussi, ainsi que ses relations au monde, doit lire ce livre et le garder à portée de main. »

 

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Que chacun, à commencer par nos responsables politiques, lise ce livre pour connaître dans le détail ce qu’il en fut des connivences entre les Frères musulmans, le mufti de Jérusalem et le régime nazi, et surtout pour ne pas perdre de vue ce qui demeure aujourd’hui encore de leurs convergences idéologiques d’hier !Le rédacteur en chef de Lire pensait que l’attentat contre Charlie Hebdo s’expliquait par « un bouchon poussé un peu loin ». Il oubliait – c’est un des angles morts du politiquement correct tricolore – l’attentat contre l’Hyper Cacher. « Boualem Sansal était certes courageux mais finirait par venir se mettre à l’abri en France. » Or, les seules agressions qu’il a connues ont eu lieu en France. Il le dit lui-même.Rien à faire, impossible d’être entendu ! Impossible de se faire le relai de l’inquiétude grandissante des services de renseignement devant la menace islamiste ! Impossible d’obtenir qu’un encart dans les colonnes du grand entretien soit consacré à cet avant-propos et au livre lui-même de Matthias Küntzel.Quatre jours après cette infructueuse tentative de convaincre un rédacteur en chef assuré de sa justesse de vue et de son bon droit, ce fut l’attentat du Bataclan avec ses 131 morts et ses 413 blessés hospitalisés. Quinze jours plus tard, malgré ce massacre revendiqué par l’organisation terroriste État islamique, Boualem Sansal sera bien, dans l’amphithéâtre du Grand Palais, le seul à se définir comme « islamophobe » devant un parterre qui refusait de comprendre ce qu’il venait d’entendre.

 

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2084: La fin du monde

 

Laïcité en France : le dernier combat délaissé par la gauche.

 

https://www.lematindalgerie.com/laicite-en-france-le-dernier-combat-delaisse-par-la-gauche

Islamophobie dénoncée à Paris

Aujourd’hui, au nom d’une pseudo lutte contre l’islamophobie (un terme dangereusement créé par une gauche clientéliste ) taillée de toutes pièces par le CCIF, une organisation intégriste affiliée à toutes celles qui, dans le passé, avaient voulu faire taire Charb et ses compagnons, la gauche, main dans la main avec les ennemis de la démocratie, est en train d’instrumentaliser l’islam (comme religion) à des fins notoirement politiques , voire politiciennes. Le peuple algérien, dans sa lutte pour la laïcité et la démocratie dans le pays, on aurait voulu être là pour vous brandir une pancarte à l’effigie de Katia Bengana, cette jeune lycéenne sauvagement assassinée en Algérie par la horde islamiste parce qu’elle refusait de porter le voile. Le peuple algérien, qui a souffert dans l’anonymat le plus abjecte du terrorisme islamiste, aurait voulu être là pour voir vos yeux bruler de honte parce que vous n’avez plus de socle idéologique sur lequel vous bâtissez vos luttes. Le peuple algérien meurtri dans sa chaire, dans ses femmes et ses hommes de lumière qu’il ne verra plus jamais briller, aurait voulu être là pour vous dire à quel point vous faites le jeu des Zemmour, à quel point vous contribuer à éteindre des lumières pour allumer celles des ténèbres, celles du Rassemblement National. Un Rassemblement National qui se portera de plus en plus mieux, à chaque fois que vous abandonneriez les vraies luttes sociales fondatrices de la gauche et   que vous délaisseriez la laïcité comme principe fondamental du fonctionnement de la démocratie, celui pour lequel des millions de françaises et de français se sont battus. On aurait voulu être là, comme aux premiers balbutiements de l’hydre islamiste en Algérie, pour vous dire que les voix, dans les urnes, ne se ramassent pas en se prostituant sur les trottoirs des islamistes. Vous aurez certainement besoin de comprendre le phénomène islamiste dans sa dimension sociologique, historique et politique pour saisir les enjeux idéologiques qui sont en totale contradiction avec les principes de la démocratie. On ne peut que vous suggérer fortement, de lire Mohamed Arkoun, pour comprendre que le voile n’a jamais été une question de foi, encore moins une loi canonique inspirée de l’islam. Mohamed Arkoun, dans le passée, avait déjà averti la France sur la question de l’instrumentalisation de l’islam comme force de soulèvement et non pas du tout comme religion. Les plus attachés aux principes de la laïcité avaient, à l’époque, très bien saisi la nuance, pendant que d’autres, de droite comme de gauche, professionnels du clientélisme, avaient cédé aux sirènes des différentes organisations islamistes, proches du courant salafiste des frères musulmans ou wahhabite du Qatar et d’Arabie saoudite avec lesquels la France a fait et continuera toujours de faire des affaires (celles des armes qui assassineront nos enfants).  Nous n’oublierons jamais le procès infâme intenté à Charb par ces organisations, dont les ramifications idéologiques et la manne financière sont de l’ordre de l’international islamiste. La France, avec une gauche clientéliste et une droite foncièrement capitaliste, a continué à fermer l’œil sur le danger de l’islamisme comme doctrine de guerre. Pendant que les politiques sociales sont en nette régression, voire démantelés dans les quartiers où le besoin de justice sociale est le plus pressant, la classe politique française, comme celle de l’époque en Algérie , a laissé ces enfants de la république à la solde de la plus infâme des doctrines qui leur promet justice sociale, honneur, dignité et de surcroit le paradis.  Aujourd’hui, la gauche  et les organisations intégristes se déambulent main dans la main dans la rue pour dire à l’un et à l’autre qu’il est temps d’abandonner la  dernière luttes séculaire que consiste la laïcité . Plus grave encore, la gauche, en s’alliant avec ces organisations intégristes ,dont la responsabilité dans le carnage qui a couté la vie à Charb ,Tignous, Cabu, Wolinski…. est plus que jamais lié à l’endoctrinement religieux  qu’elles profèrent dans les fins fond de ces cités où la république dont les fondements de liberté ,égalité et fraternité sont, délibérément, abandonnés, justifie et ouvre la voie à d’autres crimes.Mais, l’histoire n’est pas l’histoire, quand des criminels fabriquent son encre et se passent la plume. Elle est la chronique de leurs alibis, et ceux qui la lisent sans se frotter les yeux, sont de faux témoins. Relisez Charb : lettre ouverte aux escrocs de l’islamophobie qui font le jeu des racistes; cela vous fera certainement du bien et, peut-être, vous aidera à réfléchir deux fois avant de signer des fatwas avec les plus notoires des organisations islamistes.    

Auteur : Mohand Ouabdelkader

  

Respect pour les 2 policiers assassinés : Marwan Muhammad ne doit pas venir à Magnanville

 

Publié le 12 novembre 2019 - par P. Cassen et C. Tasin

 

https://ripostelaique.com/par-respect-pour-les-deux-policiers-assassines-marwan-muhammad-ne-doit-pas-venir-a-magnanville.html

 

COMMUNIQUÉ DE RIPOSTE LAÏQUE ET RÉSISTANCE RÉPUBLICAINE

Par respect pour les deux policiers assassinés, Marwan Muhammad ne doit pas venir à Magnanville

 

Il y a 3 ans et 5 mois, deux policiers, Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing, étaient assassinés à l’arme blanche, chez eux, devant leur enfant de trois ans, par un islamiste, Abdalla Laroussi. Ce dernier avait réalisé une vidéo, multipliant les cris de « Allahu akbar », et justifiant ce meurtre par des textes du Coran.Ce dimanche 10 novembre, dans les rues de Paris, à la veille du 11 novembre, et à trois jours de l’anniversaire du Bataclan, Marwan Muhammad, un des co-organisateurs de la « manifestation contre l’islamophobie », a fait reprendre à plusieurs reprises, le cri de « Allahu akbar » à des milliers de musulmans. C’est ce cri que poussent tous les assassins islamistes quand ils égorgent leur victime.Ce même homme, longtemps porte-parole du CCIF, entend, sans la moindre décence pour la famille des victimes, et pour les policiers qui travaillaient avec Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing, venir dédicacer son livre à Magnanville, à l’Hôtel Éclipse, le 23 novembre, à 14 heures.Nous demandons aux autorités concernées de mettre fin au plus vite à ce qui ne peut être compris que comme une nouvelle provocation de ce proche des Frères musulmans et de ses amis.Nous rappelons que l’an dernier, dans le même esprit, le rappeur islamiste Médine voulait tenir un concert au Bataclan, trois ans après l’épouvantable carnage du 13 novembre 2015. Seule la mobilisation d’un père de victime, Patrick Jardin, et de quelques associations, avait pu empêcher ce scandale, et les autorités avaient annulé cette initiative provocatrice.Il doit en être de même le 23 novembre, à Magnanville. Il en va de la dignité des familles, des policiers, et de l’image de la France. 

 

Pierre Cassen et Christine Tasin

 

Lire également :
https://resistancerepublicaine.com/2019/11/12/apres-medine-au-bataclan-lislamiste-marwan-muhammad-a-magnanville-revoltez-vous/

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